État des lieux de la chaîne du livre et de sa gestion depuis l'achat du papier jusqu'à la diffusion. Il est difficile de savoir d'où viennent les papiers des livres imprimés et les grands éditeurs retiennent les infos à ce sujet, quand ce n'est pas tout simplement non tracé.
3 acteurs du secteur sont ensuite interviewés : un libraire, un éditeur, un forestier.
Puis 4 fictions qui se déroulent dans un futur à moyen terme nous permettent d'envisager une économie circulaire et écologique du livre. Autour de communautés, de groupement de métiers, le livre devient l'objet de circuits locaux, gérés en commun et pour le bien de la communauté.
Enfin, la question est posée d'indexer tous les nouveaux livres aux sujets hybrides entre les sciences sociales, humaines, purement scientifiques et les sujets écologiques. La notion d'humanités écologiques pourrait faire consensus. C'est un enjeu pour les libraires et les médiathèques à terme.
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Bonjour ou bonsoir à tous amoureux des livres.
Le livre dont il est question ici est fait pour vous car il s'intéresse à l'avenir de notre compagnon de tout les jour le livre... (Bonjour les répétitions).
Au travers interviews, éco-fictions et manifestes cet ouvrage nous fait réfléchir au futur de la création de livres et aux évolutions des métiers qui lui sont liés.
Il remet également le livre dans ça fonction sociale et symbolique souvent oubliée et pourtant centrale.
Pour finir il explique la multitude et la liberté d'expression que l'on retrouve dans ce média... Diversité que l'on pourrait perdre si l'on continue de visé un copié/collé dans toute les librairies et l'uniformisation des publications.
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Combien de fois j'ai entendu, dans nos discussions avec les gros éditeurs, des phrases du genre : « Mais de toute façon, le lecteur, ça ne l'intéresse pas de savoir d'où vient le papier de son livre. Et l'auteur non plus. » Tant que ce n'est pas une demande forcée de la société civile, les groupes d'édition n'ont pas intérêt à changer des pratiques qui les enrichissent.
"L'écologie du livre est donc, à la racine, une écologie des imaginaires : un soin porté à tout ce qui s'invente et qui nous guide, d'une manière ou d'une autre, vers des territoires collectifs émancipés"