Comme c'était pour moi les vacances il y a peu (encore ! diront certains…), j'avais emprunté une série de livres sur l'enseignement, dont "
L'enseignement mis à mort", d'Adrien Barrot.
L'auteur est professeur agrégé de philosophie. Et il s'exprime comme un philosophe qui s'écoute parler : avec de nombreuses circonvolutions qui je suppose sont censées éveiller la curiosité du lecteur, de la lectrice ici en l'occurrence, moi. Raté !
Adrien Barrot réagit en 2000 aux propos de
Claude Allègre, à l'occasion d'une réforme de l'éducation nationale. Celui-ci disait :
« Il y a dans l'enseignement une tendance archaïque, ils n'ont qu'à m'écouter, c'est moi qui sait. Sauf que c'est fini. Les jeunes n'en veulent plus. »
Ce qui est drôle bien sûr, c'est qu'il s'agissait déjà pour cette réforme à l'époque de combattre l'ennui des élèves, leur manque d'intérêt, leur manque de motivation…
Mais selon Adrien Barrot, par le vocabulaire employé : « le jeune » et pas « l'élève » (ni même « l'apprenant » ou autre joyeuseté), cette réforme mettait à mort l'élève et par là même l'enseignement.
Bon. En dehors de ça je n'ai rien trouvé d'intéressant dans ce livre, si ce n'est un rappel de l'actualité des années 90, qui, on peut dire, sont déjà entrées dans l'histoire de l'éducation nationale.
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