Le Printemps des Poètes se termine bientôt !
On vous propose un dernier moment de partage autour de notre anthologie "Le désir – Aux couleurs du poème", avec Stéphane Bataillon, Hélène Dorion, Bruno Doucey, Louise Dupré, Aurélia Lassaque, Ariane Lefauconnier, Perrine le Querrec, Hala Mohammad, Carl Norac, Dimitri Porcu, Thierry Renard et Murielle Szac !
/ le désir – Aux couleurs du poème, anthologie, Éditions Bruno Doucey, 2021.
Stéphane Bataillon/5
6 notes
Résumé :
J’ai l’idée d’un poème
qui changerait l’abord
du jour qui commence
Qui te ferait sentir
le rayon de lumière
frappant la feuille tombée
Qui te rappellerait
d’une suspension de l’air
la beauté qui se cache
Dans ce tumulte-là.
qui changerait l’abord
du jour qui commence
Qui te ferait sentir
le rayon de lumière
frappant la feuille tombée
Qui te rappellerait
d’une suspension de l’air
la beauté qui se cache
Dans ce tumulte-là.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Recueil acheté lors de la fête de la poésie jeunesse de Tinqueux le 11/02/23.
J'ai eu la chance d'y rencontrer Stéphane Bataillon.
Il s'agit du 3ème recueil du poète.
Des scènes du quotidien, l'enfance, le passé, l'écriture, les réseaux sociaux qui violent l'intimité, tous ces sujets ont comme point commun le pouvoir de la poésie pour contrer la nuit, l'obscurité, tout ce qui se monnaie au détriment de l'humain.
J'ai eu la chance d'y rencontrer Stéphane Bataillon.
Il s'agit du 3ème recueil du poète.
Des scènes du quotidien, l'enfance, le passé, l'écriture, les réseaux sociaux qui violent l'intimité, tous ces sujets ont comme point commun le pouvoir de la poésie pour contrer la nuit, l'obscurité, tout ce qui se monnaie au détriment de l'humain.
Citations et extraits (28)
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S'il n'y avait pas d'orage
de bruit ou de fureur
prévus pour aujourd'hui
Et si tout allait bien
Serait-ce vraiment un crime?
de bruit ou de fureur
prévus pour aujourd'hui
Et si tout allait bien
Serait-ce vraiment un crime?
Je regarde l’arbre de ma fenêtre…
Je regarde l’arbre de ma fenêtre
l’arbre de ma fenêtre déborde sur ma rue
il est beau, l’arbre de ma fenêtre qui déborde sur ma rue
Demain, je le quitterai
l’arbre de ma fenêtre qui déborde sur ma rue
Je quitterai ma fenêtre
je quitterai ma rue
Je déposerai les clés
dans le creux de son tronc
Pour qu’il déborde la ville
pour qu’il déborde les yeux
de ceux qui regarderont
l’arbre de leur fenêtre.
Je regarde l’arbre de ma fenêtre
l’arbre de ma fenêtre déborde sur ma rue
il est beau, l’arbre de ma fenêtre qui déborde sur ma rue
Demain, je le quitterai
l’arbre de ma fenêtre qui déborde sur ma rue
Je quitterai ma fenêtre
je quitterai ma rue
Je déposerai les clés
dans le creux de son tronc
Pour qu’il déborde la ville
pour qu’il déborde les yeux
de ceux qui regarderont
l’arbre de leur fenêtre.
Il y a l’animal…
Il y a l’animal
dont on ne sait encore
si cela lui importe
de percer le mystère
Il y a le végétal
qui dirait quelque chose
que l’on n’entendrait pas
La cohorte des hommes
brûlant chaque seconde
en regrettant leurs rêves
Et tout ce qui se reflète
dans le métal hurlant.
Il y a l’animal
dont on ne sait encore
si cela lui importe
de percer le mystère
Il y a le végétal
qui dirait quelque chose
que l’on n’entendrait pas
La cohorte des hommes
brûlant chaque seconde
en regrettant leurs rêves
Et tout ce qui se reflète
dans le métal hurlant.
Il y a un temps pour tout…
Il y a un temps pour tout. Un temps pour engloutir et se laisser tomber. Un temps pour observer le vide de l’absence. Un temps pour rebondir d’une respiration. Pas toujours dans cet ordre. Tout autour, on construit des châteaux. De sable. De Cartes. De mots.
…
Il y a un temps pour tout. Un temps pour engloutir et se laisser tomber. Un temps pour observer le vide de l’absence. Un temps pour rebondir d’une respiration. Pas toujours dans cet ordre. Tout autour, on construit des châteaux. De sable. De Cartes. De mots.
…
2. Attaque par force brute
Ils ont posé une bombe. Elle a explosé. Pas écrire.
Voir nos amis, nous embrasser, parler à notre fils,
l’embrasser. Respirer. Mais sentir que ça grouille.
Que ça se réveille. Ne pas se détourner. Éviter que
nos monstres ne remontent. Par la tuyauterie des
salles de bains, par l’embouchure des fleuves, par
le fond des sept mers. Éviter l’inondation.
Ils ont posé une bombe. Elle a explosé. Pas écrire.
Voir nos amis, nous embrasser, parler à notre fils,
l’embrasser. Respirer. Mais sentir que ça grouille.
Que ça se réveille. Ne pas se détourner. Éviter que
nos monstres ne remontent. Par la tuyauterie des
salles de bains, par l’embouchure des fleuves, par
le fond des sept mers. Éviter l’inondation.
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