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EAN : 978B0BT875RK1
59 pages
Leméac (Editeur) (09/02/2023)
5/5   1 notes
Résumé :
En mai 2020, une baleine égarée remonte le fleuve jusqu’à Montréal. Au moment où elle est retrouvée morte, la mère de Martine Béland rend l’âme au terme d’une longue maladie. Dans ses derniers moments, celle qui préférait souvent la compagnie des animaux à celle des humains demandait des nouvelles du « mégaptère », mot qu’elle employait pour désigner ce grand mammifère marin qui la fascinait.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un mégaptère, c'est une baleine à bosse. C'est aussi la mère de l'auteure qui propose une réflexion poétique sur la vie, la mort, la transmission à l'intérieur d'une famille, d'une tribu...
Chacun y apportant un apport, son petit bout de tissu.
Comme une catalogne, titre de chapitre, qui est tissée à partir de tissus récupérés, coupés en bandelettes de plus ou moins 6 pouces. Je ne connaissais pas ce nom, même si le résultat m'était familier.
J'ai aimé parce que c'est bien écrit, c'est sincère, c'est vrai...
"La mort, on ne le dit pas assez, est une bâtisseuse. Mais où est l'architecte ?"

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On ne peut savoir si la baleine a été désorientée. On peut s’imaginer, cependant, qu’elle a remarqué sa solitude : pas de cétacés, pas de bancs de krill, pas de phoques – et pas de garde-manger. Moins aventuriers qu’elle, les capelans étaient restés dans les eaux froides et salées du grand large… Personne ne l’avait donc suivie dans son aventure ? Du haut de ses deux ou trois ans d’âge, notre baleine avait bien peu d’expérience. Folie de jeunesse que ce voyage aux sources du golfe.
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Video de Martine Béland (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martine Béland
Martine Béland – Nietzsche, la philosophie comme remède à la civilisation.
Rejetant à la fois l’égalité, la démocratie, la science et la modernité : la rumeur veut que Nietzsche soit le philosophe le plus obscur de tous les temps. Pourtant Nietzsche demeure cohérent et voulait faire de la philosophe un remède à une civilisation qui sombrait dans un lent déclin depuis la fin de l’antiquité. C’est la thèse que défend Martine Béland, professeure au Collège Édouard-Montpetit et chercheuse associée au Centre canadien d'études allemandes et européennes de l’Université de Montréal. Loin d’être compatible avec les nazis qui ont fait de lui un inspirateur, Nietzsche était violemment opposé au nationalisme et à l’antisémitisme. Entrevue pour faire la lumière sur un philosophe qui a été accablé comme nul autre par l’ignorance et la diffamation de ses contemporains et successeurs.
Correction Le livre de Peter Sloterdjik dont parle Martine Béland en introduction est Règles pour le parc humain (Éditions Mille et une nuits, 2000).
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