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EAN : 9782745972637
217 pages
Milan (06/01/2016)
3.02/5   133 notes
Résumé :
Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, pas un poil sur le torse, est mal parti pour séduire Constance.
Alors, sur Facebook, il devient Jason, Américain en voyage scolaire. La belle croque à l’hameçon et en demande toujours plus. De mensonge en mensonge, la machine s’emballe…
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,02

sur 133 notes
Autant je n'ai aucun mal à me glisser dans la peau d'une adolescente pour quelques heures et au hasard de mes lectures, autant me glisser dans celle d'un ado "mâle" avec les hormones qui le travaillent , des pieds qui atteignent le 49 en pointure ) a été difficile...
[Surtout la pointure 49, ça , ça eu du mal à passer ! ]

Bref , Edvard (avec un V !) est un looser. Un pote et demi, un "copain" de classe qui le martyrise, une certaine Constance qui ignore même "l'ombre de son ombre"; franchement sa vie pourrait être plus funky .
Alors , il a une brillante idée : créer un faux profil facebook où il serait Jason ,américain et populaire ( parfait quoi...)
Mais l'histoire va légèrement lui échapper, car Constance a un peu trop adhéré au "projet Jason" .

Et à partir de là, l'auteur s'égare un peu dans d'autres histoires, qui se rejoignent à la fin bien sûr , mais le roman perd le coté percutant de la quatrième de couverture. On y parle d'écologie, de solidarité etc... Rien que de bonnes choses , c'est sûr , mais on est loin du pitch de départ. Oups! J'ai oublié de dire qu'il s'agissait d' un journal avec tout ce que cela comporte de "quotidien".
Et bien que cela reste frais, léger et agréable , ce n'est pas selon moi, une lecture indispensable .
Le ton très jeune pourrait plaire à une tranche d'age 11/ 12 ans .
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Fake : Edvard ne s'appelle pas Jason. Fake : il n'est pas américain mais bien allemand. Fake : il n'est pas populaire comme son alter ego, au contraire, Constance, celle qu'il convoite, fait comme s'il n'existe pas. En plus, les vacances avec ses parents ne se passent pas exactement comme il souhaitait…
Un roman jeunesse moderne, Facebook est au centre de cette histoire. Sauf qu'ici, ce réseau social est utilisé à des fins détournés, arriver à attirer l'attention de Constance sur lui. Vite lui, bien rigolé de cet adolescent maladroit qui enchaine les gaffes. Il a l'air bien fainéant mais il a tout de même bon fond. Par contre, cette histoire de nouvelles chaussures, ça m'étonne carrément ! Ca finit un peu vite, sans évolution de situation ou juste retour des choses mais peut-être il a peut-être un peu grandi dans sa tête. Sauf du côté de l'amour mais ça… ! Ca amène une suite mais serait-elle… ?
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  La page avait été liké par plus de 300 internautes, des amis Facebook allemands.

Ci gît le souvenir de Jason, l'étudiant américain si sympa. Sourire ultrabrite et sac à dos aux portes virtuelles de l'Allemagne.

La jolie Constance regrettera son absence comme une veuve éplorée toute vêtue de noir. Même habillée comme la fille du croque mort du coin, Edvard la trouverait belle et irrésistible parmi d'autres. Dommage, qu'elle ignore son existence d'un dédain régulier.

Jason, lui, avait tout.

Enfin, tel que l'avait imaginé Edvard sur FB pour approcher la belle. Photo. Faux! Souvenirs et partages sur le mur FB. Faux!

 Il avait même eu droit aux clichés d'été de Constance en deux pièces, le s*&# !!  

Elle en devenait attachée à un point tel qu'il fallut faire mourir ce rival trop populaire. Une allergie. Une mortelle.

 Fatale. Ou plutôt une erreur médicale !

Enfin, c'est ce que confia James, le frère de Jason. Il a fallu trouver d'autres photos pour le faire vivre celui-là. Une allergie!  Une erreur médicale était plus plausible, plus mystérieux (ou vague, comme on veut!) et dramatique.

Edvard, lui, était allergique. A certains légumes. Rock 'n Roll. Une petite santé a en dégobiller sur ses chaussures et évidement, ce naze de Henk avait été aux premières loges pour prendre des photos avec son portable.

Les 14 ans et le passage à la puberté pour Edvard, c'était l'enfer. Des pieds et des jambes qui se sont allongés et pas un poil d'homme à raser sur le torse? Une voix toujours pleine de miel enfantin. Pffff! "Cher, journal..."

