UN LIVRE A METTRE DANS TOUS LES ESPRITS, tellement il déborde de fraîcheur poétique. Nous y trouvons les assises solides d'un ancien Grand Maître du GODF qui a pris une distance certaine avec cette charge et qui en toute humilité, ne veut être qu'un simple Apprenti, mais démontre avec merveille, un maniement exemplaire des outils du Maître lorsqu'il analyse l'Institution GODF.
La sensibilité du poète ressort et nous transporte comme dans un roman, dans un monde fascinant, symbolique et même initiatique. Parfois, à la méthode de
Stéphane Hessel, il deviendrait presque révolutionnaire, il s'indigne, mais encore plus, il pousse à l'action qui produit le mouvement.
Albert Camus l'a fortement enrichi et fort marqué car il y a de la révolte dans ses mots.
René Char ne l'a pas laissé insensible non plus.
Dans ses vives réflexions, il se fait accompagner par des sociologues et des philosophes de renom pour étayer ses sources réflexives, et pas des moindres :
Montaigne,
Montesquieu, Sue, Foucault,
Jankélévitch, Lévy, Barthes,
Comte-Sponville, Morin et bien d'autres.
Au final, nous découvrons, un ancien Grand Maître qui ne se veut qu'apprenti, un médecin reconnu qui s'affirme sociologue, qui passe brillamment du diagnostic de la maladie à celui de la société, puis un essayiste transformant ses mots en poésie menant sur le chemin d'une ascèse toute personnelle.