En premier lieu, ce qui m'a attiré dans ce roman, c'est le titre «
Tueurs en exil » mais si, certes il y a des tueurs, le mot « exil » n'y a pas sa place. le titre anglais « Devils in exiles » se rapproche plus de la vérité même si le diable n'a rien à voir dans l'histoire.
Donc, ici, nous retrouvons l'ancien combattant de retour d'Irak à Boston qui n'a trouvé d'autre travail que comme magasinier dans une petite superette de nuit et comme gardien de parking. C'est dans ce parking que sa vie future va se jouer. En effet, un drogué va tenter de le voler, il se défendra et au moment où il va l'achever un homme intervient. Celui-ci, Royce va lui proposer, avec d'autres anciens combattants comme lui, de nettoyer la racaille des rues de Boston, en allant eux-mêmes dévaliser les gros bonnets de la drogue.
S'en suis des courses poursuites, des attaques et des meurtres dans les 2 camps.
Seule question que Neal Maven doit se poser ; ce qu'il fait est-il bien ? Jusqu'ou peut-il aller ? Jusqu'où doit-il aller ?
Entre faux semblants et traitrises, le héros devra survivre … et il ne pourra compter que sur lui-même. Il devra devenir, redevenir ce pourquoi il a quitté l'armée ; un tueur, un assassin.
Quelques rares longueurs dans le texte. Un rythme qui se suit bien.
Ici, dans ce roman de 430 pages, on suit le héros dans ses réflexions tant humaines que teintées de psychologie. de manichéen, soit ce qu'il fait est bien, soit mal, il devra composer avec le gris de la vie, avec le « C'est pas bien ce qu'on fait, mais … ».
Un bon roman qui se lit d'une traite.