C'est un recueil de conte, inspiré à la fois des croyances populaires du royaume du Dahomey et du vaudou. J'ai reçu ce livre en cadeau de la part de mes filles. Je connais un peu ce petit pays africain, qui semble suspendu au-dessus de l'Atlantique, accroché au continent comme un fruit à son arbre pour y avoir plusieurs fois fait de la coopération. J'en garde encore un excellent souvenir et de nombreux amis béninois. le vaudou est toujours une tradition et une croyance vivace dans ce pays qui ce veut oecuménique et qui compte encore bon nombre d'animistes. Il y a même un jour férié consacré au vaudou.
Le grand mérite de ce livre est qu'il mémorise un patrimoine essentiellement orale, donc fragile. le hibou, rapace nocturne n'est malheureusement pas, dans la croyance populaire, un oiseau de bon augure. Au Bénin, dans les contes, il est annonciateur de mort, rarement d'espoir. Dès les premiers contes, je me suis laisser porter par le charme des historiettes. Mais les lire d'une traite, le livre devient lassant. Je pense qu'il aurait fallut que de temps à autre, je ponctionne un chapitre entre d'autres lectures. J'ai souvent le même sentiment quand je lis un recueil. Dans l'ensemble, si vous êtes, comme moi, un amoureux inconditionnel de l'Afrique, ce petit livre vous paraîtra intéressant, sinon, il risquera d'être vite lassant.
Commenter  J’apprécie         100
D'autres jours se donnèrent la main pour accrocher des mois qui enlacèrent d'autres années