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EAN : 9782368450475
300 pages
IS Edition (14/09/2013)
4.02/5   41 notes
Résumé :
Youssef, jeune homme de vingt-cinq ans surnommé « You », est un banlieusard tourmenté. Il voit sa vie se transformer un peu plus après le meurtre brutal de son meilleur ami.
Anéanti, il se replie sur lui-même et ne croit plus en un avenir heureux. Sa vie oscille désormais entre religion, activités illicites et deuil. Seules quelques « petites meufs » tentent du mieux qu'elles peuvent de lui maintenir un semblant d'humanité. Malgré tout, You va essayer de trou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert ce livre à sa sortie, c'est-à-dire, en 2013. J'avais vu un petit reportage à la télé, je crois sur France 3, sur l'auteure Nargesse Bibimoune, pour la promo de son premier livre : Dans la peau d'un thug. Carrément bluffée de voir à l'écran une jeune-fille des cités, en plus voilée, parler de son livre avec beaucoup d'humilité de ce jeune caïd, Youssef, complètement anéanti depuis la mort de son meilleur pote, assassiné dans une cave. Je voulais absolument découvrir cette histoire, sauf qu'il s'est tout de même passé trois ans pour que je me le procure. Alors, à peine reçu que je me plonge dans l'histoire.

Ce livre est tout simplement magistral et le mot est faible. My Goodness !! Pour celles et ceux qui ont grandi dans les cités, dans les banlieues pourront facilement se retrouver dans cette histoire et surtout ressentir intensément ce que vit Youssef, ce jeune caïd, avec tout le langage propre aux cités. Mais je n'épargne pas les autres, car finalement, tout le monde peut comprendre le mal que ça fait de perdre quelqu'un de très proche au point, peut-être, d'en perdre la tête.

Youssef vit dans une cité, en hlm, avec sa mère qui l'appelle Yemma et son frère aussi délinquant que lui. Il traîne avec son meilleure pote, Pingouin, dealer de drogue. Ils ont tous les deux un sacré palmarès au tableau : Braquages, drogues, prison etc... La totale, quoi !! Toujours dans l'espoir de ramasser un max de thunes pour faire vivre la famille, surtout, depuis que le chef, ce géniteur a quitté le domicile. Sa mère, Yemma, c'est sa vie et malgré toutes ses conneries, déteste voir sa madré pleurer, se murer dans le silence. Ça le bouffe de jour en jour de la voir ainsi, mais la machine est lancée et impossible de revenir en arrière, jusqu'au jour où son meilleur ami, Pingouin, se fait descendre dans une cave. Tout s'effondre autour de lui, en lui. Son bras droit, son pote, son frère, son confident est mort salement. Comment survivre dans cette cité sans lui ?!
C'est peut-être la rencontre de cette nana qui va changer la donne ; mais son combat perpétuel est en plein champ de bataille. Tout est confusion dans sa tête et même s'il veut se donner une chance d'avancer dans cette vie misérable pour faire honneur à son ami, sa famille... les démons le rattrapent. Comme si le Sheitan le voulait rien que pour lui.

L'auteure, Nargesse Bibimoune, nous plonge carrément dans les bas-fonds des cités, là ou certains n'ont jamais mis les pieds, peut-être, seulement vus à la télé. Là, où beaucoup doivent survivre pour s'en sortir, Youssef nous livre ses pensées, ses réflexions, ses peurs, ses peines, sa haine du ghetto, ses angoisses, avec son langage familier voire cru des cités et des mots en arabe (il y a à chaque fois la définition ou la traduction pour mieux comprendre, en bas de la page) C'est époustouflant et tellement addictif qu'une fois arrivée à la fin, j'étais dégoûtée. Il y a des passages qui sont si véridiques, si instructifs, qui nous poussent dans la réflexion, sur cette façon de voir la vie, sur nos actes avec les conséquences qui vont avec, que tu te dis, cette auteure est réellement douée pour arriver à me toucher à ce point là. Surtout à cet âge !

