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sur 971 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En 1928,Vicente,fuit son pays : la Pologne ,pour s'exiler en Argentine, préssentant ce qui va se passer,il abandonne sa mère, son frère et sa soeur.
En Argentine à Buenos Aires ,il rencontre Rosita qui deviendra sa femme ,et ils auront quatre enfants.
Il retrouvera aussi deux amis de jeunesse exilés comme lui: Ariel et Sammy.
Vicente et Rosita ,grâce aux parents de celle-ci ,vivent dans l'aisance .Le père de Rosita tient un magasin de meubles que reprendra par la suite Vicente.L économie de l'Argentine se porte bien contrairement à l'Europe qui est en pleine crise économique.
Vicente reçoit peu de nouvelles de sa famille et de son côté en donne peu, ils vivent dans un bonheur parfait,il insistera auprès des siens pour les faire venir en Argentine mais ceux-ci refuseront.
Et puis de mauvaises nouvelles arriveront très tardivement,ou on y parle de ghetto,où la solution finale est entrevue;Vicente et ses amis lisent différents journaux mais contrairement a Vicente eux, ont leur parents a côté d'eux.
Vicente est seul,et les rares lettres de sa mère sont alarmistes.
À partir de ce moment, il va s'enfoncer dans un silence de plus en plus pesant: Ne plus savoir,Ne plus penser,et essayer d'oublier vont être ses objectifs,
Il s'éloigne de sa femme,de ses enfants,se réfugie dans le poker,au casino et y perd des fortunes.
C'est un sentiment de honte ,de culpabilité, d'impuissance,qui le ronge,jour après jour,il "descend" inexorablement dans un mutisme dévastateur,totalement coupé de la réalité,agissant par automatisme.D'où le titre:Le ghetto intérieur.
Ni sa femme qui l'adore,ni ses enfants ne parviendront à lui faire retrouver sa joie de vivre .
Une très belle histoire ,vraie puisque l'auteur parle de ses grands-parents.Un témoignage aussi,puisqu'à travers la vie de Vicente ,on voit la montée du nazisme et les méthodes appliquées pour ce que les nazis ont appelé: La solution finale.
C'est un livre dur ,c'est vrai mais qui retrace bien cette période de l'histoire,et ce décalage, entre l'argentine .où il fait bon vivre,et le contraste avec l'Europe en guerre m'a beaucoup plu.
Étant moi-même ,fille de déporté, ce livre m'a beaucoup touché, car nous portons dans nos gènes,malgré tout,une partie de cette page d'histoire qui,si ,depuis ,beaucoup de pages ont été tournées, il ne faut pas oublier.⭐⭐⭐⭐
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Qu'aurais-je fait ? Qu'aurais-je ressenti ? Qui aurais-je été ? Et comment cela fut-il possible? Ce sont toujours les mêmes questions. Et c'est toujours la même absence de réponse. Je reste sans réponse car je ne parviens pas à expliquer la haine que les Hommes peuvent éprouver. Comment ? Pourquoi ? Je ne comprends pas car la haine échappe à la raison. Elle la fuit, l'esquive, s'en libère en implantant ses racines dans un dehors impénétrable, insaisissable. D'où vient la haine de l'Autre ? La haine se nourrit de la raison pour se justifier et se renforcer mais elle émerge hors d'elle. Où exactement ? Qui le sait ? Seule l'amour - de soi, des autres, des Hommes et plus largement de l'humanité - résiste à la haine mais quand il n'est plus ? Quand il se fait rare ? Comment s'en sort-on ?

