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EAN : 9782259310499
224 pages
Plon (16/02/2023)
3.81/5   40 notes
Résumé :
Quand, sous l’apparence rassurante d’un médecin chevronné, se cache un tueur en série, aussi efficace que discret...

Depuis son enfance, le docteur Bernard Vincent s’est donné une mission : débarrasser l’humanité de « salopards » restés impunis. Car, à ses yeux, rien n’est trop radical pour préserver tout ce à quoi il tient. Alors, éliminer des promoteurs immobiliers véreux, un dealer, un pédophile… qui, d’après lui, pourrait trouver à y redire ?
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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« J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. » (p. 9) Victor est passé à l'acte et n'a jamais été suspecté. « Par ce geste salvateur, mon existence a basculé. » (p. 10) Il a grandi et est devenu médecin. Il estime que tous ses patients ne méritent pas d'être soignés de la même manière. Certains privilégiés bénéficient de services supplémentaires quand d'autres, les indésirables, d'un coup de pouce du destin. « Abréger les jours de certains patients peut contribuer à soulager tout l'entourage du défunt ». (p. 11)


Ses victimes ne sont pas choisies au hasard. Il n'éprouve pas à un besoin de tuer, mais répond à certaines circonstances. Son sacerdoce est de débarrasser la planète des « salopards » qui la peuplent, pour que les autres puissent vivre en paix. Ses cibles sont les maris violents, les dealers meurtriers, les pédophiles, etc. Ce sont des êtres abjects contre qui la justice n'apporte pas de solution satisfaisante. Alors qu'au début du livre, j'étais heurtée par les desseins du docteur Baunard, je me suis surprise à lui en vouloir d'attendre trop longtemps pour passer à l'acte ; à penser qu'en quelques mois, sa cible avait le temps de créer des dégâts irréparables. J'attendais son passage à l'acte.


Il me fallait être patiente, car s'il y a bien un élément que l'on peut retenir contre ce tueur en série justicier, c'est la préméditation. Tous ses crimes sont planifiés, dans les moindres détails, ils s'intègrent dans le mode de vie du futur trépassé. de plus, Victor attend le moment idéal pour agir et n'oublie pas de prévoir des assurances d'innocence. Il est insoupçonnable. Son intelligence et son efficacité sont redoutables. Ce « guide » n'est peut-être pas à mettre entre toutes les mains…


Pourtant, le docteur Baunard est attachant, car il prône des valeurs fondamentales. Aussi, malgré ses actes irrémédiables, il a attisé ma sympathie et mon empathie. J'ai été bousculée dans mes principes. J'ai aussi, adhéré, à l'humour, parfois caustique, de ce roman. Des situations, des remarques ou des analyses m'ont beaucoup amusée. J'ai beaucoup ri.


J'ai adoré Que celui qui n'a jamais tué me jette la première pierre.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Qui n'a jamais un jour imaginer étrangler un voisin trop chiant, faire un croche-pieds à un chef tortionnaire ou percuter de son véhicule, un automobiliste exécrable.
Personne, je le pense en tout cas, et je peux dire que ces idées mon déjà effleurées.
Mais de là a passer à l'acte et d'éliminer les personnes désagréables, il y a un pas.
Victor, notre héros, caché derrière le serment d'Hippocrate n'a lui pas de scrupules, mais il n'élimine pas n'importe qui, seulement les personnes néfastes à la société. Et donc selon son jugement, il se permet le droit de vie ou de mort en se prenant quelques part pour dieu.
Alors oui les personnes qu'il envoie dans l'au-delà le mérite mais peut-on faire justice soit même?
Vincent Baguian nous livre dans ce petit ouvrage, une solution pour éradiquer le mal, style inspecteur Harry justicier sans remord, ou encore juge Dred, la loi c'est moi.
Facile à lire et bien écrit l'ouvrage a du punch, un brin d'humour et un poil de sexe mais il a été un peu trop lisse a mon goût. Notre héros n'est que peu tourmenté et j'aurais aimé qu'il soit plus malmené avec un dénouement plus trash car jusqu'à la fin je me suis demandé à quelle moment l'histoire allait enfin déraper et cela m'a manqué.
Cela reste un bon moment de lecture et je mesure mes mots face à l'auteur car Victor n'est peut-être qu'une transposition déguisée d'un réel personnage
Alors messieurs dames maintenant faites attention
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Quand un livre vient te chercher dès la première phrase, « J'avais 7 ans quand j'ai décidé de tuer ma mère », c'est déjà bon signe. La suite de ma lecture n'a pas démenti ma première impression, j'ai pris un grand plaisir à lire la vie de psychopathe du docteur Victor Baunard. La personnalité de cet homme au dessus de tout soupçons nous est dévoilée au fur et à mesure de ces actions. Il faut dire qu'il s'est fixé un but noble et qu'il ne faudrait pas grand chose pour qu'on y adhère. Celui de dézinguer tous les pourris qui croiseront sont chemin. Deux choses le sauvent à mes yeux, son amour inconditionnel pour sa femme et son fils. Ne passez pas à côté de ce petit bijoux où l'humour et l'intelligence ne sont pas prêt de vous lasser. Suivre l'auteur dans son « délire » d'élimination des salauds ordinaires est réjouissant mais découvrir à chaque fois comment il s'y prend pour tuer sans se faire prendre est jubilatoire. Une plume incisive et euphorisante à la fois que j'aurai plaisir à retrouver. Un seul bémol en ce qui me concerne, je me serai bien passé des extra conjugaux amplement décrits et qui somme toute n'apportent pas grand chose ni au personnage, ni au scénario. Comme il s'agit d'un premier roman, je vais me concentrer sur l'intrigue à laquelle j'ai totalement adhéré et au diable les bons sentiments. Je lui remettrais bien une médaille à ce Rambo citadin pour service rendu à la patrie reconnaissante. Un nettoyeur des temps modernes, non conventionnel mais diablement efficace pour faire place nette et léguer à son enfant un monde plus sûr. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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« J'avais 7 ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. »
C'est par cette phrase que commence l'inénarrable Que celui qui n'a jamais tué me jette la première pierre, premier roman de Vincent Baguian.
Victor Baunard, devenu adulte, est médecin généraliste à La Ciotat.
Mais pas que.
Victor Baunard n'a pas changé son fusil d'épaule depuis sa plus « tendre » enfance : tout ce qui le gêne doit disparaitre. Et ce qui le gêne, ce sont souvent les autres : les incultes, les violents, les sournois, les concupiscents, les pédophiles… en un mot comme en cent : les salopards. On peut dire sans se tromper que le Docteur Baunard jette un regard sans aménité sur les turpitudes d'autrui et que son point de vue est très éloigné de la pensée humaniste d'Hugo ou de Badinter.
Naturellement, cette « chasse aux nuisibles » emporte l'empathie du lecteur car Victor Baunard dézingue brillamment – et discrètement, toutes celles et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, gênent sa moralité ou son bien-être. Les diagnostics du toubib sont clairs et sans appel, pour notre plus grand plaisir. En bon hédoniste, Victor Baunard sait aussi prendre des libertés avec lui-même…
Ce court roman, servi par une plume caustique et décapante, a été pour moi un très bon moment de lecture.
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« J'avais 7 ans quand j'ai décidé de tuer ma mère ». C'est ainsi que démarre ce livre, le lecteur est ainsi mis directement dans l'ambiance. Mais laquelle ? En effet, c'est un roman singulier que propose Vincent Baguian. Un thriller, peut-être car un certain nombre de morts tapisse les pages. Une immersion dans la tête d'un tueur en série paré du serment d'Hippocrate sûrement mais quels sont ses motivations ? Un roman contemporain égratignant certains maux de la société, à voir.

