Les droits imprescriptibles
du lecteur
Le droit de ne pas lire.
Vous avez le droit de ne pas lire
Cicéron et ses aventures de banlieue mais pas que… Cependant vous allez priver vos zygomatiques de gymnastique.
Le droit de sauter des pages.
Sauter, sauter ! Comme c'est vite dit. C'est un exercice où nos compères excellent si je crois ce que j'ai lu, donc pauvre diable vous risquez de ne pas assister aux scènes les plus croustillantes, il n'y a pas que Vaness' qui vaut le détour. Les Bretonnes sont comment dire… Lisez, vous verrez !
Le droit de ne pas finir un livre.
Vous faites ce que vous voulez mais l'auteur vous a concocté une intrigue aux petits « bulots ».
Le droit de relire.
Parfois indispensable, si vous vous êtes laissé distraire, par les péripéties annexes à l'intrigue.
Le droit de lire n'importe quoi.
Pour une fois que vous n'avez pas n'importe quoi entre les mains, profitez-en pour réviser vos drôles de mots : néologismes, anagrammes, palindromes, calembours, contrepèteries etc. Votre niveau de français s'en trouvera nettement amélioré.
Le droit au bovarysme
Je ne suis pas méchante, je vous explique : c'est une maladie textuellement transmissible, vous courez le risque de vous prendre pour l'un des personnages.
Faites le bon choix pour ne pas vous ennuyer. Attention !
Le droit de lire n'importe où.
Bien évidemment lisez où vous voulez, avec qui vous voulez, mais : lisez !
Le droit de grappiller.
Vous auriez raison, prendre de-ci, de-là. Butinez, il n'y a que ça de vrai.
Le droit de lire à haute voix.
Je vous le recommande, car s'il y a des histoires à lire à haute voix, ce sont les aventures de nos énergumènes, évitez les oreilles d'enfants mais vos collègues de bureau, de chantier…devraient absolument pouvoir en profiter.
Le droit de vous taire.
Ben oui, mais ce serait dommage de ne pas parler d'une lecture aussi réjouissante et je pèse mes mots.
Mais à mon avis, vous aurez envie de partager ce qui vous a bien fait rire, et vous rendrez hommage à
Claude Picq alias
Cicéron Angledroit en diffusant votre enthousiasme sur tous les supports consacrés à la « vraie » littérature.
Conclusion : Selon la bible de
Daniel Pennac, je vous ai rappelé tous vos droits de lecteur, mais me direz-vous je ne vous ai rien dévoilé de l'histoire.
C'est le petit numéro 10, je suis une fidèle depuis le 1, pour les esprits chagrins qui me reprochent parfois de faire trop de pub aux uns et pas assez aux autres, ils seront satisfaits. Si vous voulez en savoir plus (et j'ai fait cet exercice périlleux dans ce but précisément) LISEZ !
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 8 avril 2019