Stravaganza, tome 1

Je vous préviens tout de suite cela va être une critique à charge voire au vitriol, donc si vous avez aimé autant ne pas lire les lignes qui vont suivre cela vous évitera de rager parce que j'ai ragé…

Mais qu'est-ce que c'est que cette merde estampillée fantasy ?
Je commence par le positif, à savoir les graphismes : ils allient très bien le charadesign cool et fun des années 1980/1990 aux décors en niveau de gris soignés voire stylés des années 2000/2010.
Mais cela ne raconte pas grand-chose. On a d'abord un long chapitre qui s'ouvre sur deux êtres féériques qui s'adonnent aux joies du footfucking (non je ne vous expliquerai pas en quoi cela consiste, vous irez vous-mêmes vous renseigner sur les sites pornos allemands hardcore). S'en viennent ensuite deux hommes lézards sortis d'on ne sait où, qui se font attaquer et tuer par un singe géant berserk sorti d'on ne sait où, ce qui laisse le temps à une princesse rebelle adepte du nudisme sortie d'on ne sait où de se rhabiller avant de l'affronter (enfin, rhabiller c'est un bien grand mot hein !). Oh la la, les singes géants menacent un royaume fantasy random de 100 km2 à tout casser, et on nous le montre bien avec un combat vite expédié entre une de ces créatures et un commando mené par un colosse équipé d'une armure de plaques et deux pavois : cela fait cool dans un JRPG, mais dans un récit c'est complètement naze…
La suite est une série de saynètes érotico-comiques où l'héroïne exhibitionniste s'avère être en fait la reine masquée du royaume : tout est prétexte à exposer ses fesses et ses nichons et à la placer dans toutes les situations scabreuses possibles et imaginables… Souvent quand une série est incertaine les mangakas procèdent par saynètes le temps que la série trouve son public, mais la suite de la série n'aura rien à voir avec ce qu'on montrer dans ce tome 1 (à part la malédiction boobesque). Drôle de personnage qu'Akihito Tomi qui a fait des études à l'université et qui a officié comme architecte 10 ans avant de se lancer dans le manga pornographique puis le manga érotique…
Toujours est-il qu'au bout de 200 pages, les seuls personnages qui émergent du lot sont le capitaine de la garde adepte du spanking, et la confidente bisexuelle de la reine adepte du travestissement. Mais à un moment j'y ai cru, car il y a un chapitre sympa où les servantes de la reine se déguisent toutes comme la reine et somment les gardes de deviner qui est la véritable reine : on est dans le détournement du conte de fée, et c'était bien fait.
Et puis patatras le dernier chapitre du tome est affligeant : l'héroïne est embarrassée parce qu'elle a perdu sa culotte et qu'un gros pervers passe son temps à mater sa schneck quand elle monte dans les arbres. Heureusement une gogo-danseuse lui confectionne un string de rechange, mais dans le stripbar dans lequel elle travail, où les clients jettent le contenu de leurs bocks de bière sur les filles pour qu'elles se retrouvent mouillées, poisseuses et à poil par transparence de leurs nuisette en coton, la princesse rebelle tombe nez-à-nez sur le gros pervers. Et pour lui échapper, ce dernier sème la panique en volant les soutifs et les culottes des filles du stripbar… J'en ai vu passer des épisodes ecchi depuis le temps que je lis des mangas et que je regarde des animes, mais celui-ci est l'un des plus mauvais que j'ai jamais vu ! (et dire qu'on a pu écrire que ce mec a tout compris à la fantasy… à ça oui, il n'est pas loin de nous ramène aux pires heures des pulps machistes !)

Je sais bien qu'il ne faut jamais se fier à un tome 1 : effectivement les tomes suivants sont loin d'être aussi mauvais, mais l'histoire avance peu parce que l'auteur insère à intervalles réguliers des chapitres Classés X soit érotiques soit pornographiques où il développe ses fantasmes divers et variés (sans aucune surprise celui-ci vient du monde du hentai).
Par curiosité, qu'en pense le Elbakin.net le site de référence pour la fantasy en France : un chef-d'oeuvre noté 9/10… Au mieux on est dans une version grosse poitrine et petites culottes de "La Caverne de la Rose", alors au-delà des goûts et des couleurs, au-delà des attentes et des exigences : best joke ever !!! mdr
Par contre, et là c'est moins drôle, qu'est-ce qui foute chez Casterman à mettre en vente un manga comprenant autant de chapitres Classés X sans la mention « pour public averti » ? En rayonnages on retrouve cette série entre One Piece et Naruto : je tremble en pensant aux moins de 15 ans qui vont tomber sur les scènes de BDSM, de fistfucking, d'agressions sexuelles et autres machins hardcore… AU SECOURS !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..

