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3,94

sur 303 notes
il y avait longtemps qu'un livre ne m'avait tant émue... en quelques mots évidents, sobres et pourtant d'une rare efficacité
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C'est aller à la recherche de soi , découvrir un secret de famille, plus exactement en photographie cette expression signifie mettre en lumière un visage pour en faire un portrait. Lea fait le portrait de sa mère Romilda/Suzanne italienne originaire de Naple. Elle est mariée très jeune à seize ans. Elle est issue d'un milieu simple, ses parents tenaient un petit café Jeanne Benameur fait le portrait de Lea, on retrouve dans ce texte un effet de miroir. Lea, à cause de l'histoire personnelle de sa mère et de son père, elle a un rapport distant avec les hommes, en tout cas avec Bruno : peintre. Elle lui sert de modèle. le corps comme on le voit sur la couverture tient une grande place dans la vie de Léa car elle est danseuse, elle a trente huit ans. Ce texte ma totalement séduit pour l'apprécier il faut lire entre les ligne, et savoir repérer les silences.
C'est une écriture qui m'a fait vibrer, j'ai ressenti une forte émotion, les mots sont choisis avec une grande précision cela est selon moi la marque d'un véritable écrivain.
Un moment dans ma lecture j'ai pensé à la Virevolte de Nancy Huston, parce qu'il est question de la danse et du rapport mère/fille cela s'arrête là concernant la comparaison, car deux livres différents, deux traitement aussi.
Jeanne Benameur est un auteur qui me ravie en tant que lectrice et je pense lire d'autres livres d'elle.

Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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4ème de couverture: Lea danse, jetée à corps perdu dans la perfection du mouvement ; la maîtrise du moindre muscle est sa nécessité absolue.
Lea aime, mais elle est un champ de mines, incapable de s'abandonner à Bruno, peintre de l'immobile. En pleine tempête, elle part vers l'océan retrouver sa mère dans la maison de l'enfance. Il faut bien en avoir le c?ur net. C'est à Naples, pendant la guerre, qu'un "bel ami" français promet le mariage à une jeune fille de seize ans et vend son corps dans une maison close. C'est en France qu'il faudra taire la douleur, aimer l'enfant inespérée, vivre un semblant d'apaisement au bord du précipice.
En tableaux qui alternent présent et passé, peu à peu se dénouent les entraves dont le corps maternel porte les stigmates. Dans une langue retenue et vibrante, Jeanne Benameur chorégraphie les mystères de la transmission et la fervente assomption des mots qui délivrent.

Mon opinion: très bien. Toujours de manière sobre et poétique, Jeanne Benameur nous emmène au plus profond de ses personnages. On découvre avec Léa le secret de ses parents et le poids qu'il pèse à son insu dans sa vie. L'écriture est toujours aussi belle, fine et poétique et nous emporte dans un univers de danse, de mots et d'émotions.

A lire vraiment!
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L'oeuvre de Jeanne Benameur explore et interroge sans relâche la question de L'Autre. Chacun de ses récits met en scène des personnages déracinés, étrangers au monde qui les entoure, soient parce qu'ils sont d'une autre langue, d'une autre culture, soit parce qu'étrangers à eux-mêmes ils se sont d'eux-mêmes mis en marge. Dans tous les cas, la seule solution possible au désenclavement est l'altérité contenue dans la rencontre, par l'échange lent, apprivoisé de la transmission et du langage.

