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sur 170 notes
Elles s'appelaient Babe, Gloria, Slim... Ou bien encore Pamela Churchill Harriman - qui plus tard, dans les années Clinton, devait devenir ambassadeur des États Unis d'Amérique à Paris...mais qui avait alors plutôt la réputation d'une courtisane, ou d'une grue.
Elles étaient en tout cas les "Rich and Famous", les "It Girls", des années 50 et 60, le Nec Plus Ultra du chic, de l'extrême minceur et du glamour. Femmes ou "filles de", elles étaient les plus en vue. Celles qu'on admirait dans les magazines; que partout dans le monde toutes les autres femmes imitaient et enviaient.
Et en apparence elles avaient tout: la beauté, le chic, le bon goût. Et bien sûr, comme il se doit, elles avaient aussi les maris richissimes, et avec eux les bijoux, les belles maisons, les domestiques et les gros comptes en banque.
Au milieu de ces "cygnes", un farfadet malicieux, plein de charme et d'esprit. Un écrivain parmi les plus doués de sa génération: Truman Capote.
Hélas, il était comme ces gens qui, dit-on, tueraient père et mère pour faire un bon mot. Comme on vend son âme au diable (pour avoir un sujet, pour faire parler de lui? Pour ne pas "rester sec" après l'immense succès qu'avait connu "De Sang froid"?), Truman a livré au public les vilains petits secrets de tout ce beau monde. Il a étalé au grand jour leurs mensonges, leurs rivalités secrètes, leurs vilenies. Mais ce faisant il y a perdu sa notoriété d'artiste et ses belles relations, et surtout la confiance de la plus aimée, la plus impériale d'entre toutes ces luxueuses créatures:cette sublime Babe Paley avec laquelle pourtant il avait noué un vrai pacte d'amour-amitié.
Magnifique sujet, qui s'entrelace à la grande comme à la petite histoire de la littérature américaine! Car au-delà de la fresque mondaine, et sur une armature de faits avérés, vérifiables, Mélanie Benjamin a construit le roman d'un vrai grand amour qui s'est naufragé dans l'alcool , la drogue, les potins malveillants.
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Snobissimo, le milieu dépeint par Melanie Benjamin, au coeur d'un New York palpitant, mais huppé puisque Les Cygnes de la Cinquième Avenue sont les femmes les plus fortunées, les mieux mariées, les plus élégantes de la Big Apple. C'est ainsi que les appelle le maître d'oeuvre de cette mise en scène, le grand ordonnateur des fêtes les plus dispendieuses en ces années soixante. Truman Capote, vous l'aviez reconnu, le célébrissime auteur de Breakfast at Tiffany's et de de sang froid, accessoirement connu comme une langue de vipère à la prose assassine. Je me méfiais bien un peu de cette incursion de plus de 400 pages au coeur de la jet set newyorkaise de cette époque, craignant de m'y sentir mal à l'aise et surtout de m'y ennuyer prodigieusement entre cocktails, défilés de mode et yachts caribéens. D'ailleurs je n'ai lu ce roman, en épreuves non corrigées, que dans le cadre de Masse critique de Babelio que je remercie. Or Les Cygnes de la Cinquième Avenue s'est révélé un excellent bouquin, bien plus profond que je ne l'imaginais.

