AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782344050743
136 pages
Glénat (13/09/2023)
3.49/5   84 notes
Résumé :
Brune est une jeune parisienne qui croise souvent le regard des hommes se retournant sur son passage. C’est que Brune est belle, très belle. Un soir, en rentrant de soirée, un copain lui propose de la déposer en voiture. Elle accepte. Que faire quand il devient insistant ? Brune n’a pas le temps de réfléchir quand elle se retrouve acculée. Dans un ultime geste de défense, elle attrape un couteau, le coup part. Ce sera le début d’une longue nuit d’angoisse… Avec un c... >Voir plus
Que lire après Une nuit avec toiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 84 notes
5
7 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
J'ai bien aimé ce thriller urbain sans grande prétention où l'on suit le parcours d'une jeune femme parisienne qui a visiblement pas mal de problèmes avec les hommes en raison de sa grande beauté qui attire. Les hommes se croient souvent tout permis alors qu'il y a des limites à ne pas franchir.

Cette femme sera malheureusement mêlée à une sordide et macabre affaire où elle a juste voulu se défendre. La question à se poser : est-ce de manière disproportionnée ? Toujours est-il qu'elle va s'enfoncer en demandant de l'aide d'un autre homme qu'elle croyait un ami. On se dit que décidément, elle n'a pas de chance.

Le bouquet final sera quand même difficile à digérer notamment pour les femmes car on tombe encore dans l'injustice la plus flagrante d'une société qui ne souhaite pas les protéger et qui met très souvent leurs paroles en doute. Il n'y a qu'à voir l'affaire du célèbre animateur Cauet que tout le monde aime bien. Patrick Bruel, DSK ou PPDA sont dans le même bateau. Il est vrai qu'en l'occurrence, il y a une accumulation difficilement supportable et crédible pour la société.

On ressortira de cette lecture avec un goût assez amer. Après sur le fond et la forme, il n'y a rien à redire car on a passé un moment qui nous a emmené dans une course nocturne plutôt sanglante. Certes, il faut le vouloir. A-t'on envie de passer une nuit avec toi ? A votre place, j'y réfléchirais à deux fois.
Commenter  J’apprécie          780
À part utiliser et séduire les mecs, tu n'es capable de rien.
-
Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Son édition originale date de 2023. Il a été réalisé par Maran Hrachyan, pour le scénario, les dessins et les couleurs. Il compte cent-soixante-deux pages de bande dessinée.

Un animateur est en train de présenter un numéro de l'émission télévisuelle Faites entrer le coupable, concernant un tueur : Denis Palmier, jeune homme beau, séduisant, habillé soigneusement, un homme qui sait plaire aux femmes. Selon la police, cet homme a violé 22 femmes, dont 15 tuées et dépecées. C'était il y a plus de 20 ans, entre 1991 et 1997. Les femmes avaient toutes entre 20 et 35 ans et toujours le même profil ; grandes, fines, cheveux bruns. Abandonnant les corps dans des locaux poubelles, il en gagna son surnom : Dépeceur de poubelles ! Il est accusé de viols, de meurtres avec préméditation, et d'outrages à cadavres. Jugé en décembre 2001, il est condamné à la prison à perpétuité. Mais remontons le temps : le 25 juin 1992, la concierge d'un immeuble parisien, en sortant les poubelles, aperçoit un sac suspect, déchiré et laissant échapper du sang. Elle y fait une découverte macabre : une main humaine. Terrifiée, elle appelle la police. Les enquêteurs découvrent le corps d'une femme, coupé en morceaux et distribué dans différents sacs. Les morceaux sont sectionnés au couteau et à la scie. En ouvrant le sac, elle a vu une main et du sang partout ! Elle a hurlé pour appeler son mari. Elle était terrifiée, elle n'a pas… Pendant cette partie de l'émission, à Paris en 2018, Brune, une jeune étudiante de vingt-cinq ans, s'est maquillée et habillée pour sortir. Elle éteint son ordinateur qui diffusait l'émission. Elle sort de son appartement, habillée d'un jean, de sandales et d'un haut à manche courte, avec son sac à main et un sac avec un cadeau pour la soirée.