 

: Oui, même si cela ne semble pas évident au départ, il semblerait bien que Edvard couche son récit dans un journal intime, du moins au début, quand il nous confie dans le creux de l'oreille ses vacances moyennement appréciée dans une ferme Bio, ses nouvelles chaussures crottées par le chien du voisin et son forfait, surtout. Oui, Edvard est un râleur mais surtout un malin menteur, un imposteur et il vaudrait mieux pour lui, étant donné sa cote de popularité, que ces révélations ne tombent pas en de mauvaises mains ( ou oreilles, comme on veut!).

Ces attitudes bougonnes et ses interrogations obsessionnelles sur la puberté conduisent même sa mère à se formuler les mauvaises réponses à ses tourments ados.

C'est bientôt la rentrée au collège et la première obsession de Edvard, c'est Constance. Une princesse de Collège qui le dédaigne à mourir au point que Edvard s'invente un avatar sur Facebook pour goûter à un seul de ses clics.

Contre toute attente, son personnage remporte tous les suffrages d'affection et la belle en est mordue comme une aveugle qui tend la main vers la vue.

Cette première direction du roman est drôle et en même temps pose une réflexion par l'ironie de la situation qui grandit, sans diaboliser l'outil pour autant le poids, la valeur des relations "amicales"entretenues sur les réseaux sociaux.

L'affaire échappe à Edvard, pauvre larve de collège, qui s'est construit un personnage américain, beau, cool et idyllique qui lui, jouit d'une vie de papillon tant convoitée.

Faire mourir un caractère fictif semble difficile et tout aussi complexe que de le faire vivre. de peur d'être découvert et ménageant les sentiments de Constance, Edvard s'enfonce toujours plus loin dans sa supercherie pour espérer retomber sur ses pieds. Hilarant et jouissif. 

Edvard n'a pas un profil d'apollon, il est cultivé mais plutôt ordinaire, un poil arrogant et précieux parfois, il nous fait bien rire avec ces obsessions du poil. Egal parmi tous les garçons finalement.

Ce n'est pas au menton mais sur le torse que ça le travaille. Et la voix, n'en parlons pas avec ce physique dégingandé.

Henk, un gros bras, ne se prive pas de lui faire comprendre régulièrement qu'il n'a pas une tête de vainqueur. Et pourtant, avec ses potes, avec Karli, peut-être que Edvard apprendra à voir sa vie autrement. Affronter la jungle de l'âge ingrat avec son premier succès avec les filles et son premier baiser peut-être.

Les chapitres sont courts, ils suivent les états d'âmes ou avancées du héros dans sa quête de sa vie d' « homme ». On oublie le format du journal intime pour se plonger dans sa quête initiatique, les dates rythmant surtout les impatiences de Edvard .

Il trouvera d'ailleurs des combats plus grands que lui, que ses poils sur le torse, qui le feront grandir, entre autre l'expulsion de son vieux voisin, l'auteur de son livre de chevet "Etoiles", M. Tannenbaum. Bienvenue dans l'âge adulte.

L'auteur est Zoë Beck, traduite de l'allemand, pour une vision de l'adolescence masculine c'est plutôt bien vu.

Même si Edvard reste artificiel par endroits, l'auteure arrive à nous faire entrer dans la bande de copains sans passer de trop par les vestiaires de sport. Ce qui en fait un bon choix pour filles et garçons sans distinction. C'est très spirituel et agréable.

A découvrir.

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Je suis un peu mitigée pour ce roman. J'ai aimé la tournure assez inattendue qu'a fini par prendre l'histoire mais d'un autre côté, je ne m'attendais pas vraiment à ça. Je pensais que l'histoire entière serait basée sur les mensonges et sur le comportement du personnage principal face à ceux-ci mais l'intrigue ne se place pas principalement sur cette voie...


Le récit est présenté sous forme de journal intime où Edvard, jeune collégien de 14 ans, relate la fin de ses grandes vacances scolaires et le début de sa rentrée. Ses principaux problèmes sont de ne pas plaire à Constance alors qu'il en est raide amoureux et d'être le souffre-douleur de Henk, un garçon de sa classe très populaire qui passe son temps à le ridiculiser.
Étant complétement transparent aux yeux de Constance, Edvard décide de se créer un faux profil Facebook sous l'identité de Jason, jeune étudiant américain en voyage scolaire en Allemagne, pour pouvoir suivre la vie de la jeune fille sur les réseaux sociaux et aussi lui parler fréquemment. Dépassé par ses mensonges, il règle le problème avec un autre mensonge qui ne le sort finalement pas de cet engrenage mais qui lui sera finalement plutôt utile dans un autre contexte...


