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EAN : 9782246818557
216 pages
Grasset (14/04/2021)
3.62/5   16 notes
Résumé :
Depuis le début de sa carrière politique, Guillaume Roussel a triché sur presque tout : l’argent, le sexe, les idées. Tout est usurpé dans son image publique, à commencer par la rigueur des principes et la fidélité aux valeurs dont il se réclame. Leader d’une droite qui se veut dure et sans concession, Guillaume Roussel s’est doté, au fil du temps, du profil adéquat : défenseur de l’ordre et de la tradition, gestionnaire sourcilleux, époux vertueux, chef de famill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
A cinquante-huit ans, ancien premier ministre, leader d'une droite ultra-conservatrice et candidat à l'élection présidentielle, Guillaume Roussel, va se trouver pris dans un crime et une affaire de moeurs – l'assassinat d'un jeune prostitué marocain – au plus mauvais moment. Qui se cache derrière la mise en évidence de cette affaire ? Qui veut sa perte ? Comment va-t-il réagir ? ● C'est là un thriller politique des plus efficaces dont les pages se tournent à toute vitesse ! J'en ai lu en à peine une journée les 240 pages ! ● Même si à mon avis ce n'est pas un roman à clé, on ne peut s'empêcher d'établir des parallèles entre les personnages du roman et le personnel politique contemporain. Ces effets d'écho font partie du plaisir de lecture, au même titre que le suspens concernant le personnage principal dont on se demande à chaque page s'il va s'en sortir ou pas. ● On voit aussi toutes les chausse-trappes, les coups bas, les trahisons, les réconciliations, les « boules puantes » auxquels donne lieu une élection présidentielle. ● La fin du roman réserve une ultime surprise qui m'a complètement pris de court ! ● On ne peut aussi qu'être troublé par l'embarras que constitue encore aujourd'hui l'homosexualité ou même la bisexualité pour les hommes politiques. Peut-être surestiment-ils l'importance que le public peut accorder à leur orientation sexuelle, ce qui les incite à la camoufler lorsqu'elle ne suit pas l'orientation majoritaire. ● Je suis également toujours abasourdi qu'on puisse porter l'homosexualité sur le terrain moral ; elle n'a rien à y faire ; l'orientation sexuelle s'impose à l'individu comme sa couleur de peau et il n'y a aucune dimension morale là-dedans ! ● Ne lisez pas le résumé éditeur qui en dit comme souvent beaucoup trop. ● En tout cas, un roman passionnant.
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Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. C'est en effet la question que l'on peut se poser en ouvrant ce roman, lorsqu'on connaît le passé de Jean-Luc Barré. Peut-être s'est-il inspiré d'une ou plusieurs personnalités politiques françaises.


Dans le cas présent, l'histoire commence en pleine campagne pour les élections présidentielles, lorsque Guillaume Roussel se retrouve impliqué au coeur d'un scandale. Jean-Luc Barré décrit les enjeux de pouvoir, tous les coups bas, l'orchestration d'un scandale politique, le rôle de la presse, la manipulation des masses. La naïveté de Guillaume Roussel qui a usé de toutes les combines pour arriver à ses fins et découvre soudainement que ses ennemis les utilisent également à leur profit. Mais comment réagir lorsqu'enfle la rumeur ?


Embarqué dans ce roman, vous ne le lâchez plus. J'ai apprécié l'écriture, le rythme sans aucun temps mort. L'histoire est bien menée, jusqu'au dénouement inattendu.



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Un jeu où tous les coups sont permis

Jean-Luc Barré, dans un roman de politique-fiction, raconte la campagne présidentielle d'un candidat de droite confronté à des accusations déstabilisantes. À un an des présidentielles, ce récit fort bien construit nous appelle à la vigilance.

Le parcours politique de Guillaume Roussel ne peut que laisser admiratif. Parti de rien, ou presque, il s'est hissé en quelques années, après Sciences-Po et l'ENA, de député à ministre de l'Intérieur, puis de ministre à Premier ministre. Et, à 58 ans, il est en tête des sondages pour succéder à Louis Moulins-Duthilleul, le Président de la République vieillissant, qui ne se représentera pas.
