Une ombre dans la braise, tome 1

Je continue sur ma lancée de ma saga péché mignon, avec ce nouvel opus qui m'a semblé un brin en dessous de la saga de Poppy et de ses cendres.

Plusieurs raisons à cela :
- élément déjà rencontré dans le 3e tome de la saga susnommée, le vocabulaire n'est pas le point fort de ce roman (La traduction est-elle à remettre en cause ? Seuls les lecteurs de la VO sauront répondre à cela.) Alors attention, je ne demande pas une écriture digne de l'Académie française, mais quand on se retrouve avec trois fois le même mot dans une phrase d'une ligne et demi, c'est trop. de même, les dialogues m'ont souvent fait grimacer, et pas dans le bon sens du terme. Les personnages font niais, souvent, et la scène d'après, ils envoient du kiki à souhait : c'est perturbant, bizarre et ça fait pencher la balance du mauvais côté.

-La présence de redites, de nombreuses redites par rapport à l'histoire précédente, a failli avoir eu raison de ma lecture. Des scènes identiques, des situations identiques, des réactions identiques, des vêtements identiques, il n'y a guère que les noms des personnages qui changent et c'est ennuyeux. Certains y verraient des clins d'oeil, j'y vois une facilité scénaristique. (Je ne dirais pas 'paresse' parce que c'est assez violent comme idée, mais presque. ) Toujours cette idée de voir le verre à moitié vide, que voulez-vous.

- Les répétitions dans l'idée générale m'ont gonflée : oui, on sait qu'elle est là pour le tuer, et qu'elle n'y arrivera pas, on a compris l'idée, c'est l'esprit du livre, pitié, passons à autre chose !

Mais je m'y suis accrochée, parce que je suis comme ça : j'aime pas ne pas aimer.

Et parce qu'il y a quelques bons points quand même, à lui octroyer :
- Mon côté primaire adore ce genre de personnages, ces vampires qui n'en ont pas le nom mais qui aiment le sang quand même, avec une petite dualité qu'on devine seulement sans la saisir complètement.

- Y'a des dragons, messieurs dames ! Certains ont des métamorphes en forme de loups ou de tigres, ici on a la catégorie supérieure. Ca se passe de commentaire.

- Et une histoire d'amour contrariée, rien de mieux pour dévorer un livre.

En bref, une lecture en demie teinte, qui me fait préférer la saga principale, même si, on ne va pas se mentir, je suis curieuse de voir comment nous allons mêler ces deux fils narratifs (et j'espère une rencontre entre tous ces protagonistes !)

Seraphina, véritable héritière du trône, a été cachée toute sa vie en raison d'un pacte passé par son père avec l'Originel de Mort. Destinée à être sa Consort, elle s'est en fait entraînée toute sa vie pour le tuer. Mais tuer un Originel n'est pas une tâche aisée, pour l'affaiblir elle doit d'abord le rendre amoureux. Enfin.. C'était jusqu'à ce qu'il la repousse.

Commençons avec un petit disclamer du résumé des éditeurs qui nous spoil carrément !! On se doutait peut-être de l'identité d'Ash au vu des tomes précédents mais laissez un peu nos cerveaux réfléchir et démêler le vrai du faux !
Pourtant pas d'inquiétude, malgré cette fâcheuse maladresse éditoriale, nos têtes de lecteurs ont bien assez à démêler età supposer !!
L'écriture de Jennifer L. Armentrout est toujours aussi addictive, à mon sens la seule qui trouve une comparaison valable est celle de Sarah J. Maas (j'ai enfin trouvé mon duo bénis de fantasy). Je vous assure qu'une fois plongé dans ces pages, vous n'en décrochez que parce qu'il faut vous nourrir mais c'est tout.
J'étais un peu inquiète à l'idée que ce préquel ne soit qu'une redite de la saga originelle (sans mauvais jeu de mots), cependant bien qu'il y ait certains effets de similitudes, l'histoire est très différente.
Je dirais même que ces effets de similitudes sont justement calculés pour la suite de l'intrigue et l'assimilation Poppy/Seraphina qui se fera probablement dans les prochains tomes. En effet, au vu de la fin de ce tome (et de l'ordre de lecture complexe), la fin des sagas sera probablement commune. Mais comme je vous l'ai dit en dehors de quelques similarités au début l'histoire est assez différente puisqu'on découvre les terres divines et qu'on apprend à connaitre un peu mieux les dieux dont on nous parle dans le Sang et La Cendre (et oui, les noms des Originaux du temps de Poppy sont les compagnons de Nyktos, l'aviez-vous remarqué ?).
J'aime d'ailleurs beaucoup cette perspective parce qu'on sait qu'il va y avoir des éléments qui chamboulent le paysage divin et que techniquement on sait comment ça va finir mais par quels moyens ? Quelles péripéties ? Tant d'éléments restent dans le flou.. Dire qu'il va falloir attendre pour avoir la suite.. Evidemment, comme à chaque tome, l'autrice nous arrête sur des révélations dont tout le mystère est en suspens.. C'est dans ces moments qu'on regrette de n'avoir pas de machine pour contrôler le temps.
J'ai beaucoup aimé voir la perspective inversée des pouvoirs de Poppy puisque Nyktos possède les mêmes. On peut mesurer à quel point c'est intrusif et déstabilisant pour les autres, c'est très intéressant.
Niveau personnages, il n'y a (plus ou moins objectivement) aucun faux pas. Je pense que je préfère même Nyktos et Seraphina à Poppy et Casteel. Pour ceux qui ont lu les tomes précédents, vous imaginez à quel point c'est fort. J'ai adoré voir Nyktos jeune après l'avoir vu avec Poppy, découvrir sa vie et vivre un peu de ses petits moments épicés avec Sera. Je crois que mon autre personnage préféré est Nektas dont les enfants sont plus que craquants et qui est très protecteur envers sa famille de sang ou choisie. Les personnages sont attachants et sympathiques (bien que j'aie des doutes sur la sincérité d'un d'eux après quelques actions... suspectes, vous me direz si vous l'avez cerné aussi).
Enfin ce tome nous amène beaucoup de nouveaux éléments pour avancer dans la saga originale et mieux comprendre les événements qui ont conduit Poppy et Casteel où ils en sont. Mais, et je pense notamment à la prophétie, des découvertes nous interrogent sur l'avenir et remettent en question certains éléments dans La Couronne d'os dorés.
En bref, je ne sais pas ce que vous attendez encore pour lire ce diamant poli avec amour par Jennifer L. Armentrout et qui vous est servi sur un plateau.

