Glasgow, Écosse. La cinquantaine avachie, Lou Pearlman est un sergent qui ne ressemble pas du tout à son frère aîné Colin, marié, riche et envié. Lou s'était un peu éloigné de son ombre envahissante.
De sombres et regrettables circonstances vont les amener à se revoir: un pendu sous un pont de la Clyde et une opération chirurgicale à coeur ouvert de Colin.
Ce roman policier m'a fait pensé à ce que l'on trouve un peu chez Mankell: un endroit bien identifié et pesant dans le récit, Glasgow, un flic morne et taciturne qui se réveille pour les besoins de l'enquête, son histoire de famille peu palpitante ( mais pas trop envahissante, je confesse volontiers que c'est ce que j'aime le moins chez Mankell) , un état des lieux sur la violence dans la société et une solide intrigue qui prend le temps de se développer.
Toutefois, avec quelques moments de frémissements et d'autres d'humour noir on y trouve une certaine dynamique. Et tout cela est bien scénarisé.
Ce deuxième de la série "Lou Pearlman" paru en 2005, ne sera sans doute pas suivi de beaucoup d'autres puisque son auteur, Campbell Armstrong est mort en 2013.
C'est du très bon polar et une belle découverte. Go to Glasgow!
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