La vie de Barbara "Babe" Paley, la plus emblématique de ces dames, toute entière vouée au luxe et au paraître, alors même qu'elle évoque très peu par exemple les quatre enfants de ses deux mariages, est distillée par Melanie Benjamin quaisment à l'aune, unique et exclusive, de sa rencontre et de son amitié avec Truman Capote, ce personnage ambigu, tout en fascination-répulsion, grand talent littéraire et insupportable cabotin. Il faut se rappeler l'omniprésence, au coeur de l'intelligentsia de la Côte Est, de Capote, à la fois histrion et intello, passionné par le meurtre gratuit perpétré par deux jeunes hommes dans le Kansas ( cela donna de sang froid, livre de Capote, puis film de Richard Brooks), fashion victim, icône gay avant l'heure, ami de tout le gratin de Jackie Kennedy à Andy Warhol, bref de tout ce qui comptait dans la jungle urbaine branchée. Il faut lire notamment les pages sur le célèbre Bal en noir et blanc donné par Truman, où l'on croise Sinatra et Bacall (ce roman n'est pas avare en name dropping). Bouffi et extravagant, moulinant de grands gestes, Capote va finir par blesser la belle faune de là-bas, ses chers cygnes glissant apparemment sans effort de cocktails en vernissages. Son recueil Prières exaucées ne paraîtra vraiment qu'après sa mort. Mais quelques-uns des textes qui le composent seront lisibles dans le magazine Esquire. Devenu la caricature de lui-même, cynique et pathétique, il dépeint, à peine masqué, ses chères et tendres amies dans la nouvelle La Côte Basque (c'est le nom d'un restaurant de prestige). Ce sera la fin de ses relations avec Babe, mais aussi les autres, Slim, Gloria, C.Z., etc...

Meurtris, ces fameux Cygnes de la Cinquième Avenue qui n'ont bien sûr rien d'oies blanches, vont ainsi vieillir, bientôt malades, et affronter un ennemi inachetable par leurs différents, successifs et richissimes époux. C'est toute cette histoire courant sur une douzaine d'années, et leurs rapports avec Truman Capote, grand écrivain et serpent venimeux, que raconte très bien Melanie Benjamin. C'est un éloquent portrait de groupe avec chute d'une société aux commandes, ou qui croit l'être, ce qui n'évite pas forcément l'essoufflement et le crash final.

"La poitrine de Truman ressemblait à celle d'un ange, si innocente, la peau si blanche, entièrement recouverte d'un fin duvet doré qui semblait l'éclairer d'une lueur éthérée. Ses biceps étaient étonnament bien dessinés et, avec son visage boudeur, son regard rêveur, il aurait pu passer pour un Adonis, si ce n'atait ce ventre légèrement grassouillet".


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Avant de donner mon avis, je tiens à adresser un immense merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour leur confiance pour cette opération Masse critique privilégiée.

Lorsque j'ai reçu l'invitation pour participer à cette Masse critique, je reconnais que je n'ai pas hésité longtemps étant une grande fan de l'oeuvre de Truman Capote. Si je connais bien son oeuvre, sa vie après avoir quitté Monroeville m'était plutôt inconnue. J'étais donc ravie d'avoir la possibilité de connaître ses folles années à New-York.

Ce roman traite de l'amitié de Truman Capote avec les femmes de la haute société New-Yorkaise, appelé par Capote ses «cygnes». Les cygnes étaient composés de Barbara Paley, Slim Keith, C.Z. Guest, Maria Agnelli et Gloria Guinness. Truman était particulièrement proche de Barbara "Babe" Paley, la « parfaite » femme du président de la chaîne CBS, Bill Paley, et une grande partie de ce roman tourne autour l'amitié presque fusionnelle de Babe et Truman.

Pendant de nombreuses années, Truman Capote a fait partie la vie de ces femmes, qui l'aimaient et l'adoraient et qui lui ont fait de nombreuses confidences sur leurs vies qu'elles auraient finalement dû lui taire.

Sincèrement, je n'ai pas réussi à m'attacher à ses femmes que j'ai trouvées superficielles, matérialistes, solitaires et terriblement narcissiques, leur vie m'a paru affreusement ennuyeuse. En ce qui concerne Truman Capote, l'auteur nous décrit un homme à la fois sûr de lui en ce qui concerne son talent d'écrivain et son importance et en même temps c'est homme qui désire plus que tout l'approbation et l'acceptation.

