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EAN : 9782848764122
493 pages
Philippe Rey (21/08/2014)
3.13/5   30 notes
Résumé :
Au bord de la ruine, deux soeurs, Noélie et Julienne, et leur cousine Gabrielle essaient désespérément de sauver le domaine familial. Leur âge avancé ne leur offrant pas beaucoup de chances d'y parvenir, Noélie décide d'écrire un roman sur sa famille, dans le fol et naïf espoir d'un succès.

Entre présent et passé se déroule donc la saga des Randan, propriétaires terriens aveyronnais dont le destin épouse les circonvolutions du XXe siècle : le massacre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Les indomptées déroule la saga des Randan, une fresque familiale historique qui traverse le siècle:
Une grande famille de propriétaires terriens Aveyronnais..

Les indomptées "est un ouvrage qui demande du temps.......
Il conte le destin ; l'ascension puis la chute de trois femmes révoltées qui tentent de sauver le domaine familial.
Ce récit foisonnant qui alterne les époques au fil des chapitres :le présent en1987, le passé qui débute en1904, embrasse le 20°siècle et ses multiples tourments..
J'ai préfére de beaucoup le riche passé.
Nous nous familiarisons petit à petit avec chacun des personnages, leur caractère, leurs petits défauts, leurs fragilités, leurs ambitions.........
Nous épousons le rythme lent , un peu convenu dans une belle nature et les traditions ancestrales de ce milieu bourgeois qui semble bien rodé et immuable, au tout début du 20°siècle .......
La grande guerre et les progrés technologiques emporteront tout.........
Les hommes sont empêtrés dans des notions de patriotisme, de droit d'aînesse et de valeurs patriarcales.
Les femmes, âgées, lorsque la narratrice les présente se rebiffent contre leur destin : Noélie la femme "anticipée," Gabrielle "la Pieuse", Julienne, la"belle petite", dernière de la fratrie , qui projette d'écrire l'histoire des Randan.
Les-indomptées sont des femmes courageuses, attachantes, déterminées, liées à jamais à leurs racines.
Nous les suivons sur deux voire trois générations........
Ces portraits ne manquent ni de saveur, ni de caractère sur fond de grande guerre et de mutations socio- culturelles trés importantes.
Les réflexions sur l'attachement viscéral à la terre et les racines, trés belles, sont au centre du roman.
Une saga marquée par les secrets, les rancoeurs, les conflits, les haines farouches, les manques irrémédiables et les tourments laissés par la guerre, les nouvelles normes d'hygiène pour les grands domaines décrépis.........
Le symbole du livre c'est le combat de ces femmes qui tentent de survivre à la ruine, qui, malgré les préjugés et les obstacles, tentent tant bien que mal d'échapper au cours des choses face au nouveau monde qui naîtra de la guerre.
Difficile d'en dire plus sur cet ouvrage prêté par quelqu'un de proche.

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Ce roman a la particularité de raconter deux histoires : une qui se passe au présent et qui tourne autour des problèmes de trois femmes ayant hérité de la maison familiale et une qui se déroule dans le passé qui a fait de ces trois femmes ce qu'elles sont. le texte est accompagné de photos retrouvées par l'auteure (si je me souviens bien).


Si l'histoire du présent ne m'a pas captivée, j'ai adoré celle du passé. C'est une histoire de famille avec tout ce qu'il peut y avoir de secrets, de rancoeur, d'amour, de joies et de peines puisqu'en plus des conflits habituels, on trouve aussi les marques laissées par la guerre. A côté de ça, les problèmes d'argent et de conscience des héroïnes du présent font pâle figure. J'ai même trouvé ces passages très ennuyeux. Jusqu'à l'arrivée de Zoé, une jeune fille avec pas mal de problèmes dans sa tête. Elle apporte un nouveau souffle au récit et une personnalité qui intrigue.