Personnellement, j'ai vécu l'histoire à fond bien qu'elle soit dure et surtout fictive ; elle fait mal mais regorge d'humilité, de tendresse, avec une touche poétique bien que argotique par moments. A vrai dire, tous les personnages sont profondément touchants à leur façon et, l'amour que Youssef a pour sa mère est tellement beau, puissant, presque trop, que ça donne des frissons. Impossible de rester insensible à tant d'amour. Mon coeur je l'ai senti battre très fort à certains passages ; tellement proche de la réalité ou de certaines personnes qui passent ou qui sont passées par là. Je crois que ce livre vient de me marquer à vie. Vous qui aimez le New-adult, les romances compliquées, les histoires compliquées proche de la réalité, n'hésitez surtout pas. A mon avis, ce livre va vous plaire. Nouveau style, nouveau genre, mais même sensation. Youssef qui se fait appeler You est difficile avec un sacré caractère mais on l'aime pour ce qu'il est et pour ce qu'il fait...par la suite !

Très, très belle découverte et j'attends la suite avec impatience !
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Depuis toujours je ne suis pas abonnée à un genre en particulier, même si j'ai mes préférences comme vous aurez déjà pu le remarquer, aussi j'adore me rendre sur des sentiers inattendus et inexplorés. Ce roman entre parfaitement dans cette catégorie, car je n'en ai encore jamais lu aucun qui ressemble un tant soit peu à celui-ci... Autant dire que la surprise fut grande et que la plongée s'avéra un peu chaotique au début, mais une fois mes marques prises, j'ai pu pleinement entrer dans l'histoire inhabituelle de ce roman.

L'auteur nous emmène au coeur même de la banlieue avec son quotidien, ses histoires sombres et douteuses. le danger rôde constamment, la vie est compliquée, le quotidien demande de savoir se battre et nos personnages n'ont pas fini d'en baver. C'est une réalité crue qui nous est offerte, sans fioriture, sans édulcoration, de quoi nous faire réfléchir sur la vie dans ces banlieues et à remettre en question notre propre petite vie bien rangée.

Histoire de nous immerger encore plus profondément dans la vie de ses personnages, l'auteur utilise le langage de la rue dans les dialogues et lorsque nous suivons les pensées de nos héros. C'est une immersion totale à laquelle nous faisons face et je dois admettre que cela m'a un peu perturbée... J'ai eu beaucoup de mal à comprendre les mots employés et s'il y a des notes pour expliquer ces expressions, quand le roman est en ebook cela devient un peu la croix et la bannière pour avoir ces traductions. Et oui je l'admets, j'ai fini par abandonner et essayer tant bien que mal de comprendre dans le contexte, car cela coupait trop ma lecture.

Donc bon cet élément qui s'avère un plus indéniable a fortement compliqué mon entrée dans cet univers et j'ai eu l'impression d'être dans un monde tellement inconnu pour moi, qu'y trouver mes marques devenait quasiment impossible. Après je dois admettre que mon côté un peu "conservatrice" du français et qui cherche du "beau" langage dans les livres n'a pas aidé mais je me suis battue contre moi-même et j'ai gagné!

Heureusement, j'ai très bien fait de poursuivre envers et contre tout, car au fil des pages, je me suis vraiment attachée aux personnages et j'ai eu envie d'en apprendre toujours plus sur eux. J'ai frissonné, j'ai été touchée par les événements, j'ai aussi ri avec eux car tout n'est pas que ténèbres et l'espoir reste toujours en toile de fond, et fort heureusement car sinon il serait difficile de ne pas sombrer.