Même si la plume de l'auteur est plaisante, il faut tout de même être amateur de potins des stars de New-York entre les années 1950 et 1970 pour apprécier ce livre à sa juste valeur.
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Truman Capote. Sa vie. Ses excès. Et ses excentricités. Certainement les aspects les moins intéressants du personnage. Ou en tout cas les plus agaçants. Car, aussi talentueux soit-il, ce qu'il peut être énervant. Voire carrément détestable avec sa morgue venimeuse. Malheureusement, ce que le livre ne dit pas, c'est s'il était naturellement hypocrite et mauvaise langue ou bien si c'est cette fameuse Haute Société new-yorkaise, si chère à son coeur, qui a dramatiquement déteint sur lui. Ce qui semble certain c'est qu'il s'y trouvait comme un poisson dans l'eau. Entre strass, paillettes et flash crépitants, l'auteur de « De Sang Froid » baignait dans un océan de félicité.

Mélanie Benjamin décrit à merveille cette superficialité. Cette façon dont ces riches femmes et Capote parviennent à élever l'oisiveté au rang de valeur. Où leurs plus grands soucis résident dans le choix de leur tenue pour le bal de la semaine prochaine. Un monde de luxure, de scandales et de mensonges qui sied parfaitement aux personnages importants de l'après-guerre. Cette plongée dans un monde peu connu est intéressante mais aussi extrêmement agaçante. Et le portrait de Capote le rend hautement antipathique. Même si certains éléments de sa vie permettent de comprendre les raisons qui le poussent à devenir ce monstre alcoolique ne sachant presque plus faire la différence entre le bien et le mal. Il apparaît comme profondément égoïste. Jaloux et possessif. Et d'une fidélité toute relative lorsqu'il s'agit de mettre ses amitiés à l'épreuve. Ses Cygnes, ces fameuses femmes riches et célèbres, enviées par le tout New-York, en feront les frais et fermeront les portes de leur monde à cet auteur qui, finalement, n'en a jamais réellement fait partie.
Lien : https://unecertaineculture.w..
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Voici l'histoire de fées et d'un lutin ... Elles sont belles ou possèdent ce quelque chose en plus, qui fait qu'elles le sont, ces femmes, riches, mais uniquement grâce à leurs conjoints, ce sont de belles poupées, élégantes, "never complain, never explain". Elles sont plutôt seules dans le grand cirque des relations mondaines, comme les orchidées, précieuses et magnifiques, mais leur ennui est abyssal, comme la vacuité de leurs existences.
Babe Paley, Slim Keith, CZ Guest, Gloria Guiness, Pamela Harriman : leurs vies sont bâties sur du sable, l'argent et le pouvoir sont des pansements. Truman CAPOTE va les immortaliser de cruelle manière dans ce qui sera son chant du cygne "Prières exaucées". Mais avant cela, il sera leur enchanteur, leur magicien, celui qui met de la vie dans leur univers ... Celle qui sera la plus blessée sera B. Paley avec qui l'écrivain avait noué des liens qui semblaient uniques et précieux, deux individus qui s'étaient reconnus et qui se connaissaient avant de se rencontrer. le temps va être cruel pour chacun des protagonistes de l'histoire.
CAPOTE, celui qui voulait retenir l'attention de ses parents, celui qui écrivit "De sang froid" et qui se perdit dans la futilité, les paillettes des années 70. le jeune homme prodige a brûlé toutes ses cartouches dans un désir éperdu d'attirer toujours l'attention. Je pense souvent à Oscar WILDE quand je pense à CAPOTE : ils sont comme deux étoiles filantes noires, étincelantes, mais dont la lumière disparaît trop vite, consumées.
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Un roman sur la futilité… ou presque

