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Les mystères romains tome 1 sur 14

Amélie Sarn (Traducteur)
EAN : 9782745906779
214 pages
Milan (22/08/2002)
3.71/5   47 notes
Résumé :
Rome, 79 après J.-C. Ils sont quatre : Flavia, fille d?un riche armateur romain, Jonathan, un jeune chrétien, Nubia, l?esclave africaine, et Lupus, le jeune mendiant muet. Quatre amis plongés au c?ur de la Rome antique.
Que lire après Les mystères romains, tome 1 : Du sang sur la Via AppiaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Une histoire très vivante, et agréable à lire. Les jeunes héros sont sympathiques, leurs aventures sont bien écrites, pas trop difficiles à lire. Pas mal pour faire découvrir l'antiquité aux enfants.
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Plus je m'y penche, plus la littérature jeunesse semble me décevoir. Qu'il s'agisse de nouvelles découvertes ou de retour à des oeuvres déjà connues c'est un fait, la littérature jeunesse donne l'impression de ne plus avoir mes faveurs. C'est pour tordre le cou à cette tendance que je reviens aujourd'hui à ma saga préférée dans ce domaine, une saga qui a participé à développer mon goût pour la lecture ET pour le monde romain : Les mystères romains.

Du sang sur la Via Appia, est le premier tome de cette saga et se veux donc comme une introduction. L'objectif premier de cette histoire est donc de présenter les personnages, des les réunir et de créer entre eux des liens suffisamment forts pour justifier leur collaboration par la suite. Alors bien entendu Caroline Lawrence, l'auteure, est bien obligée de tricher un peu. le seul cas où cela semble téléphoné est l'introduction de Lupus, qui arrive un peu brutalement dans l'histoire et dont l'implication apparait un peu légère. Pour le reste cela fonctionne globalement bien. Et si cela fonctionne c'est principalement grâce aux personnages.

A tout seigneur tout honneur commençons par Flavia. Car oui si on essaye de nous vendre les aventures d'un groupe, c'est clairement Flavia Gemina qui occupe le rôle de personnage principal (cet état de fait évolue en fonction des tomes cela dit). Elle est efficacement établie dans son rôle de petite fille de famille aisée (voir riche), ce qui ne l'empêche pas de se montrer généreuse et ouverte d'esprit. Ce point là est particulièrement réussi selon moi, car, au vu du contexte historique et de l'aspect littérature jeunesse, on aurait été en droit de craindre un personnage anachronique dans son rapport aux autres. Ici on ne retrouve pas cela. Flavia semble surtout ignorante du monde extérieur, ce qui peut s'expliquer par le fait qu'elle ait été élevée par un père seul (et souvent absent en raison de sa profession) et ses esclaves. Cela justifie sans mal sa bienveillance vis-à-vis de Nubia. Pour le reste la personnalité de Flavia est correctement mise en place, nous révélant son caractère mêlant gout pour les mystères, curiosité et un certain manque de respect pour les règles.

Pour épauler Flavia le récit nous amène assez tôt Jonathan. Et quoi de mieux pour contrebalancer l'ignorance de notre personnage principal concernant l'intolérance qu'un jeune chrétien en ces temps de persécutions. Mais Lawrence a l'intelligence de ne pas baser le personnage là dessus. L'antichristianisme fait parti du monde dans lequel le personnage vit, cela existe, il connait, il a l'habitude, jusqu'au point où il s'agit de sa première hypothèse lorsque son chien est assassiné. Mais cela ne l'empêche pas d'être un garçon plein de vie et d'humour, qui s'avère également vif et réactif dans l'action.

De son coté Nubia introduit la question de l'esclavage dans la saga. Cette question étant fondamentale dans la société romaine, il était inévitable que les livres l'abordent, et en montre toutes les horreurs et toute la banalité. Ainsi ce premier tome présente la chose sans ambages et sans atténuation. L'aspect normal et accepté renforce la violence de cette pratique. Mais au milieu de tout cela la relation entre Nubia et Flavia en montre également la complexité. Certes il est indiscutable que le rapport de la famille Geminus à ses esclaves est atypique, mais elle n'est ni anachronique ni irréaliste. Nubia elle-même est encore très effacée, en raison à la fois de la barrière de la langue et de son conditionnement dans son rôle d'objet. Il est toutefois possible de discerner sa personnalité, sa douceur, sa discrétion, son empathie.

De fait, comme je l'ai déjà évoqué, parmi les personnages principaux le moins développé est sans aucun doute Lupus. Cela vient probablement du fait qu'il apparaît plus tardivement dans le récit mais surtout qu'il est introduit en cours d'enquête. Il en résulte l'impression que le personnage est défini par son rôle dans l'intrigue. En fait si on excepte la dernière scène le concernant, il aurait put être simplement un des éléments de l'enquête. Pour le reste on pose bien quelques aspects de sa personnalité mais c'est encore trop peu pour réellement le considérer au même plan que les autres membres du quatuor.

