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Les livres des Rai-kirah tome 1 sur 3

Élisabeth Vonarburg (Traducteur)
EAN : 9782352942757
478 pages
Bragelonne (21/03/2009)
4.33/5   55 notes
Résumé :
Seyonne n'a pas toujours été esclave.
Autrefois, les membres de son peuple étaient les gardiens d'une magie protégeant le monde contre les démons. Autrefois. avant que les Derzhi ravagent leurs terres et les réduisent en esclavage. Après seize années de misère et d'humiliation, Seyonne est résigné : il attend la mort en évitant le surcroît de souffrance qu'apportent l'espoir et le souci d'autrui. Mais, lorsqu'Il est acheté par Aleksander, prince de l'Empire d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai eu un petit coup de coeur pour ce premier tome d'une trilogie de fantasy. A vrai dire j'allais le retirer de ma PAL mais il m'a été pioché pour le challenge auteures SFFF. Et quelle chance ! Sans ça, je serai passé à côté de cet excellent roman. Je n'ai pas lu le résumé avant et dés les premières lignes j'étais déjà bien dedans ! On découvre un monde à travers les yeux d'un esclave ezzarien au service d'un prince qui semble bien capricieux et tyrannique et l'univers est distillé au fur et à mesure, par petites touches...du coup c'est prenant alors même qu'au début il ne se passe pas tant de choses . Mais le récit est vraiment très bien construit, le style est fluide et c'est vraiment bien écrit. Les personnages sont bien travaillés et c'est immersif . Vraiment je suis conquise par la plume de l'auteure, et par son univers ( je dirai pas non plus classique comme j'ai pu le lire, son système de magie étant plutôt original). Je suis étonnée de ne pas en avoir entendu parler plus que ça. Excellente surprise donc, je vais me faire un plaisir de lire la suite :)
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge auteures SFFF
Challenges séries 2021
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salut les Babelionautes