S'il y a une chose qui ne peut échapper au lecteur, c'est la superficialité de ce monde des « femmes de » dont la vie se résume à cancaner, faire du shopping et satisfaire les moindres volontés de leurs époux ou amants. Mais le génie de Melanie Benjamin, c'est de ne pas en rester là. Tout le roman lui sert à gratter le vernis apparent pour voir ce qui se cache derrière… et l'on finit par comprendre sans condamner, par comprendre et compatir. En effet, toutes ces femmes et Babe en premier lieu en sont arrivées là car elles n'ont pas eu le choix. Soit l'influence familiale et surtout maternelle était trop forte, soit c'était cela ou finir dans la misère. Autant dans les premières pages, on aurait tendance à penser que ces femmes, par leur naïveté ou au contraire leur prétention, ne récoltent que ce qu'elles ont semé face à Truman Capote (l'une d'entre elles n'hésitera d'ailleurs pas à le reconnaître), autant on finit, au fil des pages, à prendre leur parti tant leur souffrance cachée est insondable. C'est notamment le cas pour Babe dont le rituel du maquillage veut tout dire. Cette recherche constante de la perfection pour ne pas faire honte à son époux, à sa mère, à ses amies, au monde entier la pousse finalement à renoncer à vivre, à être qui elle est.

Un roman sur l'acte d'écrire

Il ne faut pas oublier que le roman est aussi consacré à Truman Capote au moment où il connaît le succès avec ses romans "Petit déjeuner chez Tiffany" ou "De sang-froid". Et c'est alors l'occasion de voir comment cet auteur pensait et vivait son art. En gros, pour lui, pas d'interdit. Tout ce qu'on pouvait lui confier pouvait devenir matériel de fiction. C'était son droit le plus entier. Rien n'était condamnable tant que cela lui permettait de briller en société et de fréquenter le gratin new-yorkais. Sauf que cette vision des choses a eu ses limites et Truman a fini par franchir la frontière. Pourtant, Jack Dunphy qui était son amant officiel à l'époque, l'a mis en garde à ce sujet au point de le quitter quand il réalisa qu'il ne pourrait empêcher la descente aux Enfers du romancier. Tout ne peut être écrit sur le gotha quoi qu'en en pensait Truman mais derrière ce désir de reconnaissance vis-à-vis de ses propres « victimes », c'était aussi une blessure d'enfance qui s'exprimait. On comprend alors mieux le lien qui unissait Truman et Babe.

Un roman sur l'Amour avec un grand A

Ce roman est sans aucun doute l'histoire d'un amour impossible entre deux êtres en souffrance qui s'étaient trouvés. Deux êtres tellement formatés pour la perfection qu'ils ne savaient plus comment vivre pour eux-mêmes. La fin du roman est d'ailleurs bouleversante . Je le redis encore une fois mais ce livre est définitivement un des plus bouleversants que j'ai lus ces derniers mois et ce, d'autant plus qu'il retrace des faits réels.

Mes chouchous à moi

Sans conteste, le personnage de Babe est magnifique. J'ai d'ailleurs été faire quelques recherches sur cette femme et l'on comprend mieux à travers quelques photos pourquoi cette femme était considérée à l'époque comme une icône de beauté et d'élégance. On admire d'autant plus le sacrifice qu'elle a pu faire . Cette femme était une héroïne vivante dont Melanie Benjamin est parvenu à transcrire, tout au long du roman, la beauté troublante.
J'ai également un autre chouchou dans cette histoire. C'est Jack, l'amant de Truman. Ce personnage un peu ours qui reproche à l'auteur son goût exacerbé pour le clinquant et le bling-bling est, avant tout, un amoureux transi qui ne supporte pas que Truman gaspille ainsi son talent d'écrivain.