Passons maintenant aux autres personnages introduits par cet ouvrage. Les principaux dans ce domaine sont les deux « familles » du groupe : celle de Flavia et celle de Jonathan. La première se compose bien entendu du père de l'héroïne Marcus Flavius Geminus mais également, et de façon relativement pertinente historiquement parlant, de ses deux esclaves, Caudex et Alma. Marcus est campé comme un homme bon, un père attentionné, mais souvent absent. Les deux esclaves font donc office de famille de substitution. Alors il s'agit de personnages ultra-secondaires, qui ne s'éloignent pas bien du cliché mais ils font bien office de famille pour Flavia, et par extension pour le groupe, notamment Nubia. de son coté la famille de Jonathan ressemble beaucoup plus à une famille moderne. Seul figure adulte non-esclave proche nos héros Mordecaï représente donc une forme de référence, ainsi qu'une source de savoir et de sagesse. Bien entendu, étant donné qu'il s'agit d'une histoire d'enfants menant une enquête criminelle, il représente également une forme d'autorité à contourner. Miriam de son coté est surtout là pour servir par la suite, sans jouer de véritable rôle dans l'intrigue. de ce point de vue elle rejoint d'autres personnages comme Venalicius, Aristo ou Marcus Artorius Bato.

Ceci fait que vaut l'intrigue ? Alors là je suis obligé de prévenir les futurs lecteurs potentiels de refréner leurs attentes. En effet elle ne casse pas trois pattes à un canard. Rien à voir ici avec le public cible, mais plutôt selon moi une volonté de commencer en douceur et de profiter d'une enquête relativement simple et sans surprise pour mettre en place les personnages et introduire le lecteur à cet environnement nouveau. Après simple ne veux dire ni simpliste ni stupide ni inintéressante. Et puis cette histoire de meurtres de chiens elle touche directement les personnages (de même que les lecteurs), tout en justifiant que les autorités ne s'occupent pas de l'affaire. Et sans m'avancer la suite de la saga démontera que Caroline Lawrence sait quand elle le veut écrire des intrigues plus complexes et plus riches. Un choix donc délibéré ici, celui d'une intrigue relativement simple mais savamment menée et racontée. Car la vraie force de ce livre repose d'abord et avant tout dans le style de Lawrence, dans les personnages, rapidement attachants et dans le contexte historique passionnant.
Alors oui, en tant que plus qu'amoureux d'histoire romaine je manque probablement d'objectivité dans ce dernier domaine. Les mystères romains a comme défi de placer son intrigue dans cet environnement antique de façon réaliste sans perdre le jeune lectorat. Défi doublement réussi. le monde romain est très bien présenté à travers ses différents aspects des plus banaux aux plus majeures. Cela permet également de mettre en avant tant les similitudes avec notre propre société. L'amour de Caroline Lawrence pour ce monde est palpable, sans nullement s'aveugler sur ses aspects les terribles (esclavage, mendicité…). Encore une fois ce tome nous propose une simple introduction, mais on voit déjà apparaître un premier élément récurrent de la saga, la présentation d'éléments de la mythologie romaine. Ici nous commençons en douceur avec simplement la description de Cerbère, utilisation qui sert d'ailleurs une certaine scène.
Sans spoil, cette scène précise témoigne de la dureté dont est capable la saga. Littérature jeunesse ou pas, Les Mystères romains n'hésitera pas à confronter son lecteur aux aspects les plus sordides ou les plus terribles. Si le crime sur lequel se base l'intrigue est limité en termes de gravité, le reste du récit n'hésite pas à aller loin dans ce qui est raconté. Sans violence gratuite ou exagérée, rien n'est non plus édulcoré. A ce titre, l'histoire d'Avitus résume bien cet aspect. Terrible et sans pitié. Et la dernière scène du roman annonce l'ampleur que n'hésitera pas à atteindre la saga, résumable en un seul mot :
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Petite série jeunesse à la fois historique et policière, elle a malgré de légères invraisemblances historiques une atmosphère plaisante et entrainante qui plaira aux lecteurs dont elle est la cible.

Dans ce premier tome nos quatre héros vont se rencontrer, c'est un peu une mise en place. Une part de l'invraisemblance vient en effet de cette amitié entre quatre individus de milieu totalement différents.

Considérez donc : Flavia est la fille unique d'un riche patricien, donc des plus haute couches de la société romaine. Nubia est une esclave africaine. Autrement dit selon les critères de l'époque: un meuble. Jonhathan est le fils d'un médecin chrétien, à l'époque des martyrs. Le dernier Lupus est un gamin des rues muet.

La première blonde, pas très grande, est un peu vaniteuse, quoique pas dénuée de cervelle ou de coeur.
La seconde à une peau d'ébène, douce et silencieuse de caractère. le troisième est asthmatique, le dernier sauvage comme l'animal dont il tient son nom.

Donc peu de choses en commun et malgré cela en découle une amitié qui semble des plus naturelle. Mais c'est une oeuvre jeunesse et cet écart peu être aisément pardonné.