Brune se rend à la soirée à pied. Elle passe devant un groupe de quatre jeunes hommes sur le trottoir. L'un d'eux s'adresse à elle, en lui disant qu'elle est mignonne comme tout. Elle les dépasse en sentant leurs regards dans son dos, en train de détailler ses chaussures, son sac à main, son postérieur. Elle jette un coup d'oeil en arrière. Elle arrive à la soirée qui se tient dans un appartement parisien, à l'étage. Elle salue Matisse qui lui ouvre la porte. Une quinzaine d'invités qui sont en train de papoter, certains avec une bière, d'autres en train de se rouler une clope, ou de flirter. Elle rejoint deux copines et l'une d'elle raconte un de ses rencarts, un homme rencontré sur Tinder, plutôt mignon, mais il ne parlait que de lui. Au cours de la conversation, il lui montre ses photographies de vacances en Corse. À un moment, il part à la cuisine pour chercher un truc à boire et elle en profite pour passer rapidement les photos. Elle tombe sur des vidéos porno trop chelous filmés avec son portable, puis des vidéos hardcore. C'était tellement chelou qu'elle a eu peur. du coup, elle s'est barrée en disant qu'elle allait acheter du vin. Alex Dubois vient les saluer, répond qu'il a l'appli Tinder mais qu'il n'y va pas souvent, car il préfère les vraies rencontres.

Le début donne le ton : l'histoire d'un violeur et tueur en série, dans une émission anxiogène, le poids du regard de quatre jeunes hommes sur une femme dans la rue, une histoire de rendez-vous Tinder un peu glauque. Brune Fleury accepte bien volontiers de se faire raccompagner chez elle en voiture par Alex, mais il décide d'aller se garer chez lui, plutôt que de la déposer en bas de chez elle. La page neuf est dépourvue de mots et place le lecteur dans une vue subjective depuis le regard d'un de ces hommes : un regard sur les chaussures, puis sur la bretelle du sac à main, puis sur la manière dont Brune ne tient que la bretelle pour éviter que le sac ne ballote, puis sur son postérieur. L'intention est claire : une potentielle agression pour la détrousser, et un regard pour jauger son potentiel physique au lit. À bien y penser, il n'y a eu factuellement que l'apostrophe non sollicitée : Hé mademoiselle, vous êtes mignonne comme tout ! Mais aussi, l'émission sur le violeur en série et la présence de quatre mâles apparemment désoeuvrés pèsent consciemment ou inconsciemment sur l'esprit de la jeune femme. Ou encore un homme qui marche derrière elle, la suivant dans la station de métro, la main dans la poche. le lecteur assimile ces dangers implicitement, sans qu'ils ne soient dits.

C'est même une caractéristique de la narration de l'autrice : cinquante-quatre pages dépourvues de texte, de tout mot. Ce mode de narration visuelle silencieuse provoque automatiquement la participation du lecteur, la formulation de cause à effet d'une case à l'autre, de suite logique, et engendre rapidement des supputations. En fonction de son état d'esprit, il fait des suppositions. Par exemple, ces onze cases de la page neuf qui détaille le dos de la silhouette de Brune : s'agit-il d'une intention d'agression de l'un des hommes, ou s'agit-il du ressenti de Brune indépendamment de leurs intentions réelles ? Dans un cas comme dans l'autre, cela produit un effet anxiogène. du coup, quand son copain Alex décide d'aller garer sa voiture dans son parking, plutôt que de déposer Brune en bas de chez elle, c'est sûr que ce n'est pas normal, d'autant plus que la discussion se tarit. En outre la radio diffuse un autre numéro de Faites entrer le coupable, l'histoire de Marc Fischer, qui a violé Lilianne Bissonnet, puis lui a asséné treize coups de couteau. C'est sûr qu'il va se produire un drame, une agression physique, un acte sexuel non consenti. Alex a forcément une idée derrière la tête.

