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EAN : 9781021005366
Tallandier (02/10/2014)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Comment Adolf Hitler a-t-il pu, pendant plus de vingt ans, marquer de son emprise le peuple allemand ? Sa doctrine, martelée dans ses écrits et ses discours, était indigente. Mais il exerçait sur les foules un pouvoir presque « magique » qui puisait son inspiration dans les mythes et les rites des sociétés secrètes.

Avec les principaux fondateurs du parti nazi, Adolf Hitler appartenait à la Société de Thulé, une redoutable confrérie à laquelle Rudolf ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je critique ici l'ouvrage édité en 1969.
Cet essai tente d'expliquer les sources du nazisme et les symbolismes sur lesquels s'est construit ce mouvement. Sa lecture nécessite d'avoir certaines notions historiques.
De plus, ce livre offre des informations plutôt fragmentées. Les propos sont parfois un peu confus à cause d'un manque d'approfondissement des explications.

Néanmoins, je ne sais pas si toutes les informations données par l'auteur sont vraies mais elles sont parfois pertinentes. Un autre point positif : l'annexe iconographique plutôt riche. Bien que les légendes manquent de précision quant à la provenance des documents.

C'est un livre intéressant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le "délire diffus" des chefs nazis ne doit pas faire oublier, en effet, son efficacité quotidienne dans le domaine de la propagande politique, ni son utilisation par des groupes d'intérêts économiques. Hitler s'est prononcé clairement sur le premier point dans Mein Kampf: "La faculté d'assimilation de la masse, dit-il, n'est que très restreinte et son entendement, petit; par contre, son manque de mémoire est grand. Donc toute propagande efficace doit se limiter à des points forts peu nombreux, et les faire valoir à coups de formules stéréotypées aussi longtemps qu'il le faudra, pour que le dernier des auditeurs soit à même de saisir l'idée... La grande masse d'un peuple ne se compose ni de professeurs ni de diplomates. Elle est peu accessible aux idées abstraites. Par contre, on l'empoignera plus facilement dans le domaine des sentiments, et c'est là que se trouve les ressorts secrets de ses réactions, soit positives, soit négatives... Dans tous les temps, la force qui a mis en mouvement sur cette terre les révolutions les plus violentes a résidé bien moins dans la proclamation d'une idée scientifique qui s'emparait des foules que dans un fanatisme animateur et dans une véritable hystérie qui les emballait follement."

[p12]
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De ce point de vue, on doit rappeler, au risque de ne plaire à personne, que Hitler fut nommé le « Christ allemand » aussi souvent que l'« Antichrist ». W. Hofer cite, par exemple, ce texte d'une dictée à l'école communale : « Jésus et Hitler » :
« Tel Jésus libéra les hommes du péché et de l'enfer, Hitler sauva le peuple allemand de sa perte : Jésus et Hitler furent persécutés, mais tandis que Jésus fut crucifié, Hitler fut nommé chancelier du Reich. Alors que les disciples de Jésus renièrent et abandonnèrent leur maître, les seize camarades tombèrent pour leur Führer. Les Apôtres achevèrent l'oeuvre de leur Seigneur. Nous espérons que Hitler pourra accomplir son œuvre lui-même. Jésus construisait pour le ciel ; Hitler, pour la terre allemande. »
Dans un ouvrage récent, l'historien Friedrich Heer signale que certains milieux catholiques espagnols s'obstinent à considérer Hitler comme un saint qui s'est sacrifié pour la cause sacrée de la défense de l’Église et que l'on prie afin d'obtenir son intercession et sa protection contre la « subversion diabolique du communisme. ».

[p14]
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Quelques mois après l'avènement de Guillaume d'Orange, le philosophe Locke publiait, en 1689, sa célèbre Lettre sur la tolérance, affirmant, notamment :
« Que la tolérance en faveur de ceux qui diffèrent des autres en matière de religion est si conforme à l’Évangile de Jésus-Christ et au sens commun de tous les hommes, qu'on peut regarder comme une chose monstrueuse qu'il y ait des gens assez aveugles pour n'en pas voir la nécessité et l'avantage au milieu de tant de lumière qui les environne...
 » Qu'il n'y a au monde aucun homme, aucune Église, ni aucun État, qui ait le droit, sous prétexte de religion, d'envahir les biens d'un autre, ni de le dépouiller de ses avantages temporels...
 » Qu'il n'y a personne qui puisse croire que ce soit par charité, amour et bienveillance qu'un homme fasse expirer au milieu des tourments son semblable, dont il souhaite ardemment le salut. »

[p94]
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En réalité, il faut toujours penser au pluriel et non pas au singulier. Il y a des christianismes, des rationalismes, des marxismes, des capitalismes, des « maçonnismes », parce qu'il y a des hommes et non pas l'homme, cette creuse abstraction.

[p106]
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Le plus grand danger qui menace une nation n'est pas le désordre, c'est l'ordre à tout prix et par n'importe quel moyen.

[p71]
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