L'intrigue ne repose donc principalement pas sur les mensonges d'Edvard mais ces derniers lui seront bien utiles malgré tout au dénouement... Je ne peux pas parler de l'intrigue sans trop en dire puisque rien n'est dévoilé sur la quatrième de couverture à ce sujet, mais j'ai juste trouvé dommage que cette dernière nous mette sur une fausse piste justement. L'histoire est très intéressante et prenante cependant, c'est un vrai plaisir de découvrir comment Edvard résoudra le problème d'un ami qui, à force d'attachement, est devenu le sien...
En fait, ce qui me dérange dans cette histoire, c'est que tous ses mensonges sur les réseaux sociaux, son faux profil et toute la vie qu'il a brodée autour, ne sont pas du tout remis en question. Ça sert à l'intrigue et plutôt pour une très bonne action certes, mais ce n'est pas forcément très anodin ce qu'il fait, ça va même très loin et, en lisant ce roman, j'ai plutôt perçu cela comme quelque chose de normal, d'ordinaire dans la vie d'un ado... Pas une seule fois ça ne remet vraiment le personnage principal en question. Ce qu'il fait n'est pas dans le but de nuire et on le voit bien mais rien que le principe même de toute sa stratégie pour se rapprocher d'une fille n'est pas forcément quelque chose à prendre en exemple. Enfin, ce n'est qu'un avis personnel, mais j'ai assez mal perçu cette partie de l'histoire, du fait que ça n'a pas servi à remettre des personnages en question ou à leur faire comprendre véritablement quelque chose...


J'ai adoré suivre l'évolution d'Edvard, même si je ne l'ai pas trouvé assez aboutie. En fait, c'est toujours le même problème, c'est surtout parce qu'il ne se remet pas beaucoup en question. Néanmoins, il évolue beaucoup en peu de temps et ça le rend agréable à suivre. On découvre un ado mal dans sa peau parce que la puberté n'a pas encore fini son travail et qu'il est, par conséquent, sujet aux railleries de ses camarades de classe. Il en vient à complexer sur des détails qui devraient être sans importance mais qui prennent une grande place lorsque l'on est ado. Il se sent d'abord rabaissé et humilié. Mais plus on avance dans l'histoire, plus il prend du plombs dans la tête sans même s'en rendre compte. Parce qu'il défend une cause qui lui tient à coeur et parce que son faux profil lui ouvre un peu les yeux sur lui-même, il prend petit à petit du recule et se rend compte qu'il est aussi bien que n'importe qui.
D'autres personnages vont l'aider, chacun à leur manière, dans son acceptation de soi, même les plus négatifs vont le faire évoluer.


Le fait que ce soit sous forme de journal intime rend la lecture très fluide et très rapide. Et le fait que ce soit un jeune garçon qui l'écrit nous permet aisément de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête, de s'identifier à lui et de s'y retrouver facilement. Certaines réactions d'Edvard le rendent très touchant et nous donnent des situations drôles aussi.


J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, grâce notamment à l'intrigue qui a tout de même une certaine profondeur et au personnage principal qui devient de plus en plus touchant durant son évolution vers la maturité. Je pense simplement que ce qui est annoncé dans la quatrième de couverture aurait pu être un peu plus développé, car c'est surtout de cet aspect de l'histoire que j'en attendais le plus.
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Pris sur un coup de tête et parce que la couverture me disait quelque chose, c'est une fois chez moi que je me suis rendue compte que cet ouvrage ne m'était vraiment pas inconnu... En effet, Iris29 l'avait lu et ne l'avait pas entièrement porté dans son coeur ! Plutôt que de le ramener, j'ai tout de même essayé, ne serait-ce que par curiosité ou connaître certains ouvrages de mes rayons... Hélas, j'ai réellement eu du mal avec cet ado sans arrêt en train de râler ou d'être agressif voire blessant avec ses proches comme avec des inconnus. J'avais envie de le gifler à plusieurs reprises. D'ailleurs, je me suis plainte de lui à haute voix à plusieurs reprises en demandant à mon conjoint s'il avait été comme ça durant son adolescence (la réponse est non)... "Je n'ai pas encore mué", "Je n'ai pas de poils au torse", "Mes parents sont trop bizarres", "Je veux de la viande", etc. Qu'il m'a vraiment agacée ! Rares sont les protagonistes que je déteste, mais celui-ci en fait à présent partie. Menteur, râleur, égoïste et mal dans sa peau, ce cher Edvard m'a donné envie de tout plaquer après quelques chapitres !

