Alain Accardo s’interroge sur l’évolution de la profession journalistique. Son but est de comprendre et d’expliquer la « soumission » d’une majorité de journalistes aux pratiques et invectives des médias, massivement soumis à une logique économique libérale.
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La représentation médiatique du monde, telle qu’elle est fabriquée quotidiennement par les journalistes, ne montre pas ce qu’est effectivement la réalité mais ce que les classes dirigeantes et possédantes croient qu’elle est, souhaitent qu’elle soit ou redoutent qu’elle devienne. Autrement dit, les médias dominants et leurs personnels ne sont plus que les instruments de propagande, plus ou moins consentants et zélés, dont la classe dominante a besoin pour assurer son hégémonie.
Avec le décentrement à Bruxelles du véritable pouvoir de décision, la notion même de "souveraineté nationale" s'est vidée de l'essentiel de son contenu et les Etats européens occidentaux, qui ne cessent de donner urbi et orbi des leçons de démocratie, ont réussi le tour de force de devenir - les observateurs sérieux en conviennent - des démocraties sans peuple.