Déperdition de la chaleur humaine

Déperdition de la chaleur humaine|2021| La couverture faisait penser à du bondage, mais ce sont que des dessins bizarres, publicité mensongère !! ;-p... le narrateur est qualifié de poisson des profondeurs propulsé vers la surface... Il ne saura jamais ce que ça veut dire, son ami est parti en Hôpital Psychiatrique. Ce qui est le thème principal du livre !! On pourrait penser que le poisson propulsé vers le haut est symbolisme d'ascension... le narrateur se demande pourquoi lui et pas moi?! Tel est l'aléas des hospitalisations psychiatriques... le personnage annule toutes ses conférences, il convient de profiter de la vie;). L'ami en HP a besoin 'être sauvé de mauvais traitements. Un livre sur la dépression?! Oh en fait si il y a un bondage mais celui-là est vraiment pas "fun" ... Il y a pas le nom des persos. Lecture sympa sans +
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Sauf erreur, Déperdition de la chaleur humaine (quel titre !) est le septième roman de l'Islandais Bergsveinn Birgisson, également auteur de recueils de poèsie. Mais il n'a été traduit en français qu'à trois reprises, avec le meilleur pour débuter, sa sublime Lettre à Helga. Pour Déperdition de la chaleur humaine (sacré titre), le road-trip à travers l'Islande que nous propose l'écrivain se joue à trois personnages : le narrateur, son meilleur ami souffrant de dépression, interné en établissement psychiatrique, et l'infirmière de ce dernier, rapidement surnommée la Mère Fouettard par les deux larrons, pour son caractère acariâtre. Entre nous soit dit, lequel des trois est le plus proche de la démence, reste une question pertinente. Quoi qu'il en soit, le récit se préserve de tout réalisme et s'évade vers des contrées indéterminées entre onirisme et loufoquerie, tout en accumulant les réflexions philosophiques autour de notre monde moderne gouverné par les algorithmes. Sans oublier moult références aux sagas nordiques (merci les notes de bas de page) et un humour sardonique. Oserait-on dire qu'il émane également de l'ensemble une certaine part de misogynie ? Oui, osons. Dans cette dérive existentielle qui constitue l'essentiel du livre, tout n'est cependant pas à jeter, loin de là. C'est un roman rythmé, souvent amusant et imprévisible, qui assume son côté surréaliste qui est sans doute synonyme de parabole quant au rapport qu'entretient Birgisson avec la fiction. Cela n'empêche pas de trouver que face à La lettre à Helga, Déperdition de la chaleur humaine (un titre pas si bête, finalement) ne joue vraiment pas dans la même cour.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..

Quel roman ! Cela en dit tellement sur notre monde aujourd'hui, sur ces individualités, sur cette course au profit, sur la furie de celles et ceux qui souhaitent enfermer la liberté de penser à coup de peur et de substances chimiques.
Mais là où l'auteur de la lettre à Helga réussit à nous emporter sans moralisation ni colère, c'est qu'il prend décide
de tout nous raconter sur le ton de l'humour. Et quel humour ! Cette course poursuite du narrateur et son ami dépressif contre l'infirmière en chef prête à les chasser jusqu'au bout du monde Islandais est à se tordre de rire.

Un roman dont la quatrième de couverture donne envie. Deux amis de longue dates partent en road trip pour faire s'évader un des deux interné pour un grave dépression.
Mais le roman tourne quand même un peu à la folie et au grand bazar.
Cela reste un roman très bien fait sur la dépression et le sentiment de se perdre et de perdre tout contrôle.