La narration visuelle s'avère très agréable : aérée, avec une économie de texte, sept dessins en pleine page, un double page. L'artiste utilise des cases sagement rectangulaires, disposées en bande, faisant varier leur nombre en fonction de l'importance qu'elle souhaite donner à une action, ou à un simple geste, à un regard, à un objet, à un paysage. La première page commence avec huit cases de la même taille, disposée en quatre bandes de deux pour évoquer le cadrage de l'écran de télévision, ou d'ordinateur en l'occurrence. Page suivante : quatre cases de la largeur de la page pour mettre en valeur les gestes délicats de Brune se maquillant, d'abord les cils, puis les lèvres. le nombre de cases peut varier de deux, hors les dessins en pleine page, à dix, avec l'utilisation régulière d'une page construite sur trois bandes de deux cases. Les dessins sont réalisés au crayon, puis habillés avec des couleurs réalisées à l'infographie. L'artiste donne plus de consistance à la plupart des surfaces avec des ombrages et des textures légères au crayon, tout en conservant une lisibilité parfaite. Elle dessine des personnages normaux, en bonne santé, sans être d'une beauté particulière. Elle s'attarde régulièrement sur les regards, le lecteur ne pouvant alors pas s'empêcher de se demander ce que pense le personnage, quel est son état d'esprit, en particulier celui de Brune, souvent indéchiffrable. Elle réalise de nombreuses planches ou cases mémorables : le regard en vue subjective des hommes dans la rue, l'appartement très propre d'Alex, la reprographie de la couverture de Patrick Dewaere : À part ça la vie est belle (2021) par Hrachyan et Laurent-Frédéric Bollée qu'Alex prête à Brune, les gestes déplacés et timides d'Alex, la dalle des Olympiades dans le treizième arrondissement de Paris, la voiture qui roule plusieurs cases durant pour s'éloigner de Paris, le regard d'une chouette dans un arbre la nuit, le sourire chaste et timide de Brune, etc.

Le lecteur se retrouve ainsi dans un état d'inquiétude qui monte progressivement, se demandant s'il sur-interprète des petits riens insignifiants, ou si au contraire il ne prend pas la mesure de ce qui est train de se passer. Il essaye de se faire une idée en se fixant sur les réactions de Brune, mais celle-ci est une jeune femme calme et posée, s'exprimant avec peu de mots, n'extériorisant que peu ses émotions. Dans l'instant et avec le recul, il s'avère très difficile de savoir ce qu'elle ressent, et elle réagit le plus souvent avec calme et posément. D'un côté, elle est rebutée par les avances insistantes d'Alex, puis d'un autre jeune homme qui voient tous les deux en elle une partenaire sexuelle. le second lui indique même explicitement qu'il ne croit pas en l'amitié entre un homme et une femme. Ça n'existe pas. D'un autre côté, il dit encore qu'il estime qu'elle l'a bien cherché, et que ça n'arrive qu'à elle, comme si quelque chose de conscient ou d'inconscient dans le comportement de Brune pourrait être interprété comme des signaux de disponibilité sexuelle. le lecteur se retrouve devant une autre ambiguïté avec une nouvelle émission de Faites entrer le coupable, cette fois-ci sur des meurtres commis par une femme, avec la façon sensationnaliste de présenter les faits, comme si elle appartenait à la même engeance que les violeurs et tueurs en série. Mais pour avoir vu les faits se dérouler, le lecteur a bien constaté qu'il n'est pas possible de les mettre sur le même plan, que ce n'est pas comparable, ce qui emporte sa conviction sur les responsabilités des uns et des autres dans ce qu'il vient de lire.

Harcèlement de rue ou simple remarque en passant, séduction féminine passive ou comportement masculin harceleur : l'autrice joue admirablement avec les ambiguïtés en s'appuyant sur une narration à forte composante visuelle, conduisant ainsi le lecteur à s'interroger. Il perçoit Brune comme une victime potentielle, et pourtant les faits ne vont pas dans ce sens. La conclusion rétablit les faits et les responsabilités, levant ainsi le doute sur le comportement d'Alex Dubois, de Pacôme Gérard Kulakowski et de Brune Fleury, et sur leur responsabilité personnelle. Éclairant.
Commenter  J’apprécie          342
Club N°55 : BD non sélectionnée
------------------------------------

Une bonne idée, celle de raconter la vie dangereuse d'une femme, la nuit, mais c'est trop lourd, ou trop léger dans le traitement, je ne sais pas...

MR
------------------------------------

J'ai beaucoup aimé ce polar graphique avec une atmosphère oppressante, glaçante qui m'a tenu en haleine.

Le dessin est très épuré, sombre d'autant plus que l'histoire se passe sur une nuit.

Le peu de dialogue permet de se concentrer sur le dessin.

Sophie
------------------------------------

Ambiance thriller bien retranscrite mais l'histoire manque de substance.

Intéressant jeu de couleurs, on sent l'angoisse y transparaître.

Mel
------------------------------------

Hahaha... on dirait un livre créé par des ados en mode étude littéraire....

Je suis désolé pour les féministes mais je trouve ce livre mal scénarisé dans le sens prévisible et de déjà traité et de surcroît beaucoup mieux.

Désolé pour la mauvaise critique.