J'ai tout de même préféré les personnages du passé, au moment où la famille était encore unie autour d'une matriarche intransigeante. Dans cet univers où chacun peine à trouver sa place, elle est LE point de repère, le pilier de la famille. Rôle qu'elle exerce avec brio. Ce fut un de mes personnages préférés, la deuxième étant Madeleine, jeune fille rêveuse attachée à la terre qui l'a vue grandir. Son histoire est belle et touchante, même si comme les autres elle est abimée par la guerre. Car cette guerre de 14-18, sans qu'on la vive sur le front, atteint tout le monde, même ceux qui sont restés derrière. Elle ébranle les fondations de la famille et après son passage, rien n'est plus comme avant. L'histoire de cette famille n'est pas extraordinaire mais elle est « vraie » et c'est ce qui m'a touchée. C'est comme si je m'étais assise sur un banc à côté d'une vieille tante qui me racontait l'histoire de la famille. Car on y croit, les personnages sont plus vrais que nature, ils sont tellement « réels » que je ne peux m'empêcher de croire qu'ils ont existé quelque part.


Le seul point négatif de ce roman se situe au niveau de la forme : les phrases sont très très très longues, au point qu'arrivée à la fin, je ne savais plus de qui ou de quoi on parlait. J'ai donc dû lire certains passages plusieurs fois pour les comprendre et encore, à certains moments je n'ai même pas réussi. C'est dommage car c'est ce qui m'empêche de le considérer comme un coup de coeur, malgré la richesse en ce qui concerne les personnages.
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Il n'est jamais facile de chroniquer un livre que l'on n'a pas totalement aimé. Les indomptées est de ceux-là. Ce livre devrait pourtant plaire, saga d'une famille attachée à transmettre ses terres à l'un de ses descendants, pour que la propriété terrienne reste inchangée, exploitée quels que soient les coups du sort, à charge pour lui de dédommager ses frères et soeurs, ce qui ne va pas sans difficultés (matérielles) ni conflits. Telle une royauté (nous y sommes paraît-il très attachée), le domaine se transmet de père en fils ainé. Les filles ne sont guère prisées. Comme dans les familles les plus modestes, on ne s'attache guère à elles, puisqu'elles sont destinées à être mariées très tôt, quittant ainsi le domaine sans rien lui apporter. Comme dans les familles les plus modestes, on ne leur demande guère leur avis, et très rapidement, elles doivent s'occuper d'une nombreuse progéniture, sans que jamais l'une d'entre elles ne se plaignent. Aussi, il est pour le moins surprenant de suivre, en alternance avec les chapitres qui nous plongent dans le passé, les destinées de trois cousines célibataires ou divorcées, trois cousines qui, pour des raisons diverses, ont refusé les voies toutes tracées.
Gabrielle, et ses cousines Noélie et Julienne, se sont singularisées dès leur jeunesse, la première par sa volonté de prendre le voile, la seconde par sa singularité (fille au milieu d'une nombreuse fratrie, peu sont ceux qui font réellement attention à elle), la troisième parce qu'elle est la dernière née, inattendue. Malgré leur âge et les épreuves, il restera toujours un frère, un neveu pour s'opposer à leurs décisions – solidarité masculine bien ancrée dans leur éducation. Bien que nous les connaissions toutes les trois depuis leur enfance, je ne me suis réellement attachée à aucune d'entre elles, non plus qu'à d'autres membres de leurs familles, sauf peut-être Jorge, le fils « différent » de Julienne. Ils sont nombreux, les Randan, et l'arbre généalogique placé en début du livre n'est pas de trop quand il s'agit de se reconnaitre. Ils sont nombreux, et pourtant ils ne se singularisent pas réellement les uns des autres. Ils sont nombreux, et pourtant, mis à part quelques figures fortes, ils s'estompent tous assez aisément du récit, leur vie étant presque souvent résumés. Et pourtant, j'aurai aimé que le destin de certains (Edouard, Paul ou même Victor) ne soit pas connu en un simple paragraphe. Les descriptions, par contre, sont belles, de la nature et de ses changements, du soin donné aux animaux. Des moments apaisés dans une intrigue qui ne m'a pas vraiment captivée.
