Tout le long de ce livre, je me suis demandé « pourquoi ? »
Oui pourquoi faire ainsi souffrir les corps et les animaux (qui les pauvres sont restés 49 jours sans boire et certains jours sans manger).
Je sais que la science et les découvertes nécessitent que des hommes courageux se lancent dans de tels périples mais était-il vraiment nécessaire d'en arriver là ?
J'ai, par contre, appris beaucoup sur la faune et la flore du désert, sur ce qu'on pouvait encore y trouver (météorites, art rupestre et autres) et en cela j'ai apprécié ce récit. Avec un petit bémol : trop de termes techniques à certains moments ou de mots « savants ». N'étant pas paléontologue, historienne ou géographe, j'ai souvent eu du mal à me situer dans le temps et l'espace. (même si cela n'a pas empêché ma lecture du livre).
Cependant lorsque j'ai tourné la dernière page, je me suis interrogé sur le sens qu'avait mis l'auteur dans cette méharée : en effet, durant 49 jours, il ne va parler que de souffrance des corps, de difficultés. Sauf au dernier jour, à 6km de Tombouctou, où il regrette de quitter le désert.
J'aurais apprécié plus de notes personnelles et de retour sur soi pour nous faire apprécier avec lui ce dépaysement et ce besoin de pousser ses limites à l'extrême.
Je tire tout de même mon chapeau à ces 2 hommes, car il ne faut pas oublier Taha sans qui, cette traversée n'aurait pas été, à mon sens, possible.
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