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EAN : 9782754806275
48 pages
Futuropolis (05/01/2012)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Au Nom du fils est mon scénario qui contient le plus d’éléments autobiographiques.
J’ai voyagé trois ans en Amérique latine pendant les années 90. Ce furent trois années très intenses qui m’ont marqué durablement. Je savais que j’utiliserais un jour ce contexte. En 2003, plusieurs jeunes touristes étrangers furent enlevés par l’ELN, un groupement de guérilleros colombiens, tandis qu’ils campaient sur le site archéologique de Ciudad Perdida dans la Sierra Neva... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je n'ai pas vraiment été emballée par cette BD.
Le scénario n'est pas très original : Michel, un père ouvrier part à la recherche de son fils Etienne enlevé par les Farcs dans la jungle Colombienne. Confronté pour la première fois de sa vie au voyage, secoué par des rencontres et perdant tout repère, ce périple devient pour lui une quête intérieure. S'interrogeant sur lui-même, sur ce fils inconnu qui depuis qu'il avait lu enfant « Tintin et le temple du Soleil » voulait aller sur les lieux de l'aventure, il accomplit un véritable parcours initiatique dont on ne sait comment il reviendra.
Les deux tomes m'ont paru un peu longs pour raconter cette histoire. Les événements s'enchaînent un peu mollement, jusqu'au dénouement final sans surprise.
Enfin, malheureusement, je n'ai pas été très sensible au dessin. La palette m'a parue triste, dominée par des tons verdâtres ou d'un marron glacé un peu jaune, froide, n'apportant que trop peu de relief à une histoire déjà terne.
J'ai pourtant lu jusqu'au bout cette BD, et il s'en est fallu de pas grand-chose pour que je la trouve réussie. Il manquait à mon goût un peu plus d'émotions et de dramaturgie.
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Le papa bosse aux chantiers de l'Atlantique à Saint Nazaire.
Le fiston, lui, bon bagage scolaire en poche, part vivre la grande aventure en Amérique du Sud sac au dos.
Mais, très vite, le jeunot est pris en otage dans la forêt Colombienne.
Et que fait le papa voyant son rejeton pris dans la nasse de la guérilla sud américaine? Eh ben..., il prend son bâton de pèlerin et file (pas peur le gars) au coeur d'une zone infestée de narco-trafiquants armés jusqu'aux dents.
Heureusement, sa grande inquiétude se dilue quelque peu au contact de fêtards et de pulpeuses latinas. Sa fragilité masculine le trahira, d'ailleurs.
Mais bon, sa vaillance restant intacte, notre héros cinquantenaire va arpenter la forêt, la montagne, les sites précolombiens pour retrouver son fils, que les autorités françaises semblent avoir abandonné.
Bon, pour finir, je dirais que je n'ai pas été convaincu par le scénario. le dessin est correct. Sans plus.
Les personnages manquent de caractère voire de charisme. Les expressions de visage sont peu marquées. Et puis,...et puis, c'est tout.
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(...)
La recette utilisée par les auteurs est la même que préalablement.

A l'aide de quelques ingrédients impeccablement dosés, le lecteur entre progressivement dans le récit, quittant sa place d'observateur pour finir aux côtés de Michel à arpenter les pistes de la forêt tropicale. Comme lui, on est obnubilé par l'idée de rallier Ciudad Perdida (là qu'Étienne a été enlevé), nous sommes convaincus que c'est un endroit incontournable, le “vrai” point de départ de la quête de Michel. Cette immersion progressive dans l'univers fictif, je ne l'ai remarquée qu'au moment de refermer l'album, comme si je me retrouvais projetée dans mon salon alors que l'instant d'avant, j'étais aux côtés des Indiens Kogi.

Ici pourtant, le charme n'opère pas autant que dans le premier album où l'effet “découverte” était total. le parcours du personnage principal n'en est pas moins crédible, tant au niveau psychique que physique. Il n'hésite pas à se remettre question, ne se leurre pas sur le sens de sa démarche et la réflexion qu'elle lui permet de faire. Une crise de la cinquantaine très finement traitée par les auteurs. Un homme courageux qui accepte ses faiblesses. Un homme qui, loin des appuis sur lesquels il peut habituellement compter (son épouse, ses amis…), fait le bilan de sa vie et du sens qu'il lui a donné.