Parfois, j'ai eu l'impression de lire des passages obligés – le départ aux pensionnats pour les jeunes filles de bonne famille, l'achat de la première auto, et toujours cette distinction des garçons pour lesquels on s'inquiète, et des filles qui peuvent bien se blesser. Des photos – faits inédits – accompagnent le récit et cela m'a presque dérangé, non parce que l'identité des personnes est incertaine, mais parce qu'elles prouvent que ces personnes ont bien existé, et je n'ai pas aimé rentré dans leur intimité (même si ce sont des photos posées comme elles l'étaient à l'époque).
S'il est de beaux moments et si la deuxième partie du roman est plus intéressante à mes yeux que la première, je garde pourtant le sentiment que cette saga familiale aurait pu être davantage développée, ou qu'ils auraient réellement fallu ne se concentrer que sur les trois héroïnes de l'époque contemporaine.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Ce roman, c'est une fresque familiale qui traverse le XXème siècle. Cette famille aveyronnaise va être confrontée aux difficultés liées aux grandes familles qui ont à gérer un grand domaine.
Vous connaissez la maxime : « le grand père crée la société, le fils l'a fait grandir et le petit fils l'a coule… ».
L'auteur, Mme Nathalie Bauer épaulée par une écriture de grande qualité, donne un rythme d'une densité remarquable. Elle jongle avec les personnages et les situations avec une grande virtuosité.
C'est à mon humble avis un roman que l'on retrouvera en compétition pour de grandes récompenses.
L'idée de mettre des incrustations de photos est tout simplement géniale, les vieux tirages nous apportent encore plus de crédibilité au récit.
Le titre « Les Indomptées », ou plutôt « Les Indomptables » car une femme n'est pas un animal que l'on dresse.
Et dans ce roman, nous voyons bien que sans leurs présences et leurs investissements rien ne serait possible sur le domaine de la famille Randan.
Les hommes de cette famille sont empêtrés dans des notions de patriotismes, de droits d'ainesses et de valeurs patriarcales. Ils vont pour certains se réaliser et pour d'autres passer au purgatoire.
Mais les personnages immuables qui vont être de toutes les parties, de tous les combats, de toutes les aventures et qui sont les moteurs des avancées, des évolutions dans cette immense famille, ceux sont « Elles », les femmes, et particulièrement trois d'entre « Elles » Noélie la femme émancipée, Gabrielle la pieuse et Julienne la kinesthésique qui deviendront incontournables.
Noélie et julienne sont soeurs et vivent avec Gabrielle leur cousine sur le domaine qu'elles sont amenées à administrer dans des conditions difficiles.
La prise en charge de leur invitée, Zoé une petite nièce de 24 ans qui demandera à Noélie : « Apprends-moi à vivre », la réponse viendra, simple : « Peut-être cela consiste-t-il à se mettre en route, la tête haute, et à surmonter dignement les obstacles, l'un après l'autre, sans faire semblant, sans s'économiser, sans mentir… », elle va bousculer leurs habitudes.
Jusqu'alors seul Jo, le fils de Julienne, et sa meute de chiens qui ne le quittent jamais, mettait un peu d'animation.
Noélie, vous la retrouverez à toutes les étapes de l'avancée de l'histoire : enfant, adolescente, adulte, d'âge mur, car c'est elle la romancière qui nous emmène voyager tout au long de ce roman familial.
C'est un trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès bon roman.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Si je dis saga familiale, cela devrait suffire aux amateurs car découvrir soi-même les péripéties d'une histoire fait partie des plaisirs du genre. Tout du long, on passe sans heurts de l'année 1987 qui voit les soeurs Noélie et Julienne, et leur cousine Gabrielle accueillir dans leur domaine la jeune Zoé, aux premières décennies du 20ème siècle coupées en deux par la première guerre mondiale.

