AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782020898898
10 pages
Seuil Jeunesse (03/11/2006)
4.12/5   26 notes
Résumé :
Pourquoi la carapace de la tortue n'est-elle plus lisse du tout du tout ? Moi, ce que je peux vous dire, c'est que si Titotu n'avait pas été si gourmande, toutes les tortues de la terre auraient encore la carapace lisse, lisse, lisse ...
Que lire après Pourquoi la carapace de la tortue... ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Voici un conte étiologique originaire de la Guyane Française.
J'ai tout d'abord été séduite par les magnifiques illustrations de ce ravissant petit album.
Ici, la question étiologique soulevée est celle de savoir pourquoi la carapace des tortues possède cette allure si caractéristique (dossière écailleuse).
Nous suivons donc Titotu (on reconnaît la forme créole de " petite tortue " sachant que l'idiome local pour tortue est toti) qui aimerait tant manger des " pois " qui poussent dans les arbres.
(N. B. : j'ai eu l'occasion de constater que la rigueur des termes biologiques n'est pas spécialement le fort du langage créole guyanais, tout ce qui est insecte volant, c'est-à-dire diptère, hyménoptère ou coléoptère s'appelle indistinctement " mouche-quelque chose " du genre mouche-à-feu, mouche arc-en-ciel, mouche-soleil ; tout ce qui est félin s'appelle " tigre-quelque chose " du genre tigre-marqué, tigre-rouge, chat-tigre ; tout ce qui est singe s'appelle macaque ou baboune. Cela a un côté commode car avec cinq ou six termes choisis, vous pouvez décrire presque la totalité de la faune et de la flore de la forêt équatoriale !)
Les singes (ici en créole ce sont des macaques alors qu'en réalité il s'agit de singes capucins et c'est ici qu'aux insuffisances de langage s'adjoignent les insuffisances de l'illustration car en Guyane on ne rencontre pas les capucins moines dessinés dans l'album, qui vivent en Amérique centrale et Colombie, mais plutôt les capucins apelles c'est-à-dire macaques noirs en créole. Excusez mon petit côté tatillon sur les singes mais c'est précisément pour les étudier que je me suis enfoncée de longs mois en forêt équatoriale, donc, la question reste assez sensible pour moi.), les singes, disais-je, acceptent donc de hisser Titotu dans les arbres afin qu'elle puisse se repaître de " pois ".
Or, les petits équilibristes sont extrêmement véloces lorsqu'il s'agit de se mettre à couvert pour éviter l'attaque d'un aigle. Qu'en est-il de Titotu ? Sa carapace résistera-t-elle à l'assaut du prédateur volant ? C'est ce que je vous laisse le plaisir de découvrir.
Bon, hormis les incohérences mentionnées et qui ne gênent nullement les enfants (même si l'on n'est pas obligé de leur raconter des erreurs biologique à longueur de journée comme ce que j'entends souvent. S'ils se trompent de marque de voiture ou de téléphone portable, on les reprend, s'il commettent une énormité biologique du genre dauphin = poisson, tout va bien), l'album est vraiment super réussi du point de vue esthétique. Les illustrations sont très attrayantes.
Je suis plus dubitative quant aux qualités du texte et le fond même de l'histoire est tout à fait comparable à un conte étiologique du genre de L'Enfant D'Éléphant de Rudyard Kipling.
Pour conclure, je dirais que c'est un bel album mais pas un grand album. Or, comme vous le savez désormais, il faut garder à l'esprit que ce que j'exprime ici n'est que mon avis, c'est-à-dire pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          530
Samedi dernier, comme je travaille en bibliothèque, j'en ai profité pour flâner dans les rayons durant ma pause déjeuner et prendre cet ouvrage, un peu au hasard...

Enfin, pas tout à fait quand même, puisque l'illustrateur est Benjamin Lacombe et j'apprécie particulièrement son travail. Je me suis donc plongée dans cet album à destination des 4-6 ans.

Dans ce conte, originaire de la Guyanne et raconté par Mimi Barthélémy, nous allons suivre l'histoire de Titotu afin de comprendre pourquoi la carapace des tortues n'est plus lisse...

C'est un grand album cartonné et, sur les pages illustrées, il n'y a aucun texte... Celui-ci se trouve à la toute fin, sur un rabat. Il y a six textes qui comportent chacun un numéro afin que nous sachions sur quelle page nous rendre. La mise en page est plutôt originale (bien que j'ai déjà vu cela dans les albums pour enfants) et permet de mettre en avant les dessins.

Et, si vous connaissez le travail de Benjamin Lacombe, vous comprendrez l'avantage à cette présentation ! Ainsi, j'ai pu admirer les illustrations, aux couleurs beaucoup plus chatoyantes que les ouvrages pour adultes du même auteur.

