Thorgal est le héros que l'on ne présente plus. A noter qu'il n'a toujours pas été adapté au cinéma ou en série comme maintes fois annoncé.
On est toujours dans le cycle des nouveaux horizons commencé au tome 37 après que Thorgal ait pu sauver son fils machiavélique Aniel à Bagdad.
Ce présent tome fait suite au gros clifhanger du précédent où Thorgal fait face à son ascendance extra-terrestre et doit combattre une intelligence artificielle atlante : rien que cela ! On replonge d'ailleurs dans les racines de la série où l'on retrouve celle qui ne meurt jamais à savoir Slive.
On remarquera que le dessin de
Fred Vignaux se rapproche singulièrement de celui de
Rosinski. Bref, toujours ce retour aux origines pour mieux garder le lecteur après 40 tomes. Certains ont décroché sur une série devenu trop longue et qui ne parvient pas à renouer avec le prestige de l'époque du pays de Qâ.
D'autres comme moi s'accrochent aux branches pour voir comment la nouvelle génération se débrouille et je dois bien avouer que ce n'est pas trop mal dans l'ensemble.
La moralité de ce récit est que quand un peuple confie sa destinée à des machines évoluées, il se condamne lui-même inéluctablement. Il faut accepter de vivre en acceptant de subir les caprices de la nature comme par exemple les catastrophes naturelles ou les épidémies. Mais bon, on place dans l'intelligence artificielle les moyens d'assurer notre survie. Pas certain que ce soit le bon choix.
Bref, une aventure de Thorgal qui se place clairement dans le domaine de la science-fiction même si des tupilaks interviendront pour rétablir l'équilibre des forces. Il y a toujours une part de magie et de légendes.