L'auteur s'est inspirée en partie de l'histoire de sa famille, insérant des photos anciennes dans le texte (ça j'aime beaucoup) et se focalise quasi entièrement sur les femmes, pas toutes indomptées d'ailleurs, la plupart se coulant "dans les sempiternels moules - le bon vouloir d'un homme, le mariage, l'enfantement, le soin d'une maison, les travaux d'aiguille, ou encore la dévotion, le patronage."

J'ai beaucoup aimé l'évocation de cette grande propriété pas loin de Rodez, presque hors du temps (au début), au point de commencer à décrocher à la fin quand l'une des héroïnes part à Paris... La grande Guerre a vraiment constitué un tournant pour les gens, et pas du tout le changement de siècle...

Fort heureusement l'auteur a évité l'écueil de bien des sagas, à savoir trop détailler les événements historiques: là, non, le lecteur est censé se débrouiller, et c'est bien ainsi. Et il n'y a pas de "secrets de famille lourds à porter", ouf!

Pour terminer, un petit passage, pour essayer de montrer pourquoi j'ai vraiment aimé l'écriture souple et belle de Nathalie Bauer, qui sert merveilleusement cette histoire.

"Au cours des quatre années qui suivirent les noces d'or de leurs grands-parents, les jeunes filles de la famille continuèrent de grimper sur les arbres du verger et de s'y déployer, comme des fleurs tardives précédant l'arrivée des fruits. Dès qu'elles se mariaient, en effet, la passion pour l'air, la hauteur et la nature qui avait favorisé leurs rêves prenait fin à leur insu, ou presque : tout simplement, il ne leur venait plus à l'esprit de gâcher leurs jupes contre l'écorce ni de contraindre leur corps à adopter des positions inconfortables, ni même de contempler le ciel à travers le feuillage ou les pans de cotonnade qu'elles y avaient suspendus. Elles descendaient un jour de l'arbre dont elles connaissaient le moindre creux, la moindre branche, et n'y remontaient plus; parfois, au cours des promenades qu'elles effectuaient au début de leur union en compagnie de leur époux, elles s'y adossaient le temps d'un baiser ou d'une étreinte, mais c'était comme par mégarde, en vertu d'une habitude qu'on ne s'explique plus, et pas un instant elles ne songeaient à gratifier d'un regard ou d'une caresse le rugueux compagnon de leur ancienne vie."
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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critiques presse (1)
LeFigaro
31 octobre 2014
C'est un roman qui exige du temps: le temps d'entrer dans cette fascinante saga familiale, dont l'ambition n'est pas sans rappeler celle des plus grands écrivains qui savent embrasser le siècle et ses tourments.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Mêlées aux aboiements des quatre chiens formant son éternel cortège – quatre bâtards perdus ou peut-être abandonnés, en tout cas soignés et apprivoisés par le quinquagénaire –, ces uniques syllabes produisent à présent assez de bruit pour parvenir aux oreilles de Gabrielle, la doyenne, qui souffre pourtant de surdité ; aussi, détournant la tête de son ouvrage en tricot (un burnous destiné à un arrière-petit-neveu dont on n’a jamais vu que la photo), elle demande à sa cousine de quoi il s’agit exactement. Trop tard : Noélie s’est engouffrée dans l’entrée et réapparaît déjà à l’extérieur, menue dans son pantalon et son pull-over, le crâne surmonté d’un chignon blanc pareil au poing d’un marionnettiste qui la maintiendrait bien droite.
Taaa-tie ! Taaa-tie ! continue de crier l’homme, un bras tendu vers le portillon dont les croisillons découpent en figures géométriques le chemin et les bâtiments de ferme, ainsi que la petite route au-delà, si bien que Noélie doit multiplier les injonctions au calme avant de le précéder vers l’origine du vacarme, l’une des deux étables, plus précisément la grange dont elle est coiffée. Au pied de la rampe qui mène à celle de droite, un tracteur ronfle devant son chargement de foin, et l’on entend à l’intérieur du bâtiment des voix reconnaissables à leur accent et à leur timbre : celles de Roger, le fermier, et de ses deux fils trentenaires qui lui apportent volontiers de l’aide aux périodes de gros travaux, labours, moisson, ensilage ou encore fenaison, comme en ce mois de mai 1987.
