La prose chaotique de Mehdi Belhaj Kacem devient vivante puis virale, jusqu'à désintégration des "déchets de la signifiance". Il faut l'expérimenter. On sort de là exproprié, ravagé. Assoiffé, on relit. Aucun fragment prélevé du texte, aucun résumé, ne peut rendre compte de la pensée de l'auteur, qui ne trouve sa vérité que dans la transe poétique. Entre la "sauvagerie" des vingt dernières années, dont Kacem trace un portrait et une analyse exemplaires, et "l'orbe" ... >Voir plus