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2,68

sur 330 notes
C.Angot. Je pense à une de ses apparitions chez Ardisson, je pense a son homme et aux diverses critiques.
Je le suis retrouvé avec ce roman entre les mains en me demandant ce que j'allais en faire. Je suis allée sur Babelio lire les critiques des babelionautes. Les critiques n'étaient pas favorables (c'est un euphémisme!). Malgré ces avertissements avisés, un brin masochiste, je décide de ma faire ma propre opinion.
Et là, des les premières lignes, je suis sidérée. le style est mauvais ou absent. Je pense qu'elle a du écrire ceci en très peu de temps sans même s'infliger a elle-même une quelconque relecture. Elle sait qu'elle sera lu parce qu'elle s'appelle Angot. J'ai déjà lu des romans assez "hard" et je ne suis pas prude. Mais cette attitude ou ce point de vue doit servir le contenu et là c'est gratuit et vide de sens.
A éviter et ne plus permettre à cette auteure de se moquer de son public en pondant des ouvrages choquants juste pour alimenter sa tirelire.
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L'année où se déroule ces faits n'est pas indiquée, mais au moins deux indices permettent de le situer en 1982: la sortie de la 604 Peugeot et le prix Goncourt pour La vie devant soi d'Émile Ajar (Romain Gary). Avant de lire ce livre, j'en avais abondamment entendu parler et savait donc à quoi m'en tenir quant à la crudité des propos. Comme cela a été souligné, contrairement à son roman L'Inceste (que je n'ai pas lu), Christine Angot a choisi de mettre son récit à la troisième personne et non pas à la première, ce qui permet malgré tout de prendre du recul… sans rien enlever à l'inceste, à la violence du père et à la soumission de la fille. le lecteur reste néanmois dans une situation de voyeurisme, comme complice du père, impuissant à aider la jeune fille.
Lien : http://vdujardin.com/blog/ar..
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Passez votre chemin ce livre est racoleur sans intérêt
Comment peut on écrire de tels romans et les publier?
J avais bien aimé certains livres de MMe Angot comme les désaxés mais la c est franchement trop
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Ce livre décrit une expérience innommable: L'Inceste d'une fillepar le père, une expérience destructrice au plus haut point: une utilisation par qui est sensé protéger, aider à grandir...: le père, sensé protéger, se transforme en prédateur pour ses propres besoins....
Pour tous, et encore plus les femmes, c'est extrêmement difficile à lire, à imaginer...
Et quand une femme (comme Angot) a vécu cette horreur, et puis a été capable de la raconter, dans sa crudité, c'est encore plus insupportable..
Car pour nous lecteurs, outre se confronter à ce qui est raconté, ce qui est dificile dans ce livre c'est qu'il n'offre pas d'alternative: pas de condamnation, de pensée a posteriori, de consolation, d'espérance... il nous laisse enfermé dans ce vécu comme une prison, ce qui correspond à ce qui a été vécu par cet enfant..... mais peut-être pas à ce que nous, adultes, dans la reprise réflexive, pouvons en faire....
Car heureusement, la vie donne à l'adulte... parfois... souvent... pas toujours... de nouvelles ouvertures mais pour l'enfant qui vit cela... sans doute pas... sinon plus tard... par l'écriture...
Alors ne jetez pas tant la pierre à Angot....
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ce livre n'a pas sa place dans la rentrée littéraire! qui peut donc l'acheter, abomination, voyeurisme, tout y est abject! faire de son fond de commerce l inceste et la décadence, c'est déplorable! autant pour l'auteur que pour l'éditeur d'ailleurs! sa thérapie a elle certainement, mais au final il n y a rien de littéraire dans son livre, passez votre chemin
heureusement je ne l'ai pas acheté!!!!!
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Il est bien dure de se positionner face à ce roman. le roman reste une claque pour moi. Dure, violent, des termes crus, on y trouve une forme de voyeurisme. le roman n'est pas toujours facile à lire: il y a souvent un trop plein. Il est difficile de lire tous ces détails, de ne rien savoir des personnages, de ne pas comprendre pourquoi cette jeune fille accepte autant cette soumission sexuelle à cet homme.
C'est le premier livre que je lis de l'auteur et j'ai vraiment adoré la forme, son écriture. Cette rentrée littéraire est donc décidément marquée par un thème très dure: la dédophilie, le sexe cru. Après Tigre, Tigre! (que je conseille vivement) et Sex Toy, Angot nous propose un roman trash qui nous laisse un peu pantois. Peut-être totalement génial ou une catastrophe, il n'empêche pas moins que le livre m'a marqué. le débat est ouvert.