J'ai croisé l'auteur à PolarLens et honte à moi, je ne savais pas qu'il était compositeur de certaines comédies musicales entre autres choses. Poussé par un certain Bernard Werber (que vous pouvez d'ailleurs retrouver sur la couverture), il présente ce livre qui peut être déroutant suivant la sensibilité de chacun. Un mixte entre le personnage de Requiem de Stanislas Petrosky pour le côté humour grinçant et le sexe débridé mais avec un langage beaucoup plus châtié, et L'Insomnie de Tahar Ben Jelloun pour les crimes pour « soulager ».

Victor, narrateur et médecin de son état se pose en une forme de justicier tantôt égoïste tantôt altruiste s'octroyant le droit de vie ou de mort non pas sur un coup de tête mais en préméditant ses réalisations pour qu'elles soient perçues comme accidentelles. L'amour est peut-être le centre de ses préoccupations : celui de sa famille quand il protège par avance son fils d'un être malsain et celui des autres quand il traque ce qu'il considère comme un nuisible à éradiquer. Mais il existe toujours un revers à la médaille.

Personnage réactionnaire lorsqu'il parle d'une certaine jeunesse, animé certes du sentiment amoureux, particulièrement envers Framboise sa compagne, mais surtout d'une absence de remords. On est pas loin de la définition du psychopathe, empathique quand il expédie un malfaisant mais inspirant le dégoût quand il se sépare de sa mère pour une raison qualifiable de futile qui lui amène « un vent de liberté ». Un épicurien particulier qui ne peut laisser indifférent.

Un opus oscillant entre humour, questionnement sur certaines dérives de notre société, peu conventionnel dans son traitement. Un roman court à surprises
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous étions, Framboise et moi, deux blessures qui cicatrisaient ensemble, l’une contre l’autre. Une sorte de greffe. Sans références ni racines, nous inventions tout. L’éducation, la morale, l’amour. Nous avions brisé la chaîne de transmission des châtiments héréditaires et du cercle vicieux des humiliations. Il avait fallu nos deux enfances bancales pour recréer un équilibre.
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Certains enfants viennent au monde en déchirant tout sur leur passage, comme pour prévenir du désordre qu’ils vont semer dans les futures années.
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Vidéo de Vincent Baguian
Samedi 12 mars 2022, l'Association France-Arménienne du Val-de-Marne et la librairie La Griffe Noire organise une dédicace avec Pascal Légitimus, Niko Tackian et Vincent Baguian. La rencontre se déroulera de 15h00 à 18h00. La Griffe Noire - 2 rue de la Varenne - 94100 Saint-Maur-des-Fossés • L'initiative, impulsée par l'AFA Val-de-Marne auprès de la librairie de Saint-Maur-des-Fossés, La Griffe Noire, a pour objectif de mettre en lumière des écrivains issus de familles arméniennes ayant préservées leur culture et identité. Par leurs écrits, spectacles, chanson ou collaborations, Pascal Légitimus, Niko Tackian et Vincent Baguian, dévoilent de façon subtiles leurs racines et participent à leur manière à la transmission de la mémoire ou histoire arménienne. • L'alphabêtisier de Pascal Legitimus et Alex Vizorek aux éditions Michel Lafon https://www.lagriffenoire.com/1024269-divers-philo-politique-l-alphabetisier.html • Respire de Niko Tackian aux éditions Calmann-Lévy https://www.lagriffenoire.com/1101522-romans-respire.html • Emile Titan de Vincent Baguian, Baptiste Vignol aux éditions Poulpe Fictions https://www.lagriffenoire.com/1056362-romans-emile-titan-----operation-salicorne.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsmichellafon #editionscalmannlevy #editionspoulpefictions
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