En rassemblant derrière lui les tenants d'une droite dure, il fédère le courant conservateur, majoritaire dans son pays. Au moins jusqu'à présent, son image d'homme public a parfaitement coïncidé avec le portrait qu'il souhaite donner de lui, soucieux des valeurs d' honnêteté et d'intégrité, de la famille traditionnelle.
Alors que la campagne a pris son envol, il est informé de rumeurs qui enflent à son propos et qui risquent de lui causer beaucoup de torts. Des rumeurs qui vont se concrétiser avec la parution d'un article le mettant en cause suite au décès d'un jeune homosexuel marocain qui aurait laissé son nom sur une lettre listant ses relations.
Accompagné de son journaliste d'investigation, Norbert Pablo, le responsable de cet organe de presse vient du reste l'avertir qu'il dispose d'un cliché les montrant tous deux à une même table, avec d'autres convives. Secoué mais pas abattu, Gaëtan cherche tout à la fois d'où vient la fuite et comment il pourrait éteindre au mieux l'incendie qui couve. Sur les conseils de Sybille Royer, sa responsable de communication, il va choisir le présentateur-vedette du journal du soir pour démentir toutes les allégations, annoncer qu'il porte plainte pour dénonciation calomnieuse et qu'il poursuivra sa campagne sans rien changer au programme. Afin de pousser les contre-feux, il va aussi demander à son épouse, avec laquelle il a passé une sorte de Gentleman agreement, d'apparaître à ses côtés, et rassembler tous ses soutiens. Même le Président de la République, dont il soupçonnait qu'il puisse être à l'origine de la fuite, se fend d'un communiqué en sa faveur. Autant dire que cet épisode est désormais à ranger au rang des péripéties.
Alors qu'il s'apprête à rejoindre sa femme Héloïse en Touraine, Édouard Lessner, son avocat et ami l'informe cependant que de nouvelles attaques sont déclenchées. Les médias évoquent l'éventualité d'une double vie: «Vos liens aussi avec un personnage trouble comme Antoine Jelloul dont la présence à vos côtés, sur la photo, suffit à faire douter de votre morale... disons financière. le sexe et l'argent, les ingrédients habituels des scandales politiques.» Pour Gaëtan, le jeu devient plus difficile et la double-vie qu'il s'était évertué à parfaitement cloisonner risque désormais de lui exploser en pleine figure. Comme lui a dit un jour le Président «la différence entre un héros et un salaud est parfois ténue. Ça dépend du dénouement.»
Jean-Luc Barré va pour sa part parfaitement réussir celui de son roman, en ajoutant quelques nouveaux épisodes de cette bataille où désormais on ne joue plus à fleurets mouchetés. Devant ce tableau cruel et sans fards du milieu politique, on pourrait sortir horrifié, imaginant l'auteur accréditer l'air de «tous pourris» qui gangrène régulièrement le cercle des élites. On pourrait aussi s'amuser à chercher derrière les protagonistes les visages de François Fillon, d'Edwy Plenel, d'Anne Méaux, de Bernadette Chirac ou encore de Ziad Takieddine. Mais j'y vois pour ma part bien davantage une sorte d'appel à la vigilance. À un an de la prochaine présidentielle, il va falloir trier le bon grain de l'ivraie, ne pas avaler tous les discours sans prendre un peu de recul, ne pas se laisser happer par une rumeur qui se révélera sans fondement quelques semaines plus tard. Si cette promenade dans les arcanes du pouvoir est aussi divertissante que glaçante, elle sert aussi à aiguiser notre regard de citoyen.