En lisant Santiago H. Amigorena, je me suis demandée ce que j'aurais fait moi à la place de son grand-père. Dans quel état me serais-je retrouvée ? Anéantie, meurtrie, forcément. Mais après ? Me serais-je, comme lui, emmurée dans un silence ? Me serais-je retirée de la vie ? Aurais-je fini par y mettre un terme ? Les Nazis ont tué, par milliers, par millions. Ils ont anéanti, détruit, exterminé. Et ils ont meurtri à jamais celles et ceux qui sont restés en vie. Dans quel état se retrouvent ceux-là ? La littérature est là pour nous raconter mais elle ne suffit malheureusement pas pour empêcher car les Hommes sont ce qu'ils sont, capables du pire comme du meilleur. Et ils ne savent pas tant qu'ils n'ont pas vécus, éprouvés. Autant dire que la haine a encore un bel avenir devant elle.

Mais revenons à ce livre ; nécessaire forcément comme tous les livres qui parlent de la violence du monde. Il y a dans ses pages un désespoir, une culpabilité, une disparition progressive. Il y a un homme qui se retire du monde car ce monde le prive de sa beauté. Il y a un homme qui meurt car il perd beaucoup. C'est triste, forcément. C'est tragique, indubitablement. C'est un drame, véritablement. Bémol, toutefois. J'aurais aimé que l'auteur, puisqu'il parle de ghetto intérieur, montre avec plus de précisions encore le cheminement qui amène un homme à épouser le silence éternel. Que ressent-on concrètement ? Que se passe-t-il au plus profond de soi ? Pourquoi continue-t-on à vivre si la vie a perdu de sa beauté et de son goût ? Qu'est-ce qui nous maintient encore en vie si cette vie n'est plus que tristesse infinie ? J'aurais voulu que l'auteur aille plus loin encore dans sa démarche mais aurait-il pu le faire ? Peut-il vraiment savoir lui qui n'a pas connu la seconde guerre mondiale, qui n'a pas vraiment connu son grand-père ? Peut-il ?
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Santiago H. Amigorena nous propose d'écouter, en silence, celui de trois générations. Avec des sommets de pure terreur, les cauchemars de la mémoire s'engluent dans le récit historique et les répétitions troublantes, nous enfermant entre ces quatre murs.
Cadenassé entre honte et réminiscences, le protagoniste se trouve seul face à un terrible dilemme : le mutisme contre le souvenir, la culpabilité imminente face à l'amnésie éternelle, nommer le crime ou en oublier les victimes.
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En 1929, Vicente jeune juif polonais s'enfuit de cette Pologne dure et triste où l'ombre d'Hitler plane déjà en laissant derrière lui sa mère et ses frère et soeur. Il va se faire une vie meilleure en Argentine . Bien intégré avec une famille et une situation il n'a pas très envie de se souvenir de son passé. Il ne s'est jamais senti juif, pas plus polonais qu'allemand ou maintenant argentin . C'est un homme élégant, sympathique mais « hors sol », peu de choses l'atteignent et il se renseigne peu sur son pays, les journaux parlent rarement des horreurs qui commencent à émerger en Europe.. Une lettre
de sa mère va le choquer profondément mais au lieu de réagir il va s'enfoncer progressivement dans un mutisme total ne faisant part à personne de ses sentiments, de sa culpabilité. Il lit peu les journaux mais la réalité explose aux yeux de tous et il refuse de mettre des mots, des images, celles de sa mère décharnée allant à l'abattoir.
Incapable d'affronter la réalité, il va peu à peu « disparaître «  étouffé par sa culpabilité et l'impensable devenu réalité.. il ne sortira pas de ce silence abyssal.
Je crois qu'aucun livre ne m'a fait voir aussi crûment le déroulement des atrocités jusqu'à la solution finale.
Heureusement, les arrières petits-enfants feront naître un espoir en comprenant avec le recul du temps ce qui s'est réellement passé en Europe et vont comprendre aussi le destin de cet arrière grand-père devenu fantôme.
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Un livre bien particulier que celui-ci, qui m'a à la fois touchée tout en me laissant un sentiment d'inachevé…