Dans la Laver les ombres, il ne s'agit plus d'une exclusion sociale. La question de l'Autre est tournée cette fois vers l'intimité : Jeanne Bénameur interroge l'étrangeté réciproque de l'âme et du corps à travers deux femmes, mère et fille. (la suite ici...)
Lien : http://ameleia.over-blog.com/
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Rien. Rien ne m'a accroché. Rien ne m'a bouleversé. Rien ne m'a bousculé. Rien ne m'a fait trébuché. Rien, il ne restera rien de cette lecture rapide, 150 pages avec d'amples espaces entre les paragraphes réduits parfois à une maigre phrase.
« Danser, c'est attirer le vide. » (page 96) Je suppose que cela renvoie à la quatrième de couverture « la fervente assomption des mots qui délivrent » - quel sens pour assomption, ici ? - Sauter, grimper, voler, etc. c'est aussi attirer le vide, encore faudrait-il préciser de quel vide parle-t-on, celui qui s'amplifie lorsqu'on grimpe aux Dolomites ? Ou bien celui qui nous habite et que certain.e.s n'arrivent plus à combler ?
« Est-ce que le vide peut se circonscrire ? » (page 157) Probablement oui avec ce type de livre. J'ai lu plusieurs textes de Jeanne Benameur dont le Ramadan de la parole, remarquable, sans jamais éprouver un tel malaise. « Comment une langue peut-elle articuler ce qui pèse ce qui broie ? » (page 89), Jeanne Benameur tente peut-être de répondre à cette interrogation. Rien ne le prouve.
« Laver les ombres », titre magnifique, je n'oublie cependant pas qu'il n'existe pas de savon pour laver certaines crasses qui nous accompagneront jusqu'au bout. Il faut prendre sur soi.
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Un court roman fort dans son thème, construit de phrases courtes, de chapitres courts, dans la tête de trois personnages mais surtout dans la tête de la mère et de la fille, à différentes périodes, des pensées qui se renvoient et de juxtaposent, un style, une narration, une histoire forte . Mais.... je n'y ai pas cru et suis bien incapable de dire pourquoi et les personnages ne m'ont pas touchée du tout... une écriture et un style qui ne m'ont pas paru sincères? Je ne sais pas...
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Léa est une danseuse qui approche la quarantaine. Elle vit seule à Paris et a du mal à se stabiliser affectivement avec Bruno. En pleine tempête, Léa décide d'aller rejoindre sa mère qui vit seule loin de Paris, au bord de l'Océan.

Le roman est découpé en dix tableaux et l'auteur ne cesse d'effectuer des va-et-vient entre le présent, celui de Léa et le passé de Romilda, sa mère, à Naples dans les années 40. le lecteur découvre au fur et à mesure le douloureux secret de la mère.

Les émouvantes retrouvailles entre la mère et la fille se font dans la maison d'enfance qui tiendra bon malgré la tempête qui fait rage au-dehors. Ce sera l'occasion pour l'une comme pour l'autre de redécouvrir la tendresse perdue, de libérer la parole et de se libérer aussi des trop lourds fardeaux enfouis depuis des années pour leur permettre, on l'espère, d'avancer.

L'histoire est touchante et le roman se lit rapidement. L'écriture de Jeanne Benameur m'a cependant déroutée : le va- et -vient entre les différentes personnages, les différentes époques sont au début déstabilisantes. D'autre part, les phrases brèves, le récit des faits passés au présent me laissent perplexe et expriment avec une trop grande froideur les émotions des personnages. Dommage.
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Un style naïf, répétitif, un peu facile... faussement littéraire.
Le fond du livre pourrait donner un bon bouquin, mais on s'ennuie vite du pseudo-romantisme utilisé dans les mots, de la grammaire approximative (certainement volontaire) et des redondances qui ne font rien avancer dans l'histoire, ni dans le style.
En bref: un roman niais. Je le mets au même niveau que Marc Lévy.
Déçue !
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Léa danse et aime sans abandon, juste en quête de perfection qui dévie les maux ; Même Bruno, le peintre, qu'elle laisse s'approcher au plus près
sans pouvoir partager. Mais lors d'une nouvelle chorégraphie qui met en scène la mère, Léa se voit rattrapée par de vieux démons qui demandent lumière.
Mon second livre de Jeanne BENAMEUR, une vraie découverte pour moi, j'adore son écriture. Ici on a du mal à retrouver son souffle, il semble même qu'on lise sans respirer mais ce n'est pas une sensation désagréable, elle nous permet juste de comprendre l'urgence de Léa, l'urgence des mots pour que le corps puisse raconter et se libérer.
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Entrelacs de deux récits de vies qui entrent en résonances : celui de la fille, chorégraphe, qui n'arrive pas à s'abandonner dans une histoire d'amour et celui de la mère qui, pendant la guerre, a découvert dans le même temps l'amour et l'avilissement... Un livre de libération, de secret révélé dans la tempête, de transmission au delà des mots. Un livre pudique et poétique. Paradoxalement un peu trop désincarné et conceptuel à mon goût.
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