J'ai reçu le manga d'Akihito Tomi dans le cadre de la dernière Masse Critique BD Manga de Babelio et je remercie les éditions Casterman pour cet envoi, même si, je ne m'attendais pas à recevoir cet ouvrage précisément.
Une première (?) dans l'histoire de la BD, ce volume se lit de droite à gauche.
Une histoire au dessin à la ligne aussi claire que le scénario en est obscur.
La princesse Viviane, princesse au casque de fer, une jeune femme aux lignes époustouflante n'est pas une adepte du protocole. Elle adore échapper aux règles du château dans lequel elle apparait toujours masqué, sauf aux yeux de Luba sa servante, et du capitaine Dorin chargé de veiller sur elle.
Elle préfère les escapades dans la forêt de Tuuli, lorsqu'elle est Claria, joue avec les hommes lézards et les Wumbas, et plonge dans les lacs et les rivières aux eaux claires et tempérées.
Elle aime aussi se jouer des seigneurs de son royaume et apparaitre le jour du bal au beau milieu d'une escouade de jeunes filles toutes casquées comme elle, pour les mettre au défi de la reconnaitre.
Tout au long des 190 pages de l'histoire, la princesse ne rate jamais une occasion d'exhiber sa plastique parfaite, de façon parfois impudique et torride, sans jamais oublier le bonheur de son peuple.
De temps à autre, un trait d'humour traverse les dialogues, lorsque deux hommes de l'escorte échangent ainsi à propos du casque de Viviane :
- Il est aux normes ce casque ?
- Je préfère pas savoir!

Ce manga propose donc, vous l'aurez deviné, une resucée des symboles et des mythes des contes et de l'histoire, en leur donnant un coup de jeune.
Jeanne d'Arc mise au défi de reconnaitre Charles VII...
La princesse déguisée se mêlant au petit peuple...
La mère-nature...
La servante et la maîtresse...
et d'autres encore.

A recommander aux adeptes du genre.

A Miteria, capitale du royaume d'Auroria, la vie est plutôt paisible, entourée de hautes et résistantes fortifications. En dehors, le monde est peuplé de dangereuses créatures sanguinaires.
Conformément aux traditions, la reine Viviane ne sort jamais de son château sans cacher son visage à l'aide du heaume royal.
Ca, c'est sans compté le caractère de la reine et ses envies d'escapade.
Au yeux des villaegois, elle va donc devenir la jeune Claria.

Un mangas plutôt amusant à lire. Il m'a énormément fait pensé à certains BD franco-belges comme Kid paddle ou La vie en slip de par son traitement de l'histoire. Chaque chapitre est une scène de la vie de la reine.
Il y a assez peu de contextualisation, de présentation ou de détails sur les personnages.
Ce qui est mis en avant c'est le caractère de la reine et son don pour faire tourner son entourage en bourrique. Cependant, les scènes sont suffisamment simples et les personnages suffisamment différents les uns des autres pour que le lecteur comprenne ce qu'il se passe.
Et disons le franchement, tous les moyens sont bons pour montrer des seins et des fesses.

Cela dit, j'ai trouvé le dessin agréable et je me suis attachée plutôt rapidement aux personnages.

"Akihito Tomi réinvente l'heroic fantasy sous un jour flamboyant, comique et grivois." correspond assez bien à ma lecture.

Un lecture sympathique ! Je lirai la suite si je tombe dessus à la FNAC ! Merci à Babelio et les éditions Casterman pour cette découverte bien sympathique !

Tout d'abord merci à babelio et ses masses critiques, ainsi qu'aux éditions casterman pour la découverte de se manga.

Adepte des manga, et de l'héroïque fantasy ce manga m'avais déjà fait de l'oeil et son côté grivois sans tombé vraiment dans l'eïchi n'était pas pour me déplaire...

Nous suivons donc l'histoire d'une reine masqué à la plastique généreuse et souvent découverte dans un monde fantastique.

Au final je n'en dirais pas plus sur l'histoire car au final se qui pèche dans se manga c'est clairement le scénario.... ba oui en faite in n'y a pas d'histoire... On vois la reine se balader plus ou moins vêtu de l'humour dans les dialogues, des combats, mais au final il n'y a pas de fil conducteur et à la fin du premier tome on ne sais pas du tout ou cela veux en venir...

Après les dessins sont beau, claire, absolument pas surcharger, les dialogues sont drôle, mais sans aucune profondeur...
Le quatrième de couverture annonce une quête débutante, un peuple à sauver... peut être a partir du tome deux mais pour le moment ce tome 1 est juste une introduction qui manque un peu de fond, mais rattraper par son excellent graphisme me laissant l'envi d'en voir plus.

De plus signalons l'excellent travail de Casterman qui a su retranscrire l'oeuvre original comme il faut se qui est pas toujours le cas des éditeurs de manga...

J'adooore Stravaganza ! le trait de crayon m'a tout de suite emballé ! J'ai beaucoup aimé cet univers digne d'un roman de fantasy. On y rencontre de nombreux peuples qui sont tous très bien travaillés et l'histoire est posée dès le tome 1.
Un manga plein d'aventure, de rencontres, d'humour ; le tout sur un air grivois qui ravira certainement ces messieurs ;)
Par contre un peu déçue qu'il n'y ait que 6 tomes (le 7 est un bonus), il y avait matière à développer bien plus les aventures de la reine Viviane !