En bref, j'ai eu de la peine à m'habituer au style de ce roman, mais au fil des pages j'ai été tout simplement emportée par ce texte original, inattendu et dur. Je vous conseille donc fortement cette plongée dans les sombres recoins des banlieues à la rencontre de personnages humains et attachants.
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Ce roman traînait dans ma PAL depuis plusieurs années. J'avais décidé de l'acheter car le résumé m'avait séduite. C'est à la suite de la chronique faite par Hami, que j'ai été pleinement convaincue.
Il s'agit de yourself, prénommé You qui a perdu « un frère » ou plutôt dirons-nous son meilleur pote, qu'il surnommait Pingouin. J'ai été assez dérangée et j'ai dû m'adapter au langage employé. Souvent argotique, il y avait une kyrielle de numéros derrière les mots pour en avoir l'explication en fin de roman. Cela m'a paru assez contraignant. Sans parler des expressions que j'ai finies par décrypter plus ou moins facilement au fil des pages. Je veux bien admettre que l'auteure a voulu nous plonger dans l'univers glauque de cette cité, et utiliser les expressions propres à leurs habitants, mais la plume de Nargesse Biboumoune a été un point
négatif pour moi.
Malgré cela j'ai trouvé cette histoire magnifique. Je me suis immergée totalement parmi les membres
de ce quartier. L'auteure y aborde plusieurs sujets difficiles, comme la drogue, les règlements de compte, les
conditions de vie plus que précaires voir parfois inhumaines. le danger est partout ! J'ai adoré le personnage
de You présenté comme un caïd alors qu'en fait c'est un jeune garçon torturé qui essaye malgré tout de faire de son mieux, dans ce sac de noeuds qui est son existence. Il a un très grand coeur mais il n'a pas toujours les moyens de faire ressortir ses émotions. Notre héros principal m'a vraiment touché profondément. Il doit livrer bataille tous les jours, parfois au péril de sa vie mais il a au fond de lui de vraies valeurs. Il va connaître la misère, le deuil, la peur mais il apparaît dans ce récit presque comme un sauveur. Je trouve qu'il n'y a pas assez d'oeuvres qui décrivent ce genre d'histoires. Honnêtement
j'ai été embêtée pour décider de la note finale que j'allais donner à cause du style d'écriture utilisée.
Mon jugement a été largement revu à la hausse car ce livre est très intéressant, poignant par moments.
Un récit comme on en voit peu qui prend de la valeur au fur et à mesure que nous avançons dans l'intrigue.
Cette description de ce monde que beaucoup de gens ne connaissent pas m'a paru magistrale ! Nagesse
Biboumoune nous montre bien que nous ne naissons pas tous égaux et que certains vivent dans des conditions déplorables. Très jeunes, ils devront se battre pour survivre et être confrontés à l'insécurité
quotidiennement.
C'est en lisant cela que l'on prend conscience que la chance que nous avons. En conclusion je dirais que ce récit m'a chamboulé bien plus que je ne l'aurais pensé. C'est une leçon de vie rude mais surtout un message rempli d'espoir. Cela peut paraître paradoxal mais malgré le dérangement occasionné par le vocabulaire employé, l'émotion
que ce roman a suscitée chez moi me permet de dire que c'est finalement le coup de coeur qui l'emporte
et cela aurait pu être un énorme coup de coeur s'il n'y avait pas eu cet inconvénient.

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Une fiction si près de la réalité

Cette histoire est fictive, mais si proche de la réalité qu'on y croirait. Seuls ceux qui ont connu la cité, qui y ont vécu, pourront vraiment le savoir, le ressentir. Quand Youssef racontait les relents d'urine dans certaines tours, je les sentais à nouveau, quand il y parlait de la mort, j'entendais ce coup de carabine résonner encore et encore dans ma tête même onze ans plus tard, quand il abordait le sujet de la vente de drogue, je revoyais ses hommes qui me bloquaient la porte le temps qu'ils finissent leur trafic. Bref, quand il racontait sa vie, j'y étais, j'étais avec lui et pourtant ce n'est qu'un personnage, qu'une fiction.
Mais surtout quand il parlait respect, je le croyais. C'est un respect différent de ce qu'on connait habituellement, habiter dans une cité, c'est vraiment vivre dans un autre monde, les codes sont différents. le langage aussi. Ce roman est tout en contraste : si tendre et si poétique, mais si cruel et si juste. Un si beau style pour une écriture si argotique. La plupart des mots en argot sont expliqués à la fin, mais je n'en ai pas eu besoin.

