J'ai un coup de coeur pour ce livre. Belle mise en page, tuyaux concrets, petites infos utiles, chiffres bien documentés, témoignage personnel... le tout enveloppé dans un humour sympa.
Mais, mais, mais... j'ai souvent senti une certaine supériorité dans le chef de l'auteure. Voire une supériorité certaine. Un peu de paternalisme (maternalisme?). Un côté donneur de leçon pas toujours très plaisant. Un peu le style, "vous êtes des brêles de pas y arriver, car nous, nous y sommes..." C'est comme ça que j'ai ressenti le livre à certains moments.
C'est très subjectif, bien sûr.
Pourtant, le livre liste des alternatives, à la viande, aux produits d'entretien, de lessive, à toute une série de choses auxquelles nous pensons être attachés. C'est cela l'intérêt du livre, à mon avis: montrer que l'on se passe de bien des choses. Des recettes, des trucs, des astuces pour changer nos modes de consommation, nos modes de vie... il y a tout cela dans un livre qui devrais sans doute être dans chaque bibliothèque, sur toutes les tables de chevet. La marmite norvegienne, cette méthode de cuisson lente peu consommatrice en énergie... vous connaissez? Balancer la plupart de ses électro-ménagers. Faire son pain soi-même, ses biscuits pour les collations des enfants. Limiter ses déchets. Valoriser les épluchures. J'en passe et des meilleures.
OK, même si je n'envisage pas d'être aussi radical que la famille de l'auteure, je sais que cela signifie une perte de confort. Mais cela ne signifie pas moins de bien-être. Il faut intégrer dans notre satisfaction personnelle le bien que nous faisons autour de nous. Evidemment l'altruisme écologique ne se voit pas. Ce n'est pas comme quand vous aider une dame à traverser la rue ou quand vous tenez une porte à une dame avec poussette.
Reste que chacun à son échelle, à sa mesure, nous pouvons faire quelques pas pour la planète. Pour les autres. Pour les générations futures.
Ai-je encore envie de manger du steak, une entrecôte saignante, du thon sauvage? Oui. C'est d'ailleurs pour cela que j'en diminue ma consommation. Pour en avoir plus longtemps et pour mieux le savourer quand j'en ai. Qui veut aller loin ménage sa monture, dit le proverbe. Cela vaut aussi pour la terre.
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La quantité de lingettes nettoyantes, papier absorbant, serpillières jetables, serviettes en papier ne cesse de gonfler le volume de nos poubelles, pour atteindre 34 kg par habitant et par an ! Ils sont où, nos bons vieux torchons ?