JH
------------------------------------
Commenter  J’apprécie          380
Brune est une jeune femme séduisante : joli visage, silhouette parfaite, tenue soignée. Alors évidemment, les hommes se retournent sur elle dans la rue, et les plus mufles d'entre eux l'interpellent. Lorsqu'elle se rend à une soirée festive sans son 'amoureux' attitré, elle pense pouvoir compter sur ses meilleurs amis - des mecs costauds - si elle est en difficulté. Mais que croit-elle, l'innocente ?
.
Cet album nous embarque dans une nuit cauchemardesque, violente, pénible, un engrenage infernal.
La 4e de couverture indique que « ce polar sombre (...) soulève avec force et justesse un sujet d'actualité : le droit des femmes à disposer librement de leur corps mais aussi la mise en doute de la parole des victimes. »
.
Je suis dubitative sur la façon dont la jeune femme se comporte avec ses amis 'mâles'
Mes propos sont peut-être malvenus en ce moment, mais en tant qu'ancienne jeune femme, et mère de jeunes adultes des deux sexes, je m'autorise à me poser ces questions, notamment sur mes propres comportements passés.
.
Pour "la mise en doute de la parole des victimes", il est vrai qu'on peut être surpris que cette affaire soit présentée de la même façon que les meurtres d'un serial killer. Mais on connaît les médias racoleurs, il y a de l'argent à gagner avec la pub...
.
Je n'ai été convaincue ni par l'intrigue plutôt simpliste, ni par ses protagonistes sans relief.
J'ai même ri en lisant & relisant cette réplique improbable :
.
Album lu dans le cadre du prix Cezam 2024.
Commenter  J’apprécie          271
Ce roman graphique est sombre, très sombre. Écrit par une femme, il parle du harcèlement que doivent subir les jeunes femmes qui refusent certaines relations.
Brune, une jolie jeune femme, est prise dans un engrenage macabre lorsqu'un ami la raccompagne chez elle après une soirée.
Les nouvelles quotidiennes sont remplies de faits divers concernant les violences faites aux femmes et Brune vit dans ce monde là ou la parole des femmes n'est pas toujours entendue.
Acculée, effrayée, ses choix vont avoir de dramatiques répercussions sur sa vie
Il y a un véritable malaise à la lecture de cette BD et pourtant, elle permet de se poser des questions sur le consentement et le harcèlement.
Le trait, sombre et sobre, souligne le côté atroce du récit.
Commenter  J’apprécie          220