C'est donc l'histoire de Youssef que nous allons suivre, un jeune homme de vingt-cinq puis vingt-six ans, charismatique, mais perdu, qui sur(vit) dans une cité. Il y vit avec Yemma, sa mère et son frère Salim qui revient du bled, il ne travaille pas, a déjà connu la prison, trempe dans des affaires pas claires. La vie est dure à la cité, surtout depuis qu'il a perdu son meilleur ami, son frère comme il aime l'appeler. Assassiné dans une cave. Il n'arrive pas à s'en remettre, il coule et il voit sa mère souffrir à cause de lui. Pourtant, sa mère il l'aime à en crever. Son amour pour elle nous transperce, elle transpire par tous les pores de sa peau. Un amour si puissant. L'amour d'un fils pour sa mère. Mais il n'arrive pas à s'en sortir. Il en veut à la vie, à sa vie.
Il ne s'aime pas, n'a pas confiance en lui. Il veut remonter la pente, il veut rendre sa mère fière, mais ne trouve pas la motivation qui pourrait le sauver. Puis un jour, il va faire une rencontre. Aria. Elle est si joyeuse et rayonnante, tout ce qu'il ne sait pas être. Va-t-elle être sa raison de s'en sortir ? Va-t-il pouvoir l'aimer alors qu'il ne s'aime pas lui-même ? Rien n'est moins sûr.

Il s'agit d'un roman qui retrace le quotidien des habitants d'une cité : une réputation à tenir, la pauvreté, la drogue, les bagarres ou les meurtres, mais aussi et surtout l'amour. Qui a dit que de la misère ne pouvait pas naître l'amour ?
C'est donc un livre qui nous plonge dans la jungle de la cité, il n'y a aucune exagération ni au contraire d'adoucissement, l'auteure nous décrit simplement la réalité. Une réalité fictive cette fois certes, mais l'un n'empêche pas l'autre.

Un message ou plusieurs ?

Ce n'est pas un coup de coeur même si ce livre m'a chamboulée et fait verser quelques larmes. You m'a ému et j'ai vraiment aimé ce personnage et ses valeurs. Malgré tout ce qu'il a pu commettre dans sa vie.
Ce qui me bloque est vraiment le message que fait passer le livre finalement. Oui, il démontre qu'il ne faut rien lâcher, s'accrocher à la vie coûte que coûte, car il est possible de s'en sortir. Mais pas grâce à Dieu ni à la religion, je ne suis pas croyante et ici, il est beaucoup question d'Islam évidemment. Donc forcément par rapport à ça, je me suis sentie relativement distante, plus spectatrice qu'actrice, puisque je suis athée. Mais j'accepte et comprends que la foi puisse fournir une aide, un appui pour se relever. Je le conçois, mais personnellement, ça ne me touche pas. Je pense que ça touchera davantage les personnes croyantes, quelle que soit leur religion d'ailleurs.

Mais pour moi le véritable message de cette histoire, c'est celui de nous montrer que le bonheur est à la portée de main de tout le monde, il faut juste savoir où chercher et prendre les bonnes décisions même si elles ne sont pas simples au début. Rien n'est jamais simple, encore moins dans une cité, mais ça vaut le coup de se battre.

Et puis, vous l'aurez compris, c'est un roman qui m'a retournée, car il touchait de si près un univers que j'ai bien connu. C'était comme si ce livre me permettait de revivre et revenir quelques années en arrière. J'ai lu ce livre en numérique, mais je pense vraiment que je vais me l'acheter en papier dès que possible.