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Un roman qui retranscrit le monde politique de l'ombre, où se mêlent trahison, mensonges, coups montés, …
Un jeu politique où tous les coups sont permis quand à la clé, il est question de pouvoir. Seul bémol, le résumé éditeur qui en a peut être trop dit sur ce roman et fait perdre de suspens. La passion est tout de même présente, le réalisme de cette scène d'ombre de la vie politique est envoutant. L'impression de regarder un film, tellement le descriptif et l'intrigue sont bien ficelé, l'auteur a rempli son exercice.
Des échos de la scène politique durant les dernières élections qui font partit du plaisir de lecture, ses ressemblances sont elles fortuites ? Là est la question qui reste en suspend. Au rythme des pages on se retrouve dans une frénésie, s'en sortira t-il ou non ? Qui sera gagnant dans l'histoire ?
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critiques presse (1)
Culturebox
28 avril 2021
Le thriller politique raconte l’histoire d’un candidat à la présidentielle confronté à la rumeur.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Qui sait vraiment qui nous sommes, s'interroge l'avocat de sa voix cuivrée de fumeur de havanes. Ce que l'on connaît de nous, chacun dans son genre, se résume à peu de choses. Notre aspect le plus sommaire et le plus approximatif. Tout le reste, qui tient à notre vie profonde et n'intéresse que nous, est condamné, par la force des choses, à demeurer inavouable. C'est pourtant la seule vérité qui compte...
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Héloïse de Chauvel représentait à cet égard le parti idéal. Fille d’un général de cavalerie dont elle était l'unique héritière, richement dotée du côté de sa mère de propriétés dans le Périgord et d’un manoir en Touraine, élevée dans les écoles religieuses les plus prisées, elle offrait tous les gages d’un parfait statut social. Guillaume n'avait pas eu à chercher loin pour la rencontrer: Héloïse assurait à l’Assemblée le secrétariat du groupe des députés de droite lorsqu'il avait remarqué cette grande jeune fille timide à la physionomie un peu austère. Les cheveux coupés court, un visage émacié aux pommettes hautes, un sourire désarmant de crainte ou d’ingénuité, elle parlait du bout des lèvres quand elle consentait, comme malgré elle, à sortir de son silence, On l'entendait à peine et elle semblait n'avoir qu’une hâte, se faire oublier pour retourner à des activités qu'elle menait avec une discrétion de fer. p. 131
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INCIPIT
Le soupçon
Ni vu ni connu, Guillaume Roussel a pris l’habitude de tricher sur presque tout depuis le début de sa carrière: l’argent, le sexe, les idées. Il n’en éprouve ni remords ni satisfaction. Tout au plus une certaine hantise, parfois, d’être démasqué. Mais il se rassure vite, conscient de n’être pas un cas isolé dans un univers comme le sien. Il considère même ce double jeu comme une particularité de son époque et l’un des travers de sa caste.
«Nous vivons dans un monde de faussaires», s’est-il exclamé, provocateur comme souvent, lors du dernier dîner de sa promotion, sans qu’aucun de ses voisins de table ne croie bon de se récrier ou de le contredire. On était entre soi et personne n’a semblé se demander à qui il faisait expressément allusion. Les mêmes qui se sont tus ce soir-là, par crainte ou approbation, s’empresseront quelques mois plus tard de voir dans cette formule de connivence un aveu qui n’engageait que lui.
Roussel sait qu’il partage avec nombre de ses condisciples le même « vice de fabrication » : des failles inavouables, des secrets indicibles qui pourraient se révéler compromettants s’ils ne scellaient entre eux, solidarité de corps oblige, une entente d’initiés. Un pacte d’entraide et de silence qui n’a fait que conforter Guillaume Roussel dans le sentiment de sa propre immunité.
Tout est usurpé dans son image publique, à commencer par la rigueur des principes et la fidélité aux valeurs dont il se réclame. Leader d’une droite qui se veut dure et intransigeante, Guillaume Roussel s’est doté, au fil du temps, d’un profil politique poussé jusqu’au stéréotype, allié à un physique adéquat : défenseur de l’ordre et de la tradition, gestionnaire sourcilleux, époux vertueux, chef de famille exemplaire, catholique de stricte obédience, sous l’aspect d’un homme d’allure policée, silhouette élancée, taille mince, visage aux traits virils et réguliers, cheveux bruns coupés court, sourire au charme étudié, voix ferme aux inflexions martiales, l’air d’être tout entier sous contrôle. Rien, si ce n’est le regard toujours un peu de biais, embusqué derrière des lunettes à fines montures, ne manque à cette panoplie sans tache reproduite à profusion sur ses affiches électorales et dans ses promesses de campagne.