Mais je me suis accrochée et je dois avouer que, finalement, j'ai réussi à passer outre cet ado insupportable dès l'instant où il s'est mis à faire la connaissance de son voisin, M. Tannenbaum. Leur relation est assez touchante. Quant à notre petit narrateur, il a bien évidemment bon fond. Ce n'est pas un si mauvais bougre... Ainsi, j'ai trouvé que le récit prenait presque une toute autre tournure. On passait de « Privée de réseau ! » de Jo Witek (en plus horripilant, car notre chère Mentine est bien plus sympathique et attachante qu'Edvard) à un roman plus classique où la romance, l'amitié et l'entraide sont mises en avant. Edvard découvre certaines choses, notamment les premiers émois amoureux avec Karli... Par contre, je ne suis pas certaine que le message soit très bon. Je résume à ma sauce, mais, pour résumer, c'est ça : "Pour sauver un voisin, je détourne l'argent de 500 000 personnes qui pensaient oeuvrer pour une association. Cool. L'arnaque en ligne, ça aide autrui !"... Je ne sais pas si c'est bien légal. Juste une intuition, hein...

L'idée de créer un profil pour usurper une identité est intéressante, car elle permet de mettre en avant les dérives d'internet ou les soucis liés aux réseaux sociaux. Il y a également l'idée de se perdre ou s'oublier au profit de cette identité que l'on s'est créé. D'autres notions (harcèlement, écologie) et messages (aider un voisin/solidarité) étaient bons, toutefois, je reste assez déçue : je n'ai pas nécessairement adhéré au héros qui couche son quotidien dans son journal intime ou à la conclusion assez discutable. À l'inverse, j'ai adoré ses parents, en particulier la mère qui est très sympathique. Je pense donc qu'il y a du bon comme du mauvais dans cet ouvrage... D'ailleurs, malgré ma réticence, c'est une lecture légère qui se lit vite puisque les chapitres sont généralement assez courts et font parfois une simple page (voire une ligne). Cela peut plaire à certains ados, notamment aux garçons...

Lien : https://lespagesquitournent...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Tais-toi maintenant ! Monsieur Jambonneau est en train de nous expliquer quelque chose.
- Qui ça ?
- Le fermier.
- Il s'appelle comment ?
- Jambonneau.
- Nous passons une semaine végétarienne chez le fermier bio Jambonneau ? C'est une blague ?
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Je viens de tuer Jason.

Hier, j'ai annoncé sur Facebook (en tant que Jason) que j'avais une grave intoxication alimentaire suite à un repas dans un restaurant de poissons. Constance a aussitôt posté 74 messages de bon rétablissement. Aujourd'hui, j'ai écrit sous le nom de James, le frère aîné de Jason, que ce dernier ne souffrait pas d'intoxication alimentaire mais d'une grave allergie. J'ai ajouté que les médecins avaient lutté en vain toute la nuit pour le garder en vie.

Constance veut maintenant savoir quand et où aura lieu l'enterrement...
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"Je t'ai trouvé un nouveau nom. A partir d'aujourd'hui, je t'appellerai plus 'crétin'. [...] je vais t'appeler 'fillette' ! Merde, j'en pisse dans ma culotte!" p.8
''il y a des porcs heureux, j'insiste." p.21
"Ça n'a pas été si simple de se créer une identité. J'ai envoyé des demandes d'amitié à des tas de lycéens américains et par bonheur environ la moitié les a acceptées." p.24
"on ignore parfois soi-même ce qui peut vous faire du bien ou non." p.125
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En errant dans ma chambre, je vois deux magazines sur la couette : un Playboy et une revue pour homos. Avec une boîte de Kleenex à côté du lit.
Maman ! Oh non !
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Je pourrai écrire à Constance. Je veux dire, James pourrait écrire à Constance. Elle répondra alors et ce serait un peu comme si elle me répondait. Bien qu'elle répondrait à James. Mais il n'existe pas, de sorte que c'est à moi qu'elle répondrait. Ce qu'elle ignore. Car si elle le savait, elle ne répondrait pas. Je veux dire... à James.
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