Dans un Paris belle époque, se croisent jolies cocottes au bras des riches hommes d'affaire et apaches évoluant en bandes. C'est ainsi que Cléo et Ange tentent de survivre et leur amour est sans cesse contrarié par le destin.
Une jolie bande dessinée que voilà même si l'originalité de sera pas une de ses qualités. Ce deuxième tome clôt définitivement l'histoire d'Ange et de Cléo en évitant la mièvrerie. C'est plutôt un opus chargé de tristesse qui nous relatera deux destinés que l'amour ne suffit pas à réunir.
Un récit un peu trop sage et manquant de réelles surprises pour en faire quelque chose de plus. Mais néanmoins une lecture agréable, une excursion bienvenue à Paname. Une belle époque tinté d'argot.
Le dessin est gentillet. Plutôt passe partout mais comportant une certaine délicatesse qui va bien au récit.
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Je trouve ce deuxième tome meilleur que le premier. Il renferme plus de douceur et se penche sur les sentiments toujours aussi forts malgré les années qui passent et les épreuves.
C'est très agréable de les voir évoluer ainsi. Assez touchant aussi. Malheureusement tout ceci nous semble démesuré car on ne comprend pas ce qui les lie autant, on a l'impression qu'ils ne font que se croiser et ça depuis le début.
De même la fin tombe un peu à plat malgré une révélation qui devrait être riche en émotion. On a du mal à être touché.
Les personnages sont tout de même touchants et attachants même si on voudrait plonger un peu plus en eux pour mieux les connaitre.
Les dessins sont agréables même si ils manquent parfois de finesse.
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Même si l'issue aurait pu gagner en force en gardant un peu plus de mystère, Cléo conclut avec élégance cette histoire d'amour d'un autre siècle où se mêle tristesse et fatalité.
Lire la critique sur le site : BDGest
-Il est des sujets, mon cher ambassadeur, sur lesquels un gentleman se doit d'être discret, et tout ce qui a trait de près ou de loin à l'âge d'une femme en fait partie... Mais ^visiblement vous êtes très très loin d'être un gentleman...
-Et vous, très très loin d'avoir de l'humour... Vous pensez peut être que le sérieux préserve votre visage des rides; mais le meilleur garant de la jeunesse est de rire...
- Tu vois, Cléo, j'ai fait une grossière erreur, je me suis laissé endormir par ce train de vie dispendieux... Mais je n'ai pas à être ce qu'il attend de moi, je dois être moi ! ... Je ne suis pas femme à me soumettre, il va l'apprendre à ses dépens...