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EAN : 9782266182874
569 pages
Pocket (02/04/2009)
3.11/5   9 notes
Résumé :

1453. Le ciel est noir de flèches. Sous les murs de Constantinople, les armées du Grand Turc font tonner le canon.

Dans le fracas des armes et le pas des chevaux, l'antique Byzance, rempart de la Chrétienté, vit ses dernières heures de liberté. Bientôt, les soldats du Christ succomberont aux infidèles et la Croix s'effacera à l'ombre du Croissant.

Alors que la citadelle gronde d'hommes en armes, l'empereur Constantin s'apprête... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne puis que vous conseiller, si vous lisez ce livre, de vous munir d'une épée, d'un arc et d'un carquois bien rempli de flèches, d'un chaudron de poix bouillante, de quelques feux grégeois, ainsi que d'un bouclier, d'une cote de maille, d'une armure et du heaume qui va avec !

Nous sommes en 1453 et le ciel est noir de flèches, prêtes à vous transformer en brochettes. Où qu'on est ? Nous nous trouvons sur les murs de la ville de Constantinople.

Pourquoi toutes ces précautions ? Parce que les armées du Grand Turc font tonner le canon dans le but de faire tomber la ville, pardieu ! Mehmet II envoyant ses bachi-bouzouks (qui n'est pas une insulte à cette époque) harceler les soldats afin de les affaiblir, ne leur laissant pas une minute de répit car il veut faire tomber la ville.

En 1453, malgré l'absence des réseaux sociaux et de la télé, tous les regards de la chrétienté sont tournés vers les remparts de Constantinople dont les défenseurs plient sous les assauts de 100 000 Turcs (pas un de moins !).

J'en sais quelque chose, les flèches sifflaient à mes oreilles et j'en reçu même une dans un certain endroit lorsque je m'en fus vers l'arrière pour voir si je n'avais pas laissé des patates sur le feu. Qui a dit "désertion" ?

Vu la tournure que prend le siège, j'aime mieux m'esquiver. Surtout que pour nous, Mesdames et Mesdemoiselles, il vaut mieux prendre nos jambes à nos cous afin d'éviter, lors de la prise de la ville, de nous faire "envahir" ou "investir" dans tous les... endroits (des enfants lisent) par les hordes d'infidèles qui risquent de nous déferler dessus !

Entre nous, pour eux, ce sont nous, Chrétiens, les infidèles... Comme quoi, on est toujours l'infidèle de quelqu'un d'autre !

Le pitch ? L'empereur Constantin (dont l'ancêtre fut le "concepteur" de la religion catholique) a découvert, dans les entrailles de la citadelle, un secret qui y gisait et que d'autres convoitent. Une pierre assez étrange...

Sur les remparts, les combats font rage et je viens encore de repousser quelques soldats bien décidés à prendre pied sur eux. Nous sommes en sous-nombre par rapport à eux et ils vont avoir le dessus.

Son unique espoir (à l'empereur) réside dans une galère génoise fuyant la ville en flammes : à son bord, l'écuyer Pietro dont dépend le sort de l'Église... Mais avant d'y arriver, le pauvre garçon devra affronter quelques dangers.

Diable, quel secret referme cette pierre ? Pietro ne le sait pas, il se contente de la donner à qui de droit lorsqu'il arrive à Florence et de penser qu'il en a fini avec tout cela et qu'il va pouvoir vivre en paix avec sa femme.

Pas de bol, les Méchants n'ont pas l'intention de le laisser en paix, lui et sa femme et les voilà qui rappliquent à Florence.

Une fois de plus, nous avons une cavale d'un pauvre gars qui se dirait bien "pourquoi moi ?" (Garion, si tu me lis...), aidé par cela par des chevaliers de l'ordre de Saint-George.

De son côté, Constantinople est tombée et notre empereur est bien mal en point... tombé dans un charnier au milieu de ses soldats, grièvement blessé.

Ce roman, c'est une course-poursuite qui commencera à Constantinople, fera halte à Florence et qui se poursuivra par les Balkans, le tout dans un Moyen-Age déchiré par les affrontements entre Chrétiens et Musulmans.

Si vous êtes à la recherche de l'action "pure et dure", passez votre chemin, l'histoire prend son temps pour décoller et on assiste, impuissant, à la chute de Constantinople durant quelques deux cent pages.

Viendront des moments plus calme avec l'arrivée de Pietro à Florence, son installation avec sa femme et la naissance de son fils.

Ensuite, la poursuite commence, mais vous assisterez au siège de la ville de Belgrade par les troupes du sultan Mehmet II (oui, encore lui) et vous saurez qui gagnera le combat et surtout comment !

Allergiques à L Histoire, laissez tomber ce livre, il ne vous convient pas.

Allergiques au fantastique, passez aussi votre chemin car il y a une chose qui est tout de même difficile à avaler. Enfin, si ce n'était qu'une chose...

Par contre, si L Histoire romancée ne vous rebute pas et que vous avez envie de vous pencher sur cette partie, allez-y ! Les combats sont bien décrits et cela vous donne l'impression d'assister à tout cela.

J'ai passé un bon moment de lecture, j'ai frémi, frissonné, encouragé les soldats et maudit l'envahisseur.