Ce premier tome de la trilogie de Carol Berg est un must dans les oeuvres de Fantasy que j'ai lu.
Bien sur les livres des Rai-kirah ont une trame souvent rencontré mais la façon dont l'Auteure l'écrit à réussi a transformé ce qui au départ me semblait banal en une Aventure qu'il me tarde de connaitre en lisant la suite.
Déjà le choix d'un esclave comme personnages principal, même si d'autres auteurs l'ont faits, est génial.
Souvent nous avons un héros jeune, qui se découvre un pouvoir Magique qu'il va devoir maîtrise, dans "l'Esclave" pour Seyonne ce n'est pas le cas, car les Esclavagistes ont étouffés ses pouvoirs.
de plus c'est lui le narrateur, et l'on découvre sa vie avant l'esclavage au fil des souvenirs qu'il se remémore.
le début commence sur un marché aux esclaves ou Seyonne va une fois de plus changer de Maître, et comme il sait lire et écrire, il va devenir la propriété du Prince Aleksander.
A partir de ce moment va s'instaurer une étrange relation entre eux deux, qui va passer par des hauts et des bas avant de se transformé en amitié sincère.
Car même si Seyonne ne peut plus pratiquer la Magie son don pour détecter la présence des Démons lui sera un atout pour gagner la confiance d'Aleksander.
Après beaucoup de péripéties, de trahisons, de complots ils finiront par une brève victoire quand vous lirez le mot fin.
Merci a Élisabeth Vonarburg qui a si bien traduit ce tome un.
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Je tiens tout d'abord à remercier Club de lecture et les éditions folio grâce à qui j'ai pu participer à ce partenariat et lire ce livre (génial). Je ne sais pas par où commencer ma critique puisque ce livre, disons le, m'a secoué dans tous les sens. Je n'ai guère lu de fantasy dans ma vie (hormis la trilogie du dernier souffle de Fiona McIntosh), donc je ne peux pas vraiment faire de comparaison par rapport à d'autres livres, mais je peux dire que celui-ci m'a vraiment énormément plu et donne envie de me jeter dans ce genre. L'histoire est incroyablement maîtrisée, et si je me perdais au début entre tous les peuples (les Ezzariens, les Derzhi, les Khélids) et tous les noms et références, petit à petit je m'y suis faite et sans que je m'en rende compte je maîtrisais le langage du livre et je comprenais tout à fait ce qu'on me racontait. L'écriture est bonne, rien à redire là dessus, elle nous entraîne facilement, les descriptions permettent de se faire une bonne idée des personnages et des lieux, et comme c'est Seyonne le narrateur on a également le droit aux pensées de ce personnage vis à vis de ce qui l'entoure (et comme c'est un esclave, je trouve ça super intéressant). Au niveau de l'histoire : je l'ai trouvé plutôt original puisqu'un simple esclave qui ne demande qu'à faire ce qu'on lui dit (en même temps a-t-il le choix?) se retrouve à devoir réveiller les démons de son passé (c'est le cas de le dire) pour sauver un prince qu'il déteste. le livre est alors rempli de pleins de rebondissements, tristes ou drôles, mais à aucun moment durant ces quelques 600 pages on ne trouve le temps long et l'on n'a pas le temps de s'ennuyer (en tout cas moi je ne me suis pas du tout ennuyée). J'ai souvent été prise au dépourvu et surprise, j'ai été inquiète aussi, et plutôt stressée quand aux sorts des personnages qui n'ont guère le temps de se reposer. D'ailleurs parlons-en des personnages, si j'ai beaucoup apprécié Seyonne et ses difficultés, sa soumission complète et pourtant son caractère “pensant” qui lui donne pas mal d'ennuies (c'est pas bon de trop penser et d'être intelligent quand on est un esclave), celui que j'ai absolument adoré c'est le prince Aleksander (Zander pour les intimes). C'est un personnage arrogant, capricieux, cruel mais également assez intelligent et perspicace, peut-être un brin impulsif (beaucoup trop), le genre de type réellement détestable et pourtant dès le début je l'ai absolument adoré. C'est un personnage complexe qui ne montre pas forcément ce qu'il est véritablement, et qui va évoluer grâce à la présence de Seyonne. Franchement il m'a beaucoup fait rire, mais a réussi à m'émouvoir jusqu'aux larmes pour de simples petites choses. En gros j'en suis totalement dingue et pour moi c'est mon personnage préféré du livre. le troisième personnage que j'ai énormément apprécié c'est Lydia, on ne la voit pas beaucoup mais le peu qu'on la voit j'ai aimé sa langue mordante, sa façon d'être, de parler et de se tenir. Elle est une parfaite future épouse, je dis. J'ai bien aimé Catrin, Kiril, Hoffyd et d'autres personnages qui viennent aider la quête de Seyonne (j'ai sans doute moins aimé ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues), et s'ils ont chacun leur importance, ce que j'ai préféré reste la relation entre Seyonne et Zander. Ils partent plutôt mal, prince, esclave, et pourtant leur lien est vraiment très fort, et tout au long du livre la présence de l'autre va aider à l'évolution du premier (et vice et versa) et j'ai beaucoup apprécié. Ce lien m'a maintenu en haleine aussi tout le long du bouquin, et j'apprécie beaucoup les relations complexes entre pouvoir, haine, amitié, hésitation. Et je pense que c'est cela également qui fait la force de ce livre. Ce n'est pas tout bien évidemment, les nombreux rebondissements auxquels on ne s'attends pas, le suspens de certaines scènes, les bagarres très bien maîtrisées, tout cela joue également au fait que ce premier tome est franchement bon et entrainant. Quand à la fin, elle m'a fait fondre en larmes d'un coup, tellement je l'ai trouvé superbe et vraiment très bonne, je crois qu'il ne pouvait y avoir meilleur fin et j'ai tellement adoré ce premier tome, que j'ai hâte que le tome 2 sorte dans le même format pour tout simplement pouvoir le lire et retrouver les personnages (et j'espère Aleksander, parce que Seyonne c'est sûr on va le revoir, c'est le héros). Seul tout petit bémol de rien du tout, j'aurais assez apprécié une carte au début du livres, parce que j'avais quand même du mal à me repérer avec les nombreux lieux, mais j'ai fais sans et cela ne m'a pas retiré mon plaisir de lecture.
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Impossible de lâcher ce roman une fois commencer ! L'écriture de Carol Berg est fluide et très plaisante, pleine de rebondissements, parfois même surprenants ! On s'attache également très facilement aux héros de cette histoire d'autant plus qu'ils ne sont pas dénués de doutes et de faiblesses. L'intérêt d'ailleurs de ce roman porte sur le lien fort qui se noue tout au long du récit entre les deux héros principaux, l'un esclave, l'autre prince d'un empire guerrier et conquérant. le monde dans lequel les personnages évoluent est bien construit et je prendrais énormément de plaisir à y "retourner" en lisant les deux tomes suivant de cette trilogie. Merci au passage à Gingko9 pour m'avoir fait découvrir ce très bon auteur !
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Un gros gros coup de coeur !
critique version courte : lisez ce livre !
critique version longue :
Je me décide enfin à poster une critique de ce roman, lu pour la première fois il y a bien 6 ans, et relu plusieurs fois depuis. Je trouve qu'on en a pas encore assez parlé malgré ses qualités indéniables.

