Hacke-moi si tu peux : Mémoires d'un cyberpirate repenti

Il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce livre. Mais il y a aussi un mais. Je vais essayer de prendre les choses dans l'ordre…

Ce livre est organisé en trois parties. Dans une première partie, on suit le parcours de Florent Curtet de ses 5 ans à ses 18 ans, ou « comment un passionné d'informatique, dont la vie sociale laisse un peu à désirer, peut tomber dans l'illégalité ». Il n'y a évidemment aucun doute : Florent Curtet, fils d'un geek très tôt équipé de matériel informatique, est tombé dedans sans volonté de mal faire. Sans volonté particulière, en réalité. Les petits pas de côté du début ont ouvert des portes et des possibles. Les petits pas de côté sont devenus des bêtises, les bêtises des moyens de se mettre en avant, les moyens de se mettre en avant des arnaques, les arnaques une véritable implication dans des réseaux internationaux.

Cette première partie, c'est donc le récit de comment, sans le voir venir, on peut se piéger tout seul. Mais c'est précisément cette première partie qui me pose question. Elle est certes racontée sans chercher à « romantiser » la situation. Mais on perçoit tout de même, de ci, de là, une trace de « eh, les gars, j'ai quand même fait ça ». Et l'on n'apprend pas grand chose sur ce qu'il faudrait faire pour éviter cela.

Dans une deuxième partie, on suit l'auteur depuis son arrestation jusqu'à sa réadaptation au monde normal, en passant par la prison et le procès. Cette partie-là est intéressante dans la manière dont elle illustre la difficulté qu'il peut y avoir à changer de voie, même si Florent Curtet semble avoir, d'une certaine façon, assez aisément réussi à « switcher », peut être grâce à des capacités de caméléon.

Enfin, dans la troisième partie, c'est la partie de white hat qui est décrite. Pour ceux qui l'ignoreraient, les hackers se divisent en trois groupes, black hats, les chapeaux noirs, sur le versant criminel du hack ; grey hats, qui peuvent avoir des activités éthiques par moments, et non éthiques à d'autres ; white hats, qui se positionnent plutôt du côté de la cyber-défense. Dans cette partie, Florent Curtet décrit la façon dont il est passé du côté lumineux de la force. Là, on voit ce qu'est cette façon d'aborder les choses, mais aussi les dangers que chacun de nous court sur le web.

Bref, trois parties assez inégales dans leur intérêt et même dans leur forme, ce qui me fait sortir de ce livre un peu dans un entre-deux. C'est bien, mais peut-être pas aussi bien que cela aurait pu être…

Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..

Ado passionné d'informatique, il découvre très jeune le piratage informatique : vol de données bancaires, faux billets, shopping de luxe... Florent flambe. Jusqu'à ce que la police l'identifie. Il a tout juste 18 ans, se prépare à passer le bac et tout s'écroule. Ceci est l'histoire d'un hacker repenti. 
Je lis très peu de biographie mais le thème du hacking m'a attirée. Peut-être parce qu'au niveau professionnel, je suis assez sensibilisée au problème. Peut-être parce que je me demande comment j'aurais agi si j'avais su jouer les pirates informatiques. 
Le roman est assez court, construit en plusieurs parties. La première, de l'enfance à l'arrestation est intéressante même si certains points manquent de développement à mon goût. Les parties suivantes nous expliquent les différentes étapes entre la prison et la reconversion... jusqu'à une fin à laquelle je ne m'attendais pas. C'est clair, sans temps mort.C'est passionnant, instructif et accessible à tous. Il n'y a pas de langage informatique, pas besoin d'être un geek pour lire ce roman. Au contraire, c'est un bon moyen de sensibiliser les utilisateurs à la sécurité de leurs mots de passe. Par contre, n'espérez pas apprendre à pirater des données bancaires... le seul tuto est celui du piratage des cartes téléphoniques, ce qui ne sert plus à rien vu que les cabines téléphoniques n'existent plus. 
En bref, un témoignage intéressant, une histoire hors du commun et un sujet d'actualité.

Florent Curtet raconte son histoire de hacker. Tout petit, il s'amuse sur l'ordinateur familial, parvient à modifier des logiciels, puis, il entre dans le Darkweb et détourne des centaines de milliers de dollars avec des fausses cartes bleues. Une erreur commise, et voilà que la police le rattrape : il est arrêté à 17 ans, est envoyé en prison, puis quitte le "côté obscur" et met ses talents au service de la justice.
Dans ce livre, il raconte toute son épopée, en donnant quelques conseils pour ne pas se faire pirater.
C'est très intéressant pour le côté conseils justement, pour ce monde assez inconnu du commun des mortels et les dangers du web.
Je mets toutefois un petit bémol, car l'auteur tourne toujours autour des mêmes choses, et semble avoir un ego assez conséquent. Néanmoins cela reste une lecture intéressante.

Florent, génial et hyperactif, dès l'enfance il s'intéresse à tout ce qui l'entoure. Très vite, il se passionne pour l'informatique et ses failles. Il comprend alors ce qu'il peut en tirer. Il est encore mineur quand il devient un des plus grands hackeurs français. Il est l'un des plus doués et influents dans le milieu. Grisé par la possibilité de se faire de l'argent facile, il engrange une fortune jusqu'à ce qu'à 18 ans il se fasse arrêter.
J'ai aimé l'honnêteté dont Florent fait preuve dans ce livre. Il nous raconte son passé d'enfant harcelé et comment le fait de hacker l'a tiré de sa position de victime. Comment s'est devenu une drogue pour lui. Il avoue la peine qu'il a fait à ses parents avec ses méfaits et fait son mea culpa.
Après un passage en prison, il devient expert en cybercriminalité. Il passe de l'autre côté et aide les autorités à parer aux cyberterrorisme.
Les avertissements qu'il nous fait concernant les menaces de piratage sont effrayantes car elles sont de plus en plus développées. Ce qu'il décrit fait froid dans le dos.
J'ai beaucoup aimé cette biographie qui est écrite avec une plume fluide et agréable.

C'est un témoignage captivant et une histoire vraie.
On découvre le parcours de Florent, enfant surdoué de l'informatique qui va progressivement basculer dans la cybercriminalité, et enfiler le fameux "black hat". Il y a le côté grisant de la réussite, l'insouciance de la jeunesse et l'argent facile. Il considère son activité comme un simple hobby et obtient ainsi une certaine forme de respect dans son quartier.
Le style est fluide et on progresse sans difficulté. On sait dés le début que ça va mal tourner, que son destin va basculer mais ça reste hyper prenant.

On assiste, impuissant,à la descente aux enfers de Florent : arrestation, garde à vue et prison préventive jusqu'au procès.
J'ai ressenti de l'empathie pour ce jeune lycéen incarcéré et de la tristesse lorsqu'il évoque ses regrets envers sa famille. Certains passages sont poignants. On imagine le choc et la culpabilité des parents.

Le livre pourrait s'arrêter là mais ce sont les mémoires d'un jeune hacker repenti. Dans la dernière partie, on voit le personnage évoluer à l'âge adulte et faire de nouveaux choix de vie. C'est une partie que j'ai beaucoup appréciée

De nombreux sujets sont abordés mais pas besoin d'être un expert en informatique pour suivre. On y parle de cybercriminalité, de cyberattaques, mais aussi de cybersécurité, des sujets d'actualité, les intrusions numériques étant de plus en plus nombreuses.

Une autobiographie passionnante à découvrir et des sujets à creuser !
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