Par contre, la fin est, à mon sens, un peu bâclée. Elle manque de consistance et d'explications.

Malgré tout, pas de regret durant ma lecture.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Avril 1453, la ville de Constantinople, ultime bastion de la chrétienté est assiégée par une armada turque beaucoup plus nombreuse que la flotte byzantine censée la défendre. Devant se battre à un contre dix, les défenseurs de la cité se lancent dans un combat désespéré. Quelques chevaliers génois sont venus en aide aux Byzantins alors que l'immense majorité de l'Occident est restée sourde aux appels au secours de la nouvelle Rome. Alors que la ville va succomber, Constantin XI est entraîné contre son gré par Arius, grand Maître des chevaliers du Christ-Roi, et quelques-uns de ses sbires dans les catacombes du Martyrium. Ils forcent la sépulture de Constantin, fondateur de la dynastie et premier empereur chrétien, pour en extraire une pierre précieuse d'une valeur inestimable, la pierre « chrismale ». le Basileus parvient à fausser compagnie à ses kidnappeurs tout en conservant le joyau alors que le condottiere Giustinianni se bat comme un lion pour que la ville ne tombe pas aux mains des Ottomans…
« Que ton règne vienne » est un roman historique « new age » car fortement teinté de fantastique et d'ésotérisme à la Dan Brown, c'est-à-dire confinant au révisionnisme dépourvu de fondement et même de simple vraisemblance. Alexandre Barthélémy profite du fait que l'on ne sait quasiment rien de la mort et du lieu de sépulture de Constantin XI pour échafauder une histoire d'immortel passant des siècles à courir derrière une pierre précieuse qui lui permettrait de libérer de son tombeau un antéchrist de ténébreuse origine. Bien évidemment, cet aspect de l'ouvrage est particulièrement agaçant et sans véritable intérêt vu qu'il détonne avec le reste de la narration. En effet, les deux morceaux de bravoure, la prise de Constantinople avec ses conséquences pour les populations chrétiennes (décapitations à la scie, mise en esclavage de certains survivants et viols systématiques des femmes) ainsi que le siège de Belgrade et son dénouement surprenant méritent l'attention du lecteur en raison de la qualité des descriptions et de la documentation. L'auteur domine parfaitement un sujet assez peu abordé. Heureusement que cet aspect plus « historique » compense avantageusement les élucubrations fantaisistes et autres débordements dans une magie de pacotille. le style de l'auteur est plutôt bon. Sa prose n'est pas désagréable à lire malgré des approximations dans la construction de quelques phrases et un certain nombre de coquilles et fautes d'orthographe ici ou là. Dans l'ensemble, un premier roman assez réussi.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Une belle couverture, un thème intéressant et un résumé attractif m'avaient promis un peu plus que ce que j'ai trouvé dans ce livre... le style est fluide, se lit tout à fait correctement, rien à redire dessus. le fond historique est tout à fait documenté et - c'est selon moi l'atout principal du roman - passionnant. J'ai découvert un événement historique que je connaissais mal, et qui est très bien raconté. Les personnages, quant à eux, sont vivants, attachants, et prennent un relief intéressant sous la plume de l'auteur.

Pourquoi donc, alors le priver de ces deux étoiles ? L'aspect "fantastique", franchement mal amené à mon sens. La sauce ne prend tout simplement pas, on ne trépigne pas à côté des héros, à savoir s'il vont réussir ou non leur quête. On sait qu'ils vont gagner, de toute façon. Mais le contexte est historique et la spiritualité qui règne à cette époque sont des ingrédients suffisants à mon sens, pour ne pas avoir besoin de rajouter un ésotérisme qui fleure bon le vingt-et-unième siècle et qui n'amène pas grand-chose au roman. la conclusion en particulier, m'a vu grimacer.

Dommage, donc, de parasiter cette époque si passionnante avec des éléments dont on aurait tout à fait pu se dispenser. L'aspect historique et le traitement des personnages réels, en revache, vaut le détour.
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Excellent thriller historique qui débute à la reprise de Contantinople par le Grand Turc ... Laissez-vous tenter ...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Hérissés d'épées, d'arcs et d'arbalètes fièrement tendues par ses défenseurs, les murs de Constantinople résonnèrent d'une clameur qui gonflait et gonflait encore, montant triomphalement dans un ciel plus que jamais chrétien :
- Rôma Nika ! Rôma Nika !"
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Sois toujours le champion du droit et du bien. Protège sans relâche l’Eglise, tes pairs, les faibles et les innocents. Fais toujours tiennes les vertus de sagesse, prouesse, générosité et fidélité. Et cela pour que tu ne l’oublies jamais !
Marco claqua d’un coup ferme la nuque de Pietro avec la paume de la main. 
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Les peuples qui n'ont plus confiance en leurs chefs, en leurs valeurs, sont condamnés à disparaître. Ces gens-là ne renonceront jamais tant qu’il y aura un maître pour les guider d’une main de fer. Et chaque victoire, chaque conquête alimentera les suivantes…
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Ne méprise pas le faible dans une querelle, car le moucheron ensanglante la paupière du lion. »
(Proverbe arabe)
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