J'avais hâte de commencer ce Spin Off étant donné qu'il est important pour la compréhension de "Le Sang et la Cendre" mais surtout, j'avais vu énormément d'avis positifs sur la sphère anglophone et je dois dire que ce premier tome ne m'a pas du tout déçue ! Oui, on retrouve un peu le schéma qu'il y a dans "Le Sang et la Cendre" mais l'auteure nous raconte une histoire qui est tout autant captivante et j'ai adoré nos deux nouveaux personnages.
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J'ai de suite accroché au personnage de Sera, c'est une jeune femme forte, indépendante avec un tempérament de feu même si elle a aussi sa fragilité à cause du traitement qu'elle reçoit de certains membres de sa famille. Étant donné qu'elle a "échoué" sa mission, elle a le droit à certaines libertés et on peut dire qu'elle n'est pas toujours prudente vu qu'elle n'en fait qu'à sa tête. Heureusement qu'à un moment, un mystérieux Dieu va être là pour l'empecher de faire quelque chose d'irreflechi et d'aller à sa perte.
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J'ai vraiment adoré Nyktos, il est beaucoup plus calme et réfléchi et pour un Dieu, se comporte bien que ce soit avec les humains ou ses semblables. J'ai adoré voir l'évolution de sa relation avec Sera car ça a pris son temps et c'était très réaliste. Entre les réparties qu'ils avaient et les touches d'humour, chaque interaction était juste un vrai plaisir à lire. L'attirance entre les deux a été immédiate mais rien n'a été précipité pour autant.
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L'intrigue est tout aussi plaisante, elle prend son temps et on a des réponses au fur et à mesure du récit. Je trouve qu'il y avait parfois quelques petites longueurs mais la plume de l'auteure nous fait plus ou moins passée outre. Quand certaines révélations arrivent, tout est remis en question et malheureusement, quand la confiance est brisée, il n'est pas facile de rebondir malgré toutes les bonnes intentions que l'on peut avoir. J'ai vraiment dévoré cette histoire et je peux vous garantir que le suspens vous gardera en haleine tout au long du récit.
Note : 9/10

Comme souvent avec cette autrice, le début de ma lecture ne s'est pas hyper bien passé.. Puis plus j'en lisais, plus j'avais envie d'en lire, avec même un petit côté addictif.

L'histoire est donc celle de Seraphena, princesse destinée à épouser le dieu originel de la mort pour honorer un pacte passé par son aïeul bien avant sa naissance.
Ce pacte avait permis à l'époque de sauver le royaume de la famine. À présent, l'expiration du pacte est proche, et un phénomène appelé « Gangrène » décime les terres du royaume et le replonge dans la famine.
Seraphina est donc offerte comme épouse à l'Originel de la mort, Nyktos, pour honorer le pacte.
Mais il semblerait que pour se débarrasser de la « Gangrène », la seule solution soit d'annuler le pacte - via l'assassinat de son signataire : l'Originel de la mort.
C'est pour cette raison que depuis son enfance, elle est formée aux arts du combat et de la séduction - afin d'éliminer Nyktos.
Mais Seraphena n'avait pas prévu néanmoins d'admirer et apprécier à la fois l'homme et le souverain derrière le légendaire dieu tyrannique. Elle se retrouve alors tiraillée entre son coeur et son devoir…