Je n'avais jamais lu auparavant de livres de Santiago H. Amigorena, dont les trois titres de ses romans précédents me laissent euh… pantoise : Une enfance laconique, Une jeunesse aphone ou encore Une adolescence taciturne. Comme ça, de prime abord, on peut être tenté de se dire que le type ne va pas fort ! Après quelques recherches sur lui, j'ai appris que son thème de prédilection était le silence, ce qui se confirme avec le ghetto intérieur qui porte incroyablement bien son titre. J'ai également appris qu'il s'agissait d'un Argentin vivant en France, scénariste et réalisateur de films (il a écrit le péril jeune de Klapisch quand même !) et qu'en plus il est le père des enfants de Julie Gayet (j'aime les infos people).

Cet opus relate l'histoire du grand-père de l'écrivain : Vicente Rosenberg.
Vicente est un polonais juif exilé en Argentine en 1928 pour vivre sa vie, se couper de l'armée polonaise et de sa mère décrite à ce moment-là comme un poil étouffante. Arrivé en Argentine, il découvre la liberté, l'espagnol, la suavité de l'Amérique Latine. Tout roule pour lui, il se fait des amis, rencontre Rosita (une juive de l'Est également dont les parents sont aussi émigrés, mais née en Argentine), a plusieurs enfants, reprend le magasin du beau-père. Il est heureux.

Mais voilà, à partir des années 30, en Europe, fascisme et nazisme gagnent en importance. Suivant cela au début du coin de l'oeil, Vicente vit un calvaire d'exilé découvrant année après année, mois après mois, que sa famille restée en Pologne vit l'horreur, d'abord enfermée dans le ghetto de Varsovie, puis en route vers les camps…

C'est évidemment un livre tragique dont on connaît la fin. Donc je ne vous apprends rien. Ce qui est très bien traité, c'est l'enfer des proches éloignés qui comprennent qu'il se passe quelque chose de très grave sans savoir quoi réellement (car le reste du monde ne savait qu'assez peu l'ampleur des évènements), et sans pouvoir avoir de nouvelles. Vicente culpabilise énormément d'être parti, de ne pas être avec sa mère, mais aussi de ne pas l'avoir fait venir en Argentine, comme l'ont fait certains de ses amis polonais émigrés avec leurs parents, parce que dans le fond il ne voulait pas vivre avec sa mère, l'avoir dans la même ville pendant ses années de bonheur. Cette culpabilité va le tuer à petit feu : d'un homme gai et joyeux, il devient prisonnier d'un silence inédit, rongé par sa culpabilité et sa peur, laissant femme et enfants complètement paumés devant cet homme qui ne répond plus à rien ni de rien.

Un livre franchement dur donc, mais qui donne à voir ce que l'on connait moins : la culpabilité de ceux qui restent, qui ont réussi à sauver leur vie, parfois au détriment de leurs proches. Mais aussi évidemment les répercussions, encore présentes, de la Shoah qui n'a jamais que 70 ans et qui continue de ruiner des générations entières survivantes, ou proches de survivants.

Mais j'ai un sentiment d'inachevé car le livre se termine sur la fin de la guerre, mais sans savoir réellement ce que vit Vincente après, une fois qu'il comprend et découvre l'horreur de la vérité. Or l'auteur a tellement invité le lecteur à suivre ce chagrin, cette déperdition, que terminer ainsi, c'est un peu nous laisser sur la touche.


Jo la Frite

Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Depuis 1928, Vicente Rosenberg a quitté la Pologne pour l'Argentine. Loin de sa famille, il a décidé de s'affranchir de sa mère et de construire sa propre vie. Il a rencontré Rosita avec qui il a eu trois enfants. Marchand de meubles à Buenos Aires, son quotidien est bien éloigné de son ancienne vie.

Vicente commence à recevoir des lettres alarmantes de sa mère restée à Varsovie en plein coeur d'une Europe plongée dans la seconde Guerre Mondiale. A mesure qu'il reçoit ces courriers inquiétants et perçoit les conditions de vie de sa mère, l'angoisse monte.

