On retrouve Paul Lamploix et ses quatre Hubert pour une deuxième aventure tout aussi déjantée que la première. le procédé de cette bande dessinée, éditée chez Bande Détournée, consiste à reprendre de vieilles bandes dessinées libres de droits et de réécrire intégralement les dialogues, dans un ton loufoque, absurde, et mélangeant science-fiction de séries B et petites pointes sarcastiques sur notre société actuelle, principalement autour du thème de la recherche d'emploi, des conditions de travail et de tout ce qui se rapporte au monde du travail.
Cet humour fonctionne bien sur moi, mes éclats de rires ont retenti tout au long de ma lecture.
Allez ! C'est pas bientôt fini de lire des illustrés inutiles et de lire mes critiques ! Vous avez sûrement mieux à faire, au boulot tas de fainéants !
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Je reste un peu sur ma faim.
J'avais vraiment bien apprécié le premier tome et j'attendais beaucoup de la suite, ceci expliquant sûrement cela. On retrouve nos Huberts et leur diversité stéréotypiques, la pyramide managériale et l'effroyable Docteur Chômax pour une satire plus agressive encore que dans le premier opus.
Néanmoins, j'ai eu plus de mal à rentrer dedans, une question de rythme je pense ; et tous ces personnages qui se ressemblent tellement à une nuance de couleurs de cheveux, difficile parfois de bien garder le fil sans être un minimum concentré.
De toute façon, concentré il faut bien l'être étant donné les innombrables clins d'oeil et références disséminés au fil des cases. Et tous ces Huberts qui se ressemblent tellement à une nuance près de couleurs de cheveux…
La critique socio-politique initiée dans le premier volume prend de l'ampleur ici. La caricature se fait plus acerbe, les contextes et les stéréotypes exaltés plus nombreux. de révélations en désillusions, la quête du Saint-CDI se transforme en autre chose de plus… Dissident.
Mais la route est longue et très sinueuse, j'ai eu du mal à rentrer dedans. Pourtant je partais avec un a priori positif, sans attente spécifique – juste une suite dans le même esprit. C'est le cas pourtant.
A relire plus tard, pour voir. Je n'exclue pas le fait de ne pas avoir été dans l'état d'esprit requis pour apprécier un tel déchaînement burlesque - pourtant j'adore ça en général.
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- La Cigale, cette sale feignante, a rien branlé, et elle va pleurer chez la fourmi pour avoir des allocs. La fourmi, elle, a tout donné, rien lâché ! Elle s'est investie à fond dans son boulot, heures sup' et tout, elle a économisé pour pouvoir investir dans l'immobilier, et elle voit pas pourquoi elle aiderait cette glandeuse de cigale qui avait qu'à se bouger le cul !
- Mais, chef, la cigale, elle est toute seule, alors que la fourmi a avec elle, la force du collectif, le soutien de toute la colonie.
-La cigale n'avait qu'à se créer un réseau d'insectes free-lance, tisser des connexions, se trouver un open-space où coworker…
Un complot intergalactique ! Ah ah ah ! Il n'y a pas de complot, Hubert ! Les riches gouvernent et les pauvres travaillent… C'est tout !
Nous ne sommes que les maillons d'une gigantesque hiérarchie galactique ! Seuls les plus méritants parviennent à se hisser au sommet...