critiques presse (5)
Auracan
27 octobre 2023
Avec un dessin réaliste, des couleurs plutôt sombres, à l’image du récit, le lecteur va se trouver envouté dès les premières pages et n’aura de cesse d’en connaitre la fin, qu’il n’aurait assurément pas imaginée.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
27 octobre 2023
Avec "Une nuit" avec toi, Maran Hrachyan propose un polar psychologique abouti qui explore l’ambigüité du moment où la victime peut devenir coupable et ce avec une esthétique épurée et une maitrise graphique qui surprennent pour un tout premier album....
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
04 octobre 2023
"Une Nuit avec toi" pourrait être la chronique d’un fait-divers extrême, noir, violent mais aussi d’un crime dont la victime ne serait pas obligatoirement celle que l’on croit. Ambiguïté pure et dure, balade mortelle et manipulations diverses.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
LeMonde
03 octobre 2023
Une esthétique puissante se dégage de ce thriller féministe situé en partie au milieu de l’architecture angoissante du quartier des Olympiades.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BDZoom
25 septembre 2023
Interrogeant le regard des hommes sur les femmes, l’écriture de cette histoire a aussi la particularité de poser une certaine ambivalence autour de Brune : une construction qui laissera chacun se faire son jugement sur les motivations de l’héroïne.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Denis Palmier, jeune homme beau, séduisant, habillé soigneusement, un homme qui sait plaire aux femmes. Selon la police, cet homme a violé 22 femmes, dont 15 tuées et dépecées. C’était il y a plus de 20 ans, entre 1991 et 1997. Les femmes avaient toutes entre 20 et 35 ans et toujours le même profil ; grandes, fines, cheveux bruns. Abandonnant les corps dans des locaux poubelles, il en gagna son surnom : Dépeceur de poubelles ! Il est accusé de viols, de meurtres avec préméditation, et d’outrages à cadavres. Jugé en décembre 2001, il est condamné à la prison à perpétuité. Mais remontons le temps : le 25 juin 1992, la concierge d’un immeuble parisien, en sortant les poubelles, aperçoit un sac suspect, déchirant et laissant échapper du sang. Elle y fait une découverte macabre : une main humaine. Terrifiée, elle appelle la police. Les enquêteurs découvrent le corps d’une femme, coupé en morceaux et distribué dans différents sacs. Les morceaux sont sectionnés au couteau et à la scie. En ouvrant le sac, j’ai vu une main et du sang partout ! J’ai hurlé pour appeler mon mari. J’étais terrifiée, je n’ai pas…
Commenter  J’apprécie          30
Tu es allée chez lui, personne ne t’a obligée ! Tu croyais quoi ? Que tu allais dans son appart, tranquille, comme ça, vers minuit, en mode pote ? Qu’est-ce que tu faisais avec lui ? Arrête de me prendre pour un con ! Si tu ne voulais pas, tu pouvais simplement dire non ! Tu l’as bien cherché et ce n’est pas la première fois. Ça n’arrive qu’à toi en plus !! tu es allée chez ce mec vers minuit, ton copain n’était même pas au courant. Et au fait pourquoi c’est pas lui que tu as appelé à l’aide ? Hein ? Parce que tu savais très bien que tu n’étais pas irréprochable… Ou peut-être parce que tu sais qu’il n’a pas de couilles ?
Commenter  J’apprécie          60
Écoute Brune… Je dois te dire un truc… Je suis prêt à t’aider mais je ne veux en aucun cas risquer de me faire prendre. Je veux que personne ne sache que j’étais avec toi. Ni ton copain, ni aucun de tes amis. Il faut que tu effaces mon appel, je ne suis pas avec toi, je ne connais rien de cette histoire.
Commenter  J’apprécie          60
Tu savais très bien ce que je ressentais pour toi. J'ai toujours été là !
Commenter  J’apprécie          260
Je veux savoir : si tu n'avais pas de copain, tu sortirais avec moi ?
Commenter  J’apprécie          210

Lire un extrait
Videos de Maran Hrachyan (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maran Hrachyan
*Rediffusion du live du 27 janvier 2024 sur la chaîne Twitch de Glénat et de Ultia*
Du mercredi 24 au samedi 27 janvier 2024, Ultia vous fait vivre le Festival International de la BD d'Angoulême en direct sur Twitch. Présentation du stand, interview d'auteurs.ices et de dessinateurs.rices, visites d'expositions, tutos dessins...
Au programme de cette vidéo : Rencontre avec Maran Hrachyan pour la BD Une nuit avec toi. Découvrez la BD Une nuit avec toi : https://www.glenat.com/1000-feuilles/une-nuit-avec-toi-9782344050743
Brune est une jeune parisienne qui croise souvent le regard des hommes se retournant sur son passage. Un soir, en rentrant de soirée, un copain lui propose de la déposer en voiture. Elle accepte. Que faire quand il devient insistant ? Brune n'a pas le temps de réfléchir quand elle se retrouve acculée. Prise au piège, elle ne sait pas comment s'en sortir… Ce sera le début d'une longue nuit d'angoisse. Avec un cadavre sur les bras, affolée, la jeune femme se retrouvera dans une course nocturne pour dissimuler le corps ce qui la précipitera dans un engrenage macabre. Des retournements de situations aussi inattendus qu'invraisemblables rythment ce récit puissant et engagé qui nous interpelle et ouvre le débat. Ce polar sombre qui se meut en thriller oppressant et nous rappelle After Hours soulève avec force et justesse un sujet d'actualité : le droit des femmes à disposer librement de leur corps mais aussi la mise en doute de la parole des victimes. Dans un style épuré et terriblement efficace Maran Hrachyan (Patrick Dewaere - 2021) déploie son talent à travers ce récit étonnant qui nous laisse entrevoir les mécanismes insidieux de la culpabilité et de la violence réprimée. À lire absolument.
LA CHAÎNE TWITCH DE GLÉNAT : https://www.twitch.tv/glenatlive LA CHAÎNE TWITCH D'ULTIA : https://www.twitch.tv/ultia
*********************
Nos réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/GlenatBD/ Instagram : https://www.instagram.com/Glenatbd/ Twitter : https://twitter.com/GlenatBD TikTok : https://www.tiktok.com/@glenatbd
+ Lire la suite
autres livres classés : Littérature arménienneVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus

Lecteurs (167) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..