Au final, un magnifique roman d'une richesse incroyable et particulièrement bien écrit que je recommande très fortement. Les amateurs de littérature américaine ne peuvent passer à côté car c'est une partie de l'histoire de la littérature moderne qui nous est ici dévoilée.
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La presse en avait fait des éloges… j'en suis ressortie déçue. Truman Capote fait le beau parmi les dames de la belle société new-yorkaise. Celles-ci sont flattées et font le cygne autour de l'écrivain, jusqu'à ce que dernier profite des liens qu'il a avec ces dames pour en écrire un livre. Bien sur, elles s'en retrouveront blessées et trahies. Même cette pauvre Babe qui avait cru trouvé en Truman – homosexuel notoire- l'amour de sa vie se sent bafouée. J'aurais pu adhérer et prendre plaisir à cette lecture mais ce monde n'est pas le mien et ne m'intéresse en aucun cas. En conclusion, un avis mitigé pour ce livre.
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Délicieusement vintage. On croirait lire Henry James ou Edith Wharton . Truman Capote est le personnage principal du roman et, si vous voulez profiter pleinement de l'histoire, il convient d'avoir lu "De sang-froid" auparavant. Toutefois cela n'est pas indispensable non plus. Ce roman se base sur l'histoire réelle de l'amitié qui unissait Capote à Babe Paley. Histoire d'amour ? Tout l'enjeu du roman consiste à raconter les rapports complexes qu' entretenaient ces deux êtres particuliers. Jusqu'au dénouement, magnifique et poignant. À lire !
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Un roman sur un auteur. Américain. Mais pas que.
En même temps que l'auteur Truman Capote, Mélanie Benjamin (américaine, tout pareil) traite des relations fardées, parfois superficielles et acides, qu'entretiennent Babe Paley, une femme de la haute société new-yorkaise des années 50, ses amies, son mari, avec l'auteur de « de Sang Froid ». Babe est une Emma Bovary – avec le sens de l'habillement en plus – créatrice de tendance que l'amitié avec un écrivain en devenir puis un auteur incontournable transformera, révélera, bouleversera, détruira…
Ah ! Si Emma avait rencontré Gustave Flaubert ? Qu'aurait dit ce personnage de roman à l'écrivain ? « Qui es-tu pour me trahir ? » « Qui es-tu pour exposer sur la place publique et pour des siècles ma vie privée ? Te moquer de mes rêves de châteaux en Espagne ? de rire de Charles, mon mari et de raconter sa première journée à l'école, et notre vide sentimentale ? »
Le réel intérêt du roman de Mélanie Benjamin réside dans ce sujet précisément : qu'est-ce qu'une femme – qui a bel et bien existé, pas un être de lettres et de papier - ressent lorsqu'elle devient matière à roman ? La littérature, c'est dire les secrets… mais lorsque vos plus intimes secrets vous sont ôtés pour devenir littérature, comment réagir ? Comment survivre à cela ?
Pour le reste, malgré un style drôle, captivant, une peinture d'une société chic, d'un autre temps, je n'ai pas été captivé par ces personnages qui n'auront, finalement, laissé aucune empreinte sur l'histoire (les fans de Capote vont sans doute me jeter leur exemplaire de « Tiffany » au visage). Personnages qui ont vécu bien loin de la crise du Vietnam, pleurniché à l'abri des bombes, pleuré Martin Luther King comme on pleure l'inexistence des licornes.
A la même époque, un autre personnage de fiction vivait – en réelle connexion avec son temps – une vie faite de mensonge et de faux-semblant : Don Drapper. L'excellente série « Mad Men » de Matthew Weiner m'avait fait découvrir les années 60, New York, les tendances et la mode plus.
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Ce roman mêle d'une façon formidable, la fiction et la réalité.
Il décrit d'une manière passionnante la profonde et réelle amitié qui a existé entre Truman Capote et Babe Paley.
Nous avons aussi l'impression d'évoluer dans le New-York des années 1950, en compagnie de ces " cygnes ", ce groupe de femmes très riches, belles et élégantes qui, d'une certaine façon, " régnaient " sur cette 5ème avenue.
Leurs surnoms de " cygnes " viendrait du fait que leur nuque est si fine et leur peau si blanche.
Toutes ces femmes prennent donc Truman Capote sous leurs " ailes " et chacune d'entre elles va se confier à lui, lui livrer tous leurs secrets.
Ce roman est véritablement un tableau très réussi de la haute-société New-Yorkaise des années 1950.
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