Trois choses m'ont particulièrement intéressée dans ce numéro :
- « Histoires extraordinaires de pigments insolites. » On connaît bien la cochenille, ce minuscule insecte dont la réputation n'est plus à faire, qui, séché, ébouillanté, broyé nous offre depuis des millénaires un colorant d'une intensité magnifique passant du carmin au pourpre ou rose étincelant, mais connaît-on le bleu égyptien obtenu à partir de verre ? le «brun momie » fait de restes humains ? qui est ce mollusque qui nous fournit la pourpre impériale ? On va de surprises en surprises dans cet article qui aurait bien mérité un dossier « grand format ».
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L'affaire Ruffini, une gigantesque affaire de faux tableaux de maîtres qui a éclaboussé le marché de l'art et à propos de laquelle
Vincent Noce a enquêté pendant plusieurs années et vient de publier un brûlot. Ça tombait à pic, je viens justement de l'acheter…
- Un excellent papier sur les frères Flandrin : Hippolyte, Auguste et Paul, d'origine lyonnaise, à l'occasion d'une exposition qui leur est consacrée au musée des Beaux-Arts de Lyon du 27 mars au 27 juin. Ces trois-là ne sont guère connus que des seuls spécialistes du 19e pour ne pas dire qu'ils sont tombés dans l'oubli, et encore, connu surtout concernant Hippolyte qui a récemment « fait parler de lui à l'occasion d'un triste fait divers : la destruction du tableau « Saint Clair guérissant les aveugles » dans l'incendie criminel qui a ravagé la cathédrale de Nantes le 18 juillet 2020...
Bon, sinon à part ça, il paraît que la tour Eiffel va changer de couleur. Devant être repeinte tous les sept ans, cette fois ce sera en ocre jaune, coût du chantier 40 M€ les amis, une consommation… essentielle.