Le présent roman est un journal intime romancé évoquant la vie quotidienne
des jeunes pensionnaires de la célèbre Pieta, une institution recueillant des orphelines de toutes conditions sociales afin de leur apprendre le chant et la musique.
Au travers le portraits de Camille - violoncelliste de s on état - c'est tout un petit monde de passionnées qui fourmilles sous nos yeux, vivant que pour et par la musique tout en restant des êtres de chair et de sang, dévoilant ainsi peu à peu leur fragilités, leurs émotions, etc.
C'est aussi l'occasion de fréquenter le salon du peintre
Rosalba Carriera (1675 - 1757) - devenu l'amie de la jeune Camille - ainsi qu'aux leçons, et, autres concerts et opéras du Prêtres Roux :
Antonio Vivaldi (1678 - 1741) tout en partageant sa vie familiale en compagnie de ses parents, ses frères et soeurs.
Roger Bailet décrit, à l'aide de mots simples, vivants le milieu artistique, et, plus particulièrement celui de la musique en proie à la jalousie, à des luttes intestines afin de rester sur le devant de la scène, mais, toujours de bonne humeur quelque soit la situation auquel il est confronté. le tout avec le soutient d'un public de toutes conditions sociales, fin connaisseur ou non.
Le dramaturge
Carlo Goldoni (1707 ( 1793) côtois également
Vivaldi à ses débuts en tant qu'auteur. C'est aussi l'occasion de découvrir Anna Girô (1710 - 1748), jeune cantatrice surtout connu pour sa collaboration exclusive avec
Antonio Vivaldi.
Enfin bref, un roman plein d'entrain, de vie, fourmillant d'anecdotes sur la Pieta et ses pensionnaires, le Prêtre Roux ainsi que tous les artistes évoluant autour de lui.
Ce roman n'est peut - être facile d'accès lorsque l'on en débute la lecture, mais, une fois passée les 4/5 premières pages, on est très vite happé par l'atmosphère si particulière se dégageant alors dans la Venise du XVIIIe siècle ainsi que par la personnalité attachante de
Vivaldi.