En résumé,
Un livre que je conseille à tout le monde, mais plus particulièrement à ceux qui aiment lire sur la jungle qu'est la cité et donc avec la plume qui l'accompagne et à ceux qui aiment les romances compliquées et torturées.
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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Quand une fille des cités prend la plume… elle s'approprie des codes classiques qu'elle revisite avec ceux des banlieues.

L'auteur a tout d'abord rédigé des chroniques sur Facebook, dans la veine des grands feuilletonistes d'antan. Celles-ci ont été retravaillées pour aboutir à ce roman.

La trame de l'histoire parait simple : toute la vie de You, petit dealer de banlieue, va se redessiner quand son meilleur ami est tué et qu'il fait la connaissance de la mystérieuse Aria.

L'écriture est très particulière à cause du langage employé : le lexique est indispensable (et un lexique à la fin de l'ouvrage avec une liseuse peut devenir vite problématique…). D'ailleurs un thug, c'est un voyou, un dur.
Pourtant si les mots sortent du conventionnel, le style, la syntaxe, la grammaire respectent un style très classique.

Les thèmes exploités sont aussi très classiques et universels : la religion, l'amour, l'amitié, la famille. Mais ils sont vus de l'intérieur de la cité et donc deviennent tout à coup très originaux.

Les personnages brillent par leur complexité, leur densité, dans un quotidien très sombre.

Je résumerai cette lecture à un voyage en terre inconnue, très intéressant, sans forcément avoir envie d'y retourner.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Quand ton cœur il a aimer une personne sincèrement je veux dire quand une personne a était ta raison d'être durant un vrai moment c'est impossible de tirer un trait sur cette personne.
Un jour un sage a dit " Essayer doublier quelqu'un qu'on a aimer c'est comme se souvenir de quelqu'un qui na jamais exister : c'est impossible".
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Mais là, en un clin d'oeil, je suis face à cette triste réalité : ton mal-être et mes silences qui n'apaisent rien. Vois au-delà de tout ça, You ; comprends que face à un homme comme toi, je n'arrive pas à me dévoiler, mais ça diminue en rien l'amour que je te porte. Je te vois, You et j'ai mon coeur qui enfle et qui se met à battre fort, trop fort... Même tes fautes, même tes faux pas, ils me touchent, car je sais que dans ta petite tête y a des milliards de pensées qui se bousculent et que y a un combat perpétuel entre le bien et le mal et que tu fais tout pour que la lumière entre.
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C'est dans ses moments là qu'on se rends compte que la famille, elle n'a pas forcément les mots, ni même les gestes mais rien que par sa présence, elle fais de la vie quelques chose d'incroyable.
C'est dans les moments les plus sombre que j'ai vu que la famille étais l lumière la plus éblouissante dans les périodes les plus glaciales que la chaleur de la caz' étais la plus apaisante.
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Je sors de cette putain d'usine qui me casse le dos.
Une semaine que j'ai trouvé du taff, cinq jours que je me lève à 6h du mat' pour faire un travail de iench'.
Dire qu'y a trop de mères, trop de pères qui ont passé leur vie là-dedans pour ramener la caillasse à la maison.
Chaque jour de leur existence, ils se sont levés en silence, sans aucune reconnaissance, juste pour nourrir leur semence, pour assumer tant bien que mal ce que Dieu leur avait donné, sans jamais chercher le retour, sans jamais se plaindre.
Ce sont les vrais guerriers de notre époque.
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La rage d'être impuissant face à la mort, la rage d'avoir des pincements au cœur chaque seconde qui défilait, la rage parce que plus que ses proches c'est son cœur qu'il avait enterré.
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Vidéo de Nargesse Bibimoune
Au programme :
Quarante ans après la Marche des beurs, et alors que la France n'a jamais compté autant de candidats d'extrême droite, où en est le combat contre le racisme ? Nos invités : l'écrivaine Maryline Desbiolles, l'ancien marcheur Farid Lhaoua et la jeune autrice et militante Nargesse Bibimoune.
#Antiracisme #Antifascisme #Présidentielle
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