Une culpabilité immense commence à prendre possession de lui et Vicente s'emmure dans le silence. Ce mutisme devient son unique refuge pour vaincre son impuissance grandissante.

Entre réflexion sur la force de la culpabilité, le poids de l'identité et de l'exil, cette lecture m'a beaucoup marquée. Porté par une plume vive et sobre, je recommande ce roman douloureux et poignant.
Lien : https://memoiresdelivres.wor..
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Vicente, juif-polonais ou polonais-juif, vit en Argentine avec sa femme et ses trois enfants. Ils sont gais et insouciants.
Il n'a pas réussi à convaincre sa mère de le rejoindre ; elle ne pouvait pas abandonner sa fille exilée en Russie et son autre fils, médecin, qui aide ses compatriotes.
Et la guerre arrive avec ses nouvelles lointaines, peu fiables. Comment croire à ce qu'on lit alors que la communauté internationale ne s'émeut pas ?
Mais lui commence à douter, les rares lettres de sa mère son terribles ; le font vaciller.
Alors il s'enferme dans son ghetto intérieur, il devient mutique.
Un livre sur la culpabilité, sur les origines, sur la religion, sur l'incapacité à venir en aide.
L'écriture est fluide, la rythme lent avec quelques longueurs.
Un roman agréable à lire mais une petite déception car je m'attendais à une envolée d'émotions au regard des critiques dithyrambiques que ce roman a reçu.
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Si vous voulez vous faire une idée du Ghetto Intérieur de Santiago H. Amigorena (éd. POL), ce roman très remarqué lors de la dernière rentrée littéraire, évitez de vous référer au 4e de couverture, pour le moins aride. Il est vrai que la prestigieuse maison littéraire – comme beaucoup de ses consoeurs – n'a jamais été très inspirée pour ses textes de présentation – du moins, lorsqu'elle en proposait.
Le Ghetto intérieur est le récit poignant du silence de Vicente Rosenberg, le grand-père de l'auteur, immigré en Argentine dans les années 20. Alors que cet homme originaire de Pologne a trouvé en Amérique du Sud une nouvelle vie – une femme, Rosita, avec qui il aura deux enfants, un emploi à responsabilités, des amis immigrés comme lui et une nouvelle patrie – sa conscience est resté dans son pays d'origine et sa famille juive.
Le roman de Santiago H. Amigorena démarre en septembre 1940, lorsque la seconde guerre mondiale fait déjà rage, le point de départ du cauchemar juif. Vicente Rosenberg se renseigne sur les nouvelles dans son pays, de plus en plus rempli d'angoisse pour ce qui s'y passe, et en particulier pour sa mère qu'il n'a pas su convaincre de l'accompagner en Argentine. de mois en mois, la réalité de ce qui se passe dans la Pologne en guerre rattrape cet homme exilé à des milliers de kilomètres : "Comme tous les Juifs, Vicente avait pensé qu'il était beaucoup de choses jusqu'à ce que les nazis lui démontrent que ce qui le définissait était une seule chose : être juif."
La grande force de ce court récit familial est de parler de la manière dont cet homme va vivre son isolement loin de sa mère et de son pays natal. Santiago H. Amigorena ponctue son livre de passages sur la Solution Finale, auxquels répond l'incapacité de Vicente de se confier ne serait-ce qu'à sa femme : "Il voulait parler, mais, prisonnier du ghetto de son silence, il ne pouvait pas parler. Il ne savait plus."
Face à l'indicible, désespéré et démuni ("Brutalement, à ce moment-là, Vicente était devenu étranger à lui-même. Il était devenu un autre, un autre vide de sens, vide d'espoir, vide d'avenir"), cet immigré juif va peu à peu s'enfermer dans un insupportable silence ("Il voulait parler, mais prisonnier du ghetto de son silence, il ne pouvait pas parler. Il ne savait plus"), que l'auteur a choisi de mettre fin : "J'aime à penser que Vicente et Rosita vivent en moi, et qu'ils vivront toujours lorsque moi-même je ne vivrai plus."
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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𝐑é𝐬𝐮𝐦é :

