Ce livre fait suite aux Chroniques himalayennes du même auteur.
La quatrième de couverture parle de "touches impressionnistes", et c'est une expression parfaite pour décrire cet ouvrage.
Ici, pas de longue histoire, pas de grande épopée haletante, mais une vingtaine de petits récits dans lesquels
Jean-Michel Asselin nous fait partager sa passion de la montagne et sa vie de baroudeur. À voir la variété géographique des lieux visités, on se dit qu'il a grimpé un peu partout sur terre.
"Variété" est un mot qui décrit bien ce livre : ces chronique sont très diversifiées. Elles ne suivent pas la chronologie et peuvent se lire dans n'importe quel ordre. Certaines font sourire ou carrément rire, certaines font rêver, certaines font réfléchir sur les dangers de la montagne et les motivations des alpinistes. Certaines sont légères, et même frivoles, d'autres sont plus sérieuses. Ce qui est sûr, c'est que toutes nous font voyager.
Et dans ce joyeux désordre, un dénominateur commun : la passion. La passion de la montagne, bien sûr ; plus largement la passion de l'aventure, mais aussi la passion des rencontres, car l'auteur est toujours attentif aux personnes dont il croise la route. J'ai aimé cet aspect profondément humain des différents récits.
J'ai aussi beaucoup apprécié la description des effets de l'altitude, particulièrement de la fatigue physique et mentale qui s'empare des alpinistes venus défier les sommets.
J'ai lu ce livre par petits morceaux, comme j'aime souvent le faire avec ce genre d'ouvrage, et ce fut autant de petits voyages, de petits moments d'évasion : merci à Babelio et aux éditions Glénat.