Béné
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Dans ce roman, court, Christine Angot traite à nouveau un thème important dans son oeuvre, l'inceste. L'inceste entre un père et sa fille lors d'une semaine de vacances, période souvent propice à la détente et à l'évasion. Dans Une semaine de vacances, Angot attrape, confine le lecteur dans un carcan littéraire. Écrit comme d'une traite, sans souffler, le texte est poignant, tant par la forme que par le contenu - choquant pour certains - exposé au fil des pages.



Jamais, dans Une semaine de vacances, le lecteur n'est prit à parti explicitement. Pourtant, c'est avec beaucoup de froideur que sont présentées des scènes de fellation, de tentatives de pénétration, etc. La parole n'est, de fait, que très peu accordée à la victime; Toujours accaparée par le père. Toutefois, Christine Angot parvient à faire surgir le cri intérieur de cette quasi-enfant avec une subtilité presque mystérieuse. Véritablement poignant, le récit saura très certainement choquer plus d'un lecteur, car Angot pose les choses à plat, déroule les faits.



Néanmoins, le matraquage médiatique accordé à ce roman a peut-être tué le fond intime du livre, la surprise préparée par le titre - banal au demeurant. C'est donc un livre presque austère, où peu de place est accordé à la dérision et à la réflexion. le livre - tout comme l'écriture - agit, sans se questionner, et la psychologie des deux protagonistes révèle un fond littéraire très maîtrisé.



Au fond, Une semaine de vacances pourrait être qualifié ni de bon, ni de mauvais livre. Des choses sont présentées au lecteur, une semaine de vacances presque banale pour les deux personnages est mise sous ses yeux plus ou moins préparés; Mais la lecture ne laissera sans doute aucun regard indifférent. Ce roman renoue avec un réel point de vue sur l'écriture, la création littéraire; Une semaine de vacances est peut-être le meilleur livre de Christine Angot.


Lien : http://actulitteraire.canalb..
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Je ne sais pas trop quoi dire après cette lecture, brève mais intense, dans son genre. C'est autobiographique, une semaine d'abus sexuels vécus par l'auteure, à un âge qui ne nous est pas précisé. Ce qui est le plus choquant pour moi, c'est le discours de ce père à sa fille. Quel chantage affectif monstrueux ! Et ce que ce pédophilie dégage : écoeurant ! Incapable de penser à autre chose qu'à des actes sexuels durant les quelques jours passés ici avec sa fille. Et au moindre refus ou propos qui lui déplaît, il la rembarre "chez elle" (chez sa mère, je suppose). Puis ce discours du "je te prépare pour une meilleure vie amoureuse plus tard"... Bref, un gars complètement à gerber qui explique aussi à sa fille ses aventures avec d'autres femmes et ses critères de comparaison sexuels. Il n'y a pas d'émotions décrites dans ce livre, juste une succession de faits... Je ne sais pas ce qu'il est advenu de cet être abject qui était apparemment un homme respecté, un homme "de la haute". L'auteure de dit pas si elle a porté plainte, on ne sait pas si elle en a parlé à sa mère ou une autre personne... du coup, cette lecture, elle met mal à l'aise de par les faits relatés (surtout qu'on ne sait pas qu'il s'agit d'inceste, au départ, même si on perçoit le côté sale et de domination de la relation directement) mais elle nous laisse avec toutes nos questions quant à sa finalité.
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Un roman aussi court que terrible, captivant et révoltant; excitant et dégoutant. Pourquoi écrire ceci ? Y a t il un fond d'autobiographie ? Qu'est ce que l'autrice veut montrer ? L'emprise de l'homme (est ce d'ailleurs vraiment un homme) sur la jeune fille est délirante, la soumission de la jeune fille est désolante, elle cherche son amour et est prête à tout pour le conserver.
Le dénouement, qui n'en est pas vraiment un, est violent et conclut comme une claque cette courte histoire.
On ne peut que détester cette histoire, mais admirer la façon dont elle est racontée.
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Une lecture cauchemardesque avec la sensation d'être prise dans le tourbillon d'une chasse d'eau dont je ne pouvais plus sortir. Une écriture époustouflante... mais je ne relirai pas ce livre, il m'a fait trop mal.
Je l'ai acheté par hasard, j'ai découvert ici le battage médiatique dont il avait été l'objet.
Je relirai Christine Angot, mais je serai plus prudente sur le choix du sujet.
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