Je m'attendais à retrouver un personnage confiant (en lui, en sa démarche). En effet, j'avais trouvé qu'il parvenait à prendre facilement ses marques dans ce pays inconnu. Pour quelqu'un qui n'avait jamais voyagé auparavant, la première partie de Au nom du fils nous avait montré que cet homme s'adaptait facilement, comme s'il avait “le voyage dans le sang”. Pourtant, dans ce second album, nous allons le voir déstabilisé. Sans faire le constat d'un échec, il se rend compte qu'il est peu attaché à sa vie telle qu'elle est actuellement. Il ne remet pas en cause les sentiments qu'il a pour sa femme, mais il a l'impression d'avoir traversé son existence comme un automate. Il a mis de côté ses rêves, ses passions, ses convictions… au profit de quelque chose de très conventionnel (métro, boulot, dodo). Nous le découvrons donc en plein tâtonnement, en pleine crise existentielle… chose à laquelle je ne m'attendais pas. Serge Perrotin nous prend donc une nouvelle fois à contre-pied, sème le trouble et fait repartir son récit grâce à une nouvelle donne. Sans jamais s'emballer, cette réflexion est accompagnée par un rythme narratif qui crée peu à peu une tension (peur de l'échec, peut-il se fier à son instinct ?…). le scénariste met à nu son personnage. J'ai ressenti une réelle empathie pour ce héros et la présence de la voix-off du narrateur y est pour beaucoup, elle donne une profondeur inattendue à cette aventure humaine.
(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Une chose est certaine: Michel Garandeau ne quittera pas le pays sans son fils ! Kidnappé par des révolutionnaires locaux, ce dernier n'a malheureusement toujours pas refait surface, mais son père semble bien décidé à suivre la piste d'Etienne, jusqu'au lieu de son enlèvement, à la Ciudad Perdida.

Après avoir adapté le roman de Jean Claude Izzo, « Les marins perdus », Clément Belin s'associe à Serge Perrotin (« Sphères », « L'autre terre ») pour un voyage en deux tomes au coeur de la Colombie. Initié par un rapt de touristes par une bande de guerrilleros, l'intrigue demeure simple et efficace et se détache très vite du récit à suspense pour s'orienter vers une quête identitaire et familiale. Suite à un premier volet prometteur qui invitait à découvrir une partie de ce pays qui n'est pas seulement célèbre pour son café, le lecteur retrouve Michel au sein d'une atmosphère multiculturelle, sur la piste d'un fiston dont il se rapproche au fil des pages, même s'il n'est pas certain de retrouver vivant.

Si la « recherche du père » est souvent abordée au sein du neuvième art, ce road-movie initiatique en sens inverse, qui se concentre principalement sur les sentiments enfouis de cet ouvrier qui franchit pour la première fois les frontières de l'Hexagone, sort à ce titre un peu des sentiers battus. Au fil de ses doutes, de ses questionnements et de ses rencontres, cet homme casanier effectue un voyage introspectif, remettant constamment son rôle de père en question. En entament ce long périple, il part non seulement à la découverte d'une facette du monde qu'il ne connaît pas, mais vit également une aventure humaine extrêmement riche, qui lui permet de faire le point sur ce qu'il est devenu.

Voguant par moments à la frontière entre le carnet de voyage et le journal intime, ces pérégrinations paternelles sont accompagnées d'une colorisation aux tons pastels qui accompagnent parfaitement les états-d'âme du personnage principal et les différentes étapes de ce périple. Des paysages idylliques du début d'album à la moiteur de la jungle colombienne, en passant par le village des Indiens Kogi, le style semi-réaliste de Clément Belin ne cherche jamais à en faire de trop, mais se contente de renforcer le côté intimiste de cette aventure dépaysante.

Beaucoup de parents perdent le contact avec leurs enfants au fil des ans, alors mieux vaut ne pas attendre qu'ils disparaissent vraiment pour essayer de renouer les liens…
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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L'idée de départ de ces deux volumes me plaisait. Mais j'ai un peu plus de mal avec le déroulé de l'histoire du second tome : ça ne me parait pas crédible.
Mais ça reste une belle invitation au voyage.
J'ai été très surprise par la fin que je trouve beaucoup trop optimiste.
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critiques presse (4)
BulledEncre
24 avril 2012
Un récit bien senti, au niveau des émotions que les auteurs ont investi dans leurs personnages.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
14 mars 2012
Si la fin manque un peu de surprises, Au Nom du fils a le mérite d’une vraie clarté narrative et s’adresse à de nombreux publics.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
23 janvier 2012
Voguant par moments à la frontière entre le carnet de voyage et le journal intime, ces pérégrinations paternelles sont accompagnées d’une colorisation aux tons pastels qui accompagnent parfaitement les états d’âme du personnage principal et les différentes étapes de ce périple.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 décembre 2011
On reste suspendu à une intrigue simple mais efficace, à l'image de ce personnage qui découvre son fils et qui n'a rien d'un super héros, non violente, bénéficiant d'une générosité et d'une sensibilité presque condescendante qui donne réellement envie de s'y associer.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je n’arrive pas à quitter Santa Marta. Je suis là depuis un mois, à guetter la moindre nouvelle. Je prends des cours d’espagnol. Je veux comprendre ce qui se dit ou s’écrit. Mais rien. Toujours aucun signe Étienne. C’est à devenir dingue. (…) Je ne peux pas quitter la Colombie. Ce serait comme abandonner notre fils
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Ce guide... pas le genre de types qui liraient un roman de Marquez... Un écrivain du coin que m'a conseillé ma prof d'espagnol... Elle dit que ses histoires sont empreintes de " réalisme magique "... Je ne sais pas trop ce qu'elle veut dire. Mais j'aimerais qu'il y en ait un peu, dans la vraie vie...
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