L'Esclave est l'histoire...d'un esclave, Seyonne, magicien privé de ses pouvoirs après être tombé aux mains de l'empire Derzhi. Acheté par le prince Aleksander, le caracteriel et impétueux heritier de la couronne, il pensait poursuivre sa longue descente aux enfers, en continuant de mettre un pied devant l'autre sans se soucier de ce qu'il adviendra de lui l'heure suivante. Mais il est des combats qu'on ne peut abandonner et Seyonne va devoir, un peu malgré lui, redonner un sens et un but à sa vie.

Carol Berg nous immerge ici dans un univers parfaitement construit qui va se révéler peu à peu. Ca fait très "guerrier des steppes d'Asie centrale" dans l'inspiration, et ça fonctionne très bien!

L'écriture est immersive : à la première première personne, on voit et on apprend tout par les yeux de Seyonne, l'esclave ezzarien. ça aurait pu être assez limitant( il n'a évidemment pas accès à masse d'informations et on se garde bien de le tenir au courant) mais c'est fait avec brio et ça se révèle passionnant. On s'attache à Seyonne, on souffre de son désespoir, on retient notre souffle avec lui...

Pas de grandes batailles épiques dans ce premier tome : c'est une histoire plus intimiste que nous livre l'auteure, mais on ne s'ennuie pas pour autant: il y a de l'action et des rebondissements, des intrigues politiques, de la magie, ça sort juste du schéma classique des romans fantasy, et de temps en temps ca fait du bien.

La relation entre les 2 personnages principaux est habilement traitée, sans manichéisme, et réaliste, c'est indéniablement la force du roman. Une belle histoire (d'amitié ? de respect?) servie par une plume agréable, juste ce qu'il faut de details pour donner à voir l'univers tout en se concentrant sur nos 2 protagonistes, qui évoluent doucement au fil de dialogues pertinents et cohérents, donnant à l'histoire toute sa subtilité et son charme. et même dans leur évolution c'est bien fait, chacun restant malgré tout ce qu'il est en accord avec son caractère. On est loin des héros parfaits (ou qui le deviennent au fil de l'histoire) : Seyonne ne prend pas toujours la bonne décision, certaines de ses actions sont stupides (mais cohérentes), et pareil pour Aleksander, plein de défauts pas enjolivés par l'histoire.

bref un duo difficile à quitter et une histoire qui vraiment gagne a être découverte si comme moi vous aimez les personnages bien construits et attachants.

Enfin, bien que ce livre soit le premier tome d'une trilogie, il peut se lire comme un stand alone. J'ai personnellement adoré la suite qui élargit la compréhension de l'univers, de sa magie et le développement des personnages, mais je précise, pour ceux qui n'auraient pas envie de se lancer dans une grande saga, mais qui voudraient se laisser tenter.