Pour ce premier tome l'intrigue reste assez simple: notre quatre personnages après s'être rencontré vont taché de résoudre une sombre affaire de tueur en série... de chien. Leur principal suspect: un homme qui a perdu sa fille de la rage. Mais les choses sont rarement ce qu'elles semblent être.

La série m'a laissé un bon souvenir après toutes ses années, le rythme est mesuré, les héros non exempt de défauts, le style assez simple mais pas choquant.

Une série jeunesse que je recommande donc volontiers aux collégiens.

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Je n'ai pas beaucoup apprécié ce roman. Je ne pense pas que je lirai la suite.
Il s'agit d'un roman policier encré dans la période romaine. On comprend assez facilement l'intrigue policière.
Ce qui m'a gênée, c'est que le roman semble donner des indications sur Rome dans l'antiquité. Il en donne effectivement sur les maisons, les vêtements… mais en même temps, les rapports entre les jeunes héros aussi bien le ton de leur conversation que leur relation sont très anachroniques du moins je pense.
Fille de bonne famille, jeune chrétien, mendiant, esclave, les quatre héros surmontent leur différences, s'associent et s'entraident. C'est très beau mais hautement improbable.
L'ensemble donne un "club des cinq" historique pas franchement passionnant mais agréable à suivre.
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Sympathique, ce premier tome d'une sorte de "club des cinq" de la Rome Antique. Nous assistons à la rencontre de quatre enfants, une jeune Romaine de famille aisée, un jeune chrétien, une jeune esclave africaine et un petit mendiant muet, qui vont développer des liens d'amitié et s'unir pour résoudre une série de meurtres de chien.
L'enquête est bien rythmée, les personnages bien typés sans être caricaturaux, et les informations sur l'époque romaine sont agréablement insérées dans le récit.
Deux petits bémols: comme souvent dans les romans jeunesse situés dans la Rome Antique, on n'échappe pas à une apologie du christianisme (les deux seules religions dont on parle sont le christianisme et le judaïsme, on a droit à une petite scène d'encouragement au pardon par un des personnages chrétiens...), mais cela reste heureusement assez discret. le deuxième bémol concerne le titre: pourquoi donc parler de "sang sur la via Appia" alors que personne dans cette histoire n'y met ne serait-ce qu'un orteil? Toute l'intrigue se déroule à Ostie! Ce n'est qu'un détail, mais c'est une bizarrerie.
Malgré ces deux petites faiblesses, je lirai avec plasir les autres romans de la série.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ostia, la ville où vit Flavia, est la zone portuaire de Rome. Elle est parfois, tôt le matin, noyée dans la brume.
C’était le cas, ce matin-là, celui de l’anniversaire de Flavia. Trois jours avaient passé depuis qu’elle avait retrouvé la bague de son père. En guise de cadeau d’anniversaire, Marcus Flavius avait proposé à sa fille de l’emmener chez un orfèvre. Peut-être pourrait-elle vendre le petit trésor qu’elle avait trouvé dans le nid de la pie.
Le soleil venait de se lever quand Flavia et son père quittèrent la maison. Ils descendirent la rue des Boulangers, tout embrumée, en direction du fleuve.
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J'aime beaucoup ce livre car il y a énormement de suspens et j'aime aussi que ce soit une histoire d'argent et d'enquête. L'histoire part d'une amitié avec plusieurs crimes de chiens. J'aime car ils ont suspecté un monsieur au debut qui n'avait rien a voir avec l'un de ces crimes. Ils l'ont suspecté pendant assez longtemps. Une esclave qui ne savait pas du tout parler leur langue va l'apprendre tout en les aidant dans les enquêtes. Un enfant que Flavia aurait presque trouvée. Il avait la langue coupée,il ne pouvait pas parler,il était seul sans amis,sans famille,sans logement.
Ils apprirent tous à ce connaître. Celui-ci les aida aussi dans les enquêtes. Mais j'aime moins parce certains personnages sont très détaillés et d'autres moins. Il y a aussi beaucoup de personnages moins importants que d'autres comme le père de Flavia car il est présent
à des moments importants et on ne le voit plus pendant un bon moment.


Stacy
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Le livre m'a apporté des informations sur la vie quotidienne des Romains. Je vous conseille de le lire car ce livre est passionnant et rempli d'énigmes. Les chapitres sont courts et donc très faciles à lire. Le début du livre m'a beaucoup touché car elle a perdu sa mère en accouchant de ses deux frères, donc elle vit avec son père, mais heureusement, elle est très entourée de ses trois amies.

LIVIA PARUA.
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j'ai regardé toutes vos critiques ainsi que le résumé du livre que j'ai trouvé très intrigant et qui me donne envie de lire ce livre et d'en découvrir le mystère de l’enquête, même si je pense que ce livre ne m’intéresseras pas .

A bientôt Aémilia
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La fille africaine coûte sept cents sesterces.
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