Vincento est un jeune homme qui a fui Varsovie et s'est installé à Buenos Aires pour construire sa vie.
Le récit se déroule dans les années 40, sa mère et sa fratrie sont restés à Varsovie.
Petit à petit il devine un peu la vie qu'ils mènent dans le ghetto de Varsovie puis au camps de Treblinka, ne pouvant et ne voulant connaître la réalité.
Au fur et à mesure, les questions et la culpabilité vont l'envahir au point qu'il ne s'autorise plus à vivre sa vie.

𝐀𝐯𝐢𝐬 :
Ce livre est très difficile et évoque e les horreurs vécues par les Juifs Polonais pendant la seconde guerre mondiale.

Le fait que le narrateur soit un homme exilé est très intéressant. Jusqu'où la tragédie de ce qui se déroule dans son pays va l'affecter et le détruire de l'intérieur.

J'ai beaucoup aimé la manière dont est lu cet audiobook. Bien que le sujet soit lourd et qu'il s'agisse essentiellement d'un récit à la première personne, Eric Caravaca sait rendre la lecture vivante.

Un livre à écouter et à lire.
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La question sur ce qu'est la judaïté n'a pas de réponse satisfaisante. Selon que l'on soit intérieur ou extérieur à cette appartenance, nous avons vis à vis de l'existence même de, comment l'appeler, la diaspora juive, la raison d'être de la dispersion, nous avons une lecture mal avisée. Je suis gêné aux entournures à l'idée d'évoquer le sort de millions de personnes dont le reste de l'humanité n'a eu que faire jusqu'à la découverte bien réelle des camps de la mort. La publication dans les journaux anglo-saxons de témoignages sur ceux-ci, pendant la guerre, ne suscita pas l'émoi et la prise de conscience qui habitent aujourd'hui l'ensemble du monde occidental. le silence pathologique du personnage principal en dit long sur l'impossible culpabilité, sur la vacuité d'une vie marquée sous le sceau de l'infamie. Vous saviez, vous aviez des doutes et vous n'avez rien fait, et pourquoi, si ce n'est par pur égoïsme. Il est un peu facile ensuite de se dédouaner par un travail de mémoire, sorte de psychanalyse qui évacue la honte originelle.
Oui, votre grand père est parti en Amérique du Sud. Il a laissé sa mère, son frère et n'est pas revenu pour les chercher et les protéger quand il était encore temps. Il avait trouvé le bonheur, matériel et affectif, qu'en a-t-il fait. Ce n'était pas une "grande âme". Des millions d'êtres vivent et meurent sans avoir eu à confronter leur humanité ou leur courage à une quelconque épreuve qui magnifie ou détruit celle ou celui qui la rencontre. L'on reconnaît la vraie nature d'un individu à son attitude lors de circonstances exceptionnelles. Cet homme a eu à vivre une épreuve insurmontable pour lui, un être faible, mais qui sommes-nous pour dire ce que nous aurions fait à sa place. La lâcheté collective a précédé ce petit bout de manque de conscience individuelle. Que le petit-fils prenne le sujet à bras le corps est tout à son honneur, toutefois, la rédemption n'est pas d'actualité, L Histoire actuelle n'honore pas plus l'espèce humaine. La mauvaise conscience de l'humanité a donné à la judaïté son territoire, un état dont on taira les exactions, qui n'honorent pas la mémoire de leurs aînés.
Je vous le dis, d'autres génocides ont eu lieu, à plus ou moins grande échelle, il est à espérer que d'autres petits-enfants participent au devoir de mémoire sans chercher à exempter les acteurs et spectateurs de toute responsabilité.
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