le mot de la fin: je vous invite vraiment à découvrir cette saga, et en particulier ce premier tome, qui figure en bonne place parmi mes ouvrages de fantasy préférés, voire mes ouvrages préférés tout court !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
07 juin 2013
Au plus près de nos héros, on partage de réelles émotions avec eux et Berg entretient une dynamique certaine qui lui permet d’envisager une conclusion à la fois satisfaisante et quelque peu ambiguë.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
-Lorsque j'ai découvert que le contenu de ma lettre était revenu aux oreilles du Khélid... et ainsi à celles de mon père, j'ai pensé que c'était toi le coupable. Le trépas que je t'avais préparé était une œuvre d'art.
Je ravalai la bile qui me montait soudain à la gorge.
-Mais Durgan et ses hommes m'ont persuadé que tu étais bien enfermé depuis le jour où tu avais rédigé mon message et que donc, de tous les habitants de cette ville, tu étais le seul qui soit au-dessus de tout soupçon. Ironique, n'est-ce pas?
-Comme vous le dites, Votre Altesse.
Cela faisait plus de la moitié de ma vie que je ne m'étais pas considéré comme chanceux.
-A ce que j'ai entendu dire, vous autres Ezzariens, vous prétendez que vous pouvez voir l'avenir. Est-ce vrai?
-Si nous pouvions voir l'avenir, Monseigneur, comment n'aurions-nous pas prévenu notre anéantissement?
-Tu as posé une question, tu n'as pas répondu à la mienne.
Ce n'était donc pas un total imbécile.
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Le prince Aleksander avait hérité l’intelligence et l’autorité d’une famille royale qui avait régné sur un empire en constante expansion pendant cinq cents ans, et qui avait été assez intelligente pour ne pas s’affaiblir par des mariages consanguins ou des guerres intestines. Les nobles derzhi de la plus ancienne extraction, et leurs épouses, détestaient son manque de respect alors même qu’ils poussaient sur son chemin leurs filles bonnes à marier. Les membres de la noblesse plus récente, qui n’étaient pas eux-mêmes des parangons de vertu, le considéraient comme un jeune homme charmant car il leur permettait de partager avec lui des divertissements grandioses, même si leur opinion était sujette à changement lorsqu’ils se trouvaient en butte aux caprices du prince et à son tempérament irascible. Les commandants militaires derzhi l’estimaient capable, comme l’exigeait son héritage, mais la rumeur courait que le poste d’adjoint militaire de ce prince irréfléchi et obstiné se tirait au sort, et revenait au perdant. Aux gens du commun, bien entendu, on ne permettait pas d’avoir une opinion sur la question. Pas plus qu’aux esclaves.
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Le prince se trouvait en compagnie de deux autres jeunes gens. Ils ressemblaient à des oiseaux bariolés dans leurs vêtements de soie et satin multicolores, leurs ceintures en chaîne d’or, avec des dagues et des épées si travaillées, si décorées de bijoux qu’elles devaient être totalement inutiles. À la vue de leur expression molle et de leurs yeux trop rapprochés, je me demandais s’ils avaient la moindre idée de l’usage de ces armes. Le prince lui-même, mince et élancé, portait une camisole sans manches de soie blanche, des culottes de peau de biche teinte en brun foncé, des bottes hautes et un manteau de fourrure blanche qui ne pouvait être qu’une peau d’ours argenté de Makhara, la plus belle et la plus rare fourrure au monde. Une natte unique rassemblait ses cheveux roux sur son épaule droite – la tresse des guerriers derzhi – et il portait peu de bijoux : des cercles d’or martelé aux bras, et une seule boucle d’oreille d’or sertie d’un diamant valant probablement davantage que tous les colifichets de ses coquets compagnons.
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Moi, à la manière des esclaves, je ne voyais pas plus loin que l'heure suivante. Plutôt que passer une journée entière enchaîné à un mur du marché aux esclaves, par un temps aussi maussade, j'avais la perspective d'être vêtu et à l'abri presque immédiatement. Je m'en sortais pas si mal. C'était loin d'être mon pire jour d'enchères.
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Le jeune noble au visage grêlé et au menton fuyant, dans son satin bleu et ses plumes de coq, en resta bouche bée, saisi d’une stupéfaction horrifiée. Et il y avait de quoi. Par cette seule phrase, le prince venait de bannir à jamais messire Vanye de la société derzhi. Non pas à cause d’un commentaire public et humiliant sur ses défauts physiques, mais pour avoir été chargé de s’occuper d’un esclave, tâche à peine moins indigne que la préparation des cadavres avant leur incinération, et un peu plus que le dépeçage des animaux. Tandis que le prince se détournait pour franchir la barrière d’un pas nonchalant, l’homme sans menton tira sa bourse et jeta des pièces aux pieds du marchand d’esclaves, avec l’expression de qui vient de mordre dans un fruit de dakh trop vert. L’efficacité avec laquelle Aleksander pouvait, en cinq brèves minutes, détruire un ami, insulter un marchand de renom et escroquer un baron influent, était stupéfiante.
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