Pourquoi je n'ai pas trop apprécié le début du roman :
Je n'ai pas accroché tout de suite avec Seraphena. Dans la première partie du roman, je la trouve assez puérile et immature, elle fonce tête baissée, parle sans réfléchir, poignarde des gens sans vérifier leur identité.. Il y a aussi plusieurs échanges complètement stériles et non constructifs, et j'en arrivais à me demander ce qu' « il » lui trouvait.. et si je n'étais pas tombé sur un opus un peu trop « Young adult » pour moi - alors que je suis d'habitude si bon public.
Je me suis malgré tout accrochée, étant familière avec ce sentiment que j'ai régulièrement sur les débuts de saga de JLA.
Et je suis contente de l'avoir fait, parce que la suite s'améliore crescendo, surtout à partir du moment où elle atterrit dans l'Illiseum - la terre des Dieux.
L'intrigue avance, les personnages secondaires d'intérêt entrent en scène, la romance prend un nouveau tournant et le tome devient un véritable page turner.
Même si on voit venir la plupart des révélations, l'intrigue reste bien ficelée et j'ai finalement été convaincue par ce premier tome.

J'ai hâte de lire la suite, qui arrive en juillet si j'ai bien compris. Surtout après les révélations du dernier chapitre..!

J'aime beaucoup la série principale de l'autrice, le Sang et la Cendre et j'étais vraiment curieuse de découvrir l'histoire du dieu Nyktos et de sa Consort et qui se passe des millénaires avant !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai passé un bon moment, le contraire serait faux ! Cependant, je dois reconnaitre que beaucoup d'éléments m'ont fait tiquer.

La plume de Jennifer L. Armentrout reste toujours aussi fluide et agréable à lire ! Là-dessus, je ne lui reproche pas grand-chose. Cela dit, la trame de son histoire, la manière du déroulé et les personnages eux-mêmes… je ne sais pas, j'avais l'impression d'une redite du premier tome du Sang et de la Cendre.

Tout comme Poppy du Sang et de la Cendre, Seraphena est une pucelle mal aimée par sa famille et qui a vécu sa vie comme une recluse. Sa mère qui devrait la protéger fait d'elle une chose servile dans un but unique : devenir l'épouse d'un dieu. Tout comme Poppy, notre héroïne a un soldat qui veille sur elle et lui apprend à se défendre, et elle le considère d'ailleurs comme un père de substitution. Et tout comme Poppy, elle va faire la connaissance d'un beau jeune homme mystérieux qui s'avère plein de charme.

Je pourrais encore continuer le comparatif, car malheureusement il ne s'arrête pas là. Et… d'accord, cette histoire est celle des ancêtres de ladite Poppy, mais cela n'empêchait pas l'autrice d'innover un peu. À mes yeux, j'ai eu la sensation qu'elle allait dans la facilité en faisant un prequel miroir de sa série principale. Mais… ça serait faux de penser que je n'ai pas aimé malgré tout. Déjà, on en apprend bien plus sur les fondations même de l'univers de cette série ! Bon, elle m'a quand même un peu perdue avec cette histoire de Séraphin et sur d'autres sujets et qui rend un peu brouillon son lore… À voir avec la suite pour comprendre, je pense.

Concernant l'histoire, elle est simple. Sera doit épouser Nyktos, le séduire puis le tuer pour libérer son peuple de la Gangrène qui détruit les récoltes et autres cultures, et ce, depuis sa naissance. Toutefois, rien ne se passe comme prévu et la jeune fille doit payer les actions d'un dieu qu'elle trouve traitre et inconstant. Entre autres choses, elle fait la connaissance de Ash, un autre dieu avec qui elle va créer des liens de plus en plus forts. Bien évidemment, là encore il faut toujours se méfier des apparences !

Entre actions, introspections, rebondissements et révélation, il est indéniable que l'autrice sait mener sa dance avec brio. C'est pas mal fait et on est accroché au récit et à Sera. On a envie de savoir, de comprendre et de découvrir avec elle, les dessous des desseins des dieux et de ces fameux Originels.

Les personnages secondaires sont intéressants, notamment Nektas ou bien encore Sire Hollande et d'autres… Concernant la romance, elle est sympa à suivre et prend tout de même une bonne place dans l'histoire. On est sur un trope à la ennemies to lovers avec ce qu'il faut de scènes sensuelles sans qu'il en y ait trop ou pas assez.

Dans l'ensemble, malgré un aspect de redite avec son histoire principale, à mon sens, il est difficile de ne pas le remarquer, j'ai bien aimé ce premier tome. Et la fin donne envie de poursuivre l'aventure de Sera et Nyktos, mais également de retrouver Poppy et Casteel, les héros du Sang et la Cendre.

Ce premier tome du prequel est d'ailleurs à lire après le troisième tome du Sang et de la Cendre et avant le quatrième à venir. Là-dessus, les éditions De Saxus ont très bien géré.
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