Guillaume Roussel a forgé son autorité et sa réputation sur ce personnage d’emprunt, une façon d’être et de penser distincte de sa vraie vie. C’est ainsi qu’il a réussi, porté par une ambition débridée, à accéder aux plus hautes charges de l’État. Énarque, député de Saône-et-Loire à trente-cinq ans, ministre de l’Intérieur à cinquante, chef du gouvernement quatre ans plus tard. Ascension qualifiée d’irrésistible, à défaut d’autre explication, par des médias comme pris de court devant une telle facilité à se jouer des obstacles, une aptitude à séduire et s’imposer par une force de persuasion dont personne n’a jamais paru mettre en doute la sincérité ni soupçonner les faux-semblants. Ce qu’on appelle un parcours sans faute.
Le chef de l’État, Louis Moulins-Duthilleul, ayant dû renoncer, à près de quatre-vingts ans, à briguer un second mandat, on voit en Guillaume Roussel une sorte d’héritier naturel. Nul ne semble mieux placé, en tout cas, pour lui succéder. Roussel a quitté ses fonctions six mois avant l’échéance pour préparer la future campagne présidentielle. À cinquante-huit ans, faute de rival crédible et fort d’un bilan à Matignon jugé satisfaisant dans les sondages d’opinion, il a toutes chances de remporter l’élection. D’autant que sa désignation comme candidat, obtenue à la quasi-unanimité, a pris des allures de sacre lors du congrès de la Droite populaire. Une puissante machine de guerre électorale aussitôt mise en ordre de marche.
L’Élysée lui semble donc tout acquis quand au cours de la première quinzaine de février, à quelques semaines du premier tour fixé au 20 avril, une mauvaise rumeur s’est mise à circuler dans divers milieux parisiens.
À l’origine, un fait divers passé quasi inaperçu dans un premier temps : le meurtre un mois auparavant d’un jeune Marocain nommé Fouad Layannah. Son corps a été retrouvé poignardé au petit matin dans un square proche du boulevard Suchet, un des quartiers résidentiels les mieux préservés de la capitale. Cet assassinat focalise l’attention des médias depuis qu’un site d’information indépendant, baptisé Free Investigation, a révélé, dans les derniers jours de janvier, à la fois l’identité de la victime et les activités qui lui ont valu d’être fiché par les services de police.
Dans cette enquête, publiée à grand fracas, Fouad Layannah est présenté comme un escort-boy « très prisé des dignitaires de Rabat », qui aurait aussi entretenu des relations tarifées avec « certaines personnalités françaises ». Selon des sources officieuses, il aurait été éliminé pour avoir tenté de faire chanter des « clients haut placés ». Les mobiles du crime ne seraient pas seulement liés à la prostitution. D’autres pistes sont envisagées : trafic de drogue, escroquerie, règlement de comptes politique.
C’est un des proches de Guillaume Roussel, l’homme d’affaires franco-libanais Antoine Jelloul, qui l’a alerté le premier, peu avant la parution de l’article. Jelloul lui a téléphoné expressément à ce sujet, un soir vers minuit, depuis Tanger, une de ses escales favorites entre Dakar, Beyrouth et Paris. Il sortait d’un dîner où avait été évoqué, à mots couverts, un scandale sur le point d’éclater. « Diverses célébrités » y seraient impliquées, dont un ancien Premier ministre français. Jelloul, d’ordinaire très bien informé, n’en savait pas davantage sur l’homme politique en question, assurant que son nom n’avait pas été dévoilé. Mais au ton de sa voix, Roussel l’a senti inhabituellement prudent, évasif, comme s’il était tenu au secret. Jelloul et lui sont convenus d’en reparler dès leur prochaine rencontre à Paris.
