“
Axolot” c'est mon petit caviar à moi, mon pêcher mignon - comme l'
axolotl, ce petit animal trop bizarre, mais tellement chou, qui ressemble à un pokemon. Et ce 6e tome ne démérite pas face aux précédents. Presque chaque chapitre se clôture avec un “mais nooooon ?!” incrédule de ma part face à ces récits pourtant authentiques. Si certaines m'étaient déjà connues, d'autres furent une grande surprise - comme souvent avec cette série - et un régal.
Patrick Baud nous partage encore une fois ses découvertes insoupçonnées et déconcertantes qui ont jalonné l'histoire. On sent dans sa façon de raconter et de scénariser ses chapitres qu'il fut tout aussi séduit et dérouté par ces étrangetés de la réalité. Comme l'armée détenue par Pepsi, le fabriquant de cola rival de l'autre. Ou encore l'aventure post-mortem du célèbre compositeur Haydn. “Mais noooon ?!” et pourtant si. Que d'aventures !
Chacune mise en page par différents artistes, allant d'un style à un autre sans vergogne. Alors forcément, il y en a dans le lot qu'on aime moi, d'autres qui intriguent ou qui fascinent. Mais la partie graphique reste à chaque fois, dans les
Axolot, une appréciation mitigée et évidemment personnelle.
Pour ma part, l'aspect chimérique de conte pour enfants de Marie Dumoulin dans “Le géant Macaskill” m'a attendri, les caricatures reconnaissables, hélas en colorisation de dégradés de rouge et de noir, dans “Coco Beach” de
Simon Bournel-Bosson m'a tapé dans l'oeil de même que le style classique et minutieux de Lucyd qui aura fini de me convaincre avec “L'arbre maudit de Alton”, entre autres. Sans oublier les plus magnifiques : les interludes entre les chapitres que je ne sais à qui les attribuer, mais quelle splendeur ! Vivement le prochain cabinet de curiosité !
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