C'était une belle petite histoire, toute mignonne et superbement illustrée !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          290
Pourquoi la carapace de la tortue est un conte à classer dans les contes des origines. C'est une histoire à raconter aux petits (de 4 à 7 ans).
L'intérêt de ce livre réside dans sa mise en page très pratique et qui plaît aux enfants : la partie conte se retourne sur le plat verso pour permettre aux enfant de suivre l'histoire en observant les images.
Pour les illustrations, un Benjamin Lacombe toujours fidèle à lui même,
Merci Monsieur Lacombe pour vos images apaisantes !!!
Commenter  J’apprécie          190
Titotu la tortue habite la Guyane. Elle grignote des aliments mous car elle n'a pas de dents. Sa carapace est toute lisse, sans une marque dessinée.
Un jour, elle se promène dans la forêt et rencontre deux petits singes… Ti Macaque et Gros Macaque.
Que font-ils perchés en haut de l'arbre ?
Ils mangent des pois tendres.

Titotu en est friande. C'est alors avec une grande joie qu'elle accepte l'aide de ses deux nouveaux amis pour grimper sur une haute branche.

Mais horreur suprême !!! Un aigle très royal approche et se saisit de Titotu ! C'est que le sieur ailé souhaite se cuisiner un colombo de tortue…

Quelle misère va endurer Titotu ? Sera-t-elle cuite aux épices ou arrivera-t-elle à s'échapper ?

Un conte aux couleurs guyanaises pour les tous petits. L'histoire est simple et assez captivante pour retenir leur attention. Suspense et conclusion heureuse célébrant la solidarité des tortues… les enfants aimeront !
D'un format assez grand mais fonctionnel, des pages cartonnées, il se déplie en triptyque. Les deux premiers panneaux retracent en dessins l'aventure, le troisième l'histoire racontée en six parties.
L'illustrateur est Benjamin Lacombe. Je n'ai pas reconnu l'univers du dessinateur, ni ses coups de crayon. Ses dessins sont doux, ronds, à l'échelle du regard des enfants et les couleurs harmonieuses, dans des tons verts, bruns et orangés. Seule la texture du grain, entre le pastel et la craie, sous les pages vernissées, est identifiable.

Un livre pour les enfants à partir de 3 ans, ou pour les fans-collectionneurs de Lacombe !
Commenter  J’apprécie          50
J'ai trouvé ce livre très original. Il est cartonné et le format est plus grand que ce à quoi je suis habituée, c'est du 25×35 cm. Sur les planches, il n'y a aucun texte. Je sais ce que vous vous dîtes, est-ce à nous de raconter l'histoire de Titotu la petite tortue?
Non. En ouvrant la dernière page, on retrouve un feuillet cartonné en portefeuille. C'est là qu'est conté le récit: 6 numéros, 6 textes; un pour chaque double planche. Ça permet de montrer les illustrations aux enfants et de lire facilement l'histoire sans tordre la tête ou devoir remettre les mots à l'endroit, puisque d'habitude, je lis les histoire par le haut, ce qui n'est pas toujours très aisé.

Titotu est toute mimi. Son aventure est très courte, peut-être même trop, mais tout y est dit; la fin est sympa et rappelle aux enfants à quel point la solidarité peut être importante dans une « société ».
J'ai été surprise de découvrir que derrière les dessins se cachait Benjamin Lacombe; je n'aurai jamais reconnu son style: j'ai cherché un détail qui me permettrait de faire le rapprochement et je n'ai trouvé que les ailes bleutés des papillons qui me font beaucoup pensé à ceux de Madame Butterfly et qu'on retrouve aussi dans pas mal d'autres illustrations de ce que j'en ai vu en fouillant sur le net.

J'ai beaucoup aimé, c'était une lecture simple, une lecture douce: un agréable moment passé avec les petits bouts.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le grand aigle s'empare de Titotu par sa carapace lisse et s'envole vers son nid pour la cuisiner en ragoût, ou en colombo, ou plutôt la dévorer crue. Titotu ne veut pas finir dans le ventre du grand aigle. Noon !
Elle s'agite, gigote, se contorsionne. Mais le grand aigle resserre l'étau de ses longues griffes acérées autour de la carapace lisse de sa prisonnière.
Commenter  J’apprécie          119
Titotu met toute son âme pour se dégager. Lorsqu'elle y arrive, elle tommmmmbe dans le vide et atterrit sur le dos contre un rocher pointu. Aiiiiiiie !
Titotu pleure de tout son coeur car sa carapace est fêlée, brisée, cassée.
Commenter  J’apprécie          40
Titotu pleure de tout son cœur car sa carapace est fêlée, brisée, cassée.
Commenter  J’apprécie          120

Videos de Benjamin Lacombe (95) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benjamin Lacombe
L’actualité chargée de Benjamin Lacombe et de ses Freaks à la galerie Daniel Maghen (Paris)
autres livres classés : TortuesVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (52) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1526 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..