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De son écriture fine, penchée, d’un autre siècle, Noélie reporte dans le registre les dernières dépenses du foyer dont elle constitue l’un des quatre membres – et sans nul doute le plus actif, puisque non seulement elle s’emploie à en préserver l’équilibre par ses talents de gestionnaire, mais elle contribue aussi à sa subsistance à proprement parler, cultivant le potager en dépit de son âge avancé – quand un tremblement secoue l’air, accompagné d’un vacarme de planches brisées, de moteurs emballés et de cris indistincts.
Elle se lève et va ouvrir la fenêtre d’où l’on peut embrasser du regard le rosier grimpant, les arbres centenaires, un tronçon de charmille et les massifs qui ponctuent, tels une bouche et des yeux de couleur, la pelouse centrale en forme d’œuf, à temps pour voir surgir du portillon, à l’autre extrémité, la grande silhouette de son neveu, dont les lèvres s’étirent et se referment sur l’un des rares mots qu’il daigne, ait jamais daigné, prononcer : Taaa-tie ! Taaa-tie !, car, il a beau avoir plus de cinquante ans, il n’est rien d’autre qu’un enfant – un enfant timide, empoté de surcroît.
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Tant de termes inconnus auraient pu rebuter la fillette, et tant de tâches matérielles précipiter le Livre - objet divin qui l'avait guérie de l'angoisse et de sa solitude intérieure - au bas du piédestal sur lequel elle l'avait placé [...] ; or ils ne firent que le magnifier, ajoutant à l'étrange alchimie qui se développe entre l'auteur et son lecteur (et dans une autre mesure entre l'auteur et son oeuvre) des arcanes moins savants et cependant tout aussi envoûtants, mystères d'engins furieux, bruyants, rapides, célébrés en une cérémonie solennelle au moyen du savoir, de la sueur et de la concentration.
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Elle qui était habituée à seconder, stimuler, soutenir ceux qu'on appelle les représentants du sexe fort par manque d'imagination ou par convenance, à tort donc puisque depuis la nuit des temps, ce sont les femmes qui transmettent, préservent, réconcilient - non les hommes, attirés par la fureur et la sang, comme du fer par un aimant, fascinés par ce qui divise, déchire, anéantit inexorablement.
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Alors elle se demanda si c'était cela, la vie. Si c'était là ce qu'elle faisait : vous rattraper au moment où vous ne croyiez plus à rien et vous saisir, vous soulever, vous porter. Et l'attirance - l'amour peut-être -, c'était cela aussi ? Non un envoûtement, une palpitation du cœur, une pulsation de toutes les veines, mais le calme, l'assurance d'un horizon libre, d'une route aplanie, d'un voyage confortable ?
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Vidéo de Nathalie Bauer
Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos Rencontre
Deux romans captivants qui traversent deux périodes différentes de l'histoire italienne, et mêlent aventures rocambolesques et réflexions sur l'art et l'écriture. Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, lauréat du Prix Goncourt 2023, est un roman emprunt de grâce qui relate l'histoire d'amour passionnée entre Viola, héritière d'une famille prestigieuse et Mimo, modeste sculpteur de génie, à travers les tumultes de l'Italie fasciste. Brigantessa de Giuseppe Catozzella, lauréat du Prix des Lecteurs à Cognac en 2023, offre une fascinante fresque historique dans la deuxième moitié du XIXe siècle au coeur des paysages calabrais. A travers la vie de Maria Oliverio, une femme d'exception, idéaliste et rebelle, le roman aborde la complexité de l'unification de l'Italie.
À lire – Jean-Baptiste Andrea, Veiller sur elle, L'Iconoclaste, 2023 – Giuseppe Catozzella, Brigantessa, trad. de l'italien par Nathalie Bauer, Buchet Chastel, 2022.
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