Les choses se précisent peu après. Guillaume Roussel n’est pas attaqué ouvertement, son nom reste encore cité parmi d’autres sous le manteau. Mais les bruits qu’on lui rapporte de propos tenus en privé par certains de ses « amis » sont sans équivoque. C’est bien lui qui est directement visé. Il lui faut peu de temps pour s’en convaincre : au bout de quelques jours, comme déjà cerné par une meute invisible, il lui semble être pisté, épié, à la merci de regards où il ne lit que méfiance et soupçon. Chaque contact, même fortuit, ravive cette impression diffuse qui ne le quitte plus et pèse sur lui comme une ombre.
Au sein de son équipe rapprochée, personne n’ose aborder le problème. Un silence gêné qui a tout l’air d’une dérobade. L’attitude la plus surprenante est celle de son chef de cabinet, Pierre Servier. Également chargé de la direction de sa campagne, Servier, qui passe pour son homme de confiance, est devenu étrangement muet et absent. Le regard furtif, l’air embarrassé dès que Roussel s’efforce d’engager avec lui un début de conversation. Servier détient-il des renseignements inquiétants qu’il craindrait de lui livrer ? Estime-t-il les chances de son candidat déjà si compromises qu’il s’interroge sur la conduite à tenir ?
Pour tenter d’y voir clair, Roussel l’invite à déjeuner en tête à tête dans le salon privé d’un grand restaurant de Montparnasse, dont ils sont tous les deux familiers. Une pièce capitonnée de velours rouge, protégée par un rideau grenat à l’abri duquel ils ont fomenté, au cours des dernières années, alliances et complots en tous genres.
Ils commandent chacun une sole sèche et une bouteille d’eau minérale. Leur conversation, passé les banalités d’usage, a du mal à s’enclencher, entrecoupée de longs silences, comme s’ils avaient déjà perdu l’habitude de se parler. Roussel, qui mange vite, est près de finir son plat quand Servier, la mastication plus lente, semble s’ingénier à ne jamais terminer le sien. L’échange, entre deux bouchées, se limite à des questions d’intendance. Le candidat les évacue d’un geste de la main sans même feindre de s’y intéresser, alors que Servier s’attache à ne lui épargner aucun détail.
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En attendant la succession promise, il consacre une partie de son temps, entre deux hauts postes administratifs, à se former sur le terrain. Exercice préparatoire qui lui impose chaque week-end d'arpenter inlassablement sa future circonscription, aux côtés du député toujours en place. D'aller, de fermes en villages, à la rencontre de chaque famille. D'assister, bien qu'incroyant, à chaque messe dominicale. De festoyer lors des foires, des comices agricoles et autres cérémonies d'intronisation par les confréries du cru. Sans négliger aucun banquet d'anciens combattants ni aucun déjeuner de premier de l'an dans les maisons de retraite, toujours présent les jours d'inauguration d'un nouveau bâtiment public ou du départ d'une course cycliste... Une corvée dont Guillaume Roussel semble ne jamais se lasser, apprécié de ses futurs électeurs qui lui accorderont largement leurs suffrages le jour où il pourra enfin se présenter seul devant eux.
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Il a si bien réussi à faire oublier ses revirements passés et à se construire l'image d'un homme de pouvoir droit et inflexible, que plus personne ne s'étonne quand il prend plaisir à répéter : "Je ne suis pas de ceux qui changent d'avis à tout bout de champ. Je ne change pas tout court."
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Vidéo de Jean-Luc Barré
Jean-Luc Barré vous présente son ouvrage "De Gaulle, une vie. Vol. 1. L'homme de personne : 1890-1944" aux éditions Grasset. Entretien avec Christophe Lucet.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2929736/jean-luc-barre-de-gaulle-une-vie-vol-1-l-homme-de-personne-1890-1944
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