Pour un premier roman, franchement l'intrigue est plutôt bien trouvée. Je ne lis pas souvent des romans policiers mais vu que ce dernier m'a été offert par l'auteur en personne, je me suis vite lancée dans cette lecture, d'autant plus que j'ai d'ores et déjà invité ce dernier à participer aux "Rencontres d'artistes" qui auront lieu pour la cinquième année consécutive dans mon petit village et dont la médiathèque pour laquelle je travaille en est une grande instigatrice.
Ici, l'histoire se déroule à Volonne, dans un camping essentiellement où il ne se passe d'ordinaire pas grand-chose (autant dans le camping que dans le village). Cependant, lorsqu'un premier cadavre est retrouvé à proximité de ce dernier, le lieutenant Calam se dit qu'il va enfin se plonger dans le feu de l'action, de toute façon, à part les femmes avec qui il n'arrive pas pas se caser, il n'a pas réellement d'autre passion. C'est la réflexion qu'il se fait lorsqu'il interroge le premier suspect dans cette affaire, Jonas, un homme sans histoire ou peut-être avec trop d'histoires féminines et qui ne vont jamais bien loin, passionné, lui, par ses plantes. Tout porte à croire que c'est bien lui le coupable puisqu'une vieille dame assure l'avoir vu le jour-même, non loin de l'endroit du meurtre mais se pourrait-il qu'il se soit simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ?
D'autres personnages interviendront au fur et à mesure du récit mais je ne vais pas trop en dire à ce sujet, pour vous inciter à venir vous plonger vous-même dans cet ouvrage, intrigant, pas trop gore (juste comme j'aime ce genre d'histoire) et assez bien écrit - même si la raison pour laquelle je ne l'ai pas mieux noté h(avoue -est que les petits retours en arrière pour expliquer ce qu'il s'est réellement passé avant le meurtre - m'ont un peu déstabilisée mais j'ai vite repris le fil ! A découvrir !
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"_Alors je vous remercie. C'est très aimable à vous. Je peux vous souhaiter une bonne soirée et me retirer ?
_Oui, monsieur Beauvisèje. Vous pouvez rentrer chez vous. Je vous souhaite également une bonne soirée.
Jonas se leva, vit Calam s'approcher de lui pour ajouter :
_Faites gaffe avec les femmes. A courir plusieurs lièvres à la fois, on peut vite finir bredouille."
"_Tu me fatigues, tu ne t'arrêtes jamais en fait ! T'as toujours l'esprit tourné vers le sexe. C'est limite maladif ton truc. T'as prévu de consulter un spécialiste pour ça ?
_Euh, presque, j'ai vu qu'il y avait une psychologue à la maison de santé, j'ai failli prendre rendez-vous.
_Avec un peu de chance, elle est charmante et tu trouverais le moyen de l'avoir dans ton lit avant la fin du mois."
"Larenzo raccompagna les deux gendarmes leur certifiant que George ne quitterait jamais le département. Sentant qu'ils n'étaient pas totalement convaincus par George, Larenzo ajouta :
_Il vous l'a dit lui-même, avec sa mobylette, après le tunnel de Sisteron, c'est déjà le nord de la France."
"Premier footing, aller-retour quatre bornes, c'était pas mal pour une reprise. Il avait complètement zappé l'odeur qui le travaillait depuis dix minutes. Comme quoi, le cerveau pouvait vite s'emballer et changer de priorité en un quart de seconde."
"C'était l'avantage d'être levé tôt, croire que le monde vous appartenait et surtout de bien enrichir sa journée."