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EAN : 9782890523661
164 pages
Boréal (16/05/2007)
3.27/5   111 notes
Résumé :
Le roman raconte la vie d'une famille québécoise du début du XXe siècle. Emmanuel, le dernier-né d'une famille de 16 enfants, est élevé par une grand-mère omniprésente, Antoinette. Autour de lui évoluent ses frères et sœurs ainsi que ses parents.

Le roman s'attache surtout aux aînés du nouveau-né Emmanuel : Jean le Maigre et le Septième, qui s'adonnent à la boisson et à la masturbation, Héloïse, la sœur en proie à des crises de mysticisme. Jean le Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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De ce livre il ne me reste rien sinon un ennui qui ne m'a pas quitté de la première à la dernière page. A sa décharge c'est une lecture ancienne mais j'ai toujours en moi ce souvenir somme toute désagréable d'avoir eu un long chemin à faire, avec aux pieds des bottes qui me pesaient, marchant dans une glaise qui me collait au sol, me retournant parfois pour constater que je n'avais fait que quelques pas après de terribles efforts.
Ceci dans un décor lunaire, où seul le souffle du vent se fait entendre, baigné d'une lumière blafarde.
Un cauchemar comme vous pouvez en connaître, la nuit, après un repas du soir trop copieux en ragoûts et boudin de campagne.
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Emmanuel nait un matin d'hiver dans une famille nombreuse et pauvre du Québec.
Je n'ai pas relevé d'élément qui permette de dater le récit mais ça doit être fin XIXe ou début XXe.
Durant cet hiver, quelques changements vont intervenir dans cette famille mais rien d'exceptionnel si on considère comme banals le décès d'adolescents et la vie dépravée de certains moines.
Car l'objet du roman est, me semble-t-il, d'aborder les sujets de la maladie, de l'inceste et de la pédophilie dans un environnement pauvre, misérable.
Je dis, me semble-t-il, car j'ai trouvé le récit assez brouillon avec des passages narratifs et des extraits de journal intime, des allers-retours dans la chronologie mais sans repères, je me suis perdue plus d'une fois.
Bien qu'il soit court, ce roman a été difficile à lire car trop confus à mon goût.
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Le roman débute par la naissance d'Emmanuel, qui prend par moment le statut de narrateur sans aucunement laisser l'impression qu'il s'agit d'un nouveau-né, c'est quelque peu déstabilisant pour commencer. Rapidement, nous faisons la connaissance de différents membres de la famille qui occupent la pièce principale de la maison. On alterne les points de vue : de la grand-mère qui régente tout, à Jean le Maigre, jeune poète tuberculeux, en passant par le Septième, voyou patenté, et Héloïse, mystique d'un genre assez particulier. Autour d'eux naviguent de nombreux autres frères et soeurs, les parents, le curé etc. On suit leur destin sur une saison : la saison d'hiver au début de laquelle Emmanuel est né ; et c'est une saison riche en événements, mais qui ne déparent pas d'un quotidien austère de famille paysanne plus que modeste ni du destin miséreux qui l'attend.
Au fur et à mesure se dessinent le passé des uns et des autres, leur caractère, leurs goûts, leurs désirs, les violences subies, le tout dans un mode narratif atypique qui ne plaira pas à tout le monde.
Pas inintéressant mais pas impérissable.
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Je n'ai lu ce livre que parce que j'y ai été forcé à le faire dans mon cours de littérature québécoise. Sans cette obligation, je ne l'aurais jamais terminé. Non seulement l'histoire est sombre, mais l'écriture s'accorde avec l'histoire et son contexte.

Je sais que l'auteur y a décrit une réalité familiale du début du siècle et qui existe probablement encore mais ce ne serait pas un livre que je forcerais mes élèves à lire si je voulais les encourager à la littérature québécoise.

Heureusement que les auteurs contemporains sont plus intéressants.
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Critique : Une saison dans la vie d'Emmanuel.
Auteur : Marie-Claire Blais
Édition : Boréal Compact / Littérature Québécoise
Informations supplémentaires : Livre fréquemment obligatoire au Cégep

8 mois, 1 semaine et quelque heures plus tard, j'ai enfin terminé ma lecture!

Nous suivons la vie d'une famille dans les années 40-50 au début du XXe Siècle. de la narration d'Emmanuel, le dernier de la famille, de 16 ans autres enfants.

Jean le Maigre / le septième / Grand-mère Antoinette / Héloïse / Pomme et le père et des parcelles de la mère sans oublier M. le directeur et M. le curé.
Une époque qui a marqué plusieurs générations autant dans notre patrie que dans d'autre pays et nation du monde. La dominance et progression croissante des hommes d'église, la religion et le la vie ingrate des femmes de cette époque, la mort, l'éducation.
Des sujets tabous comme : L'homosexualité, le viol, l'inceste, Violence physique autant que verbale, la maladie, le suicide et bien plus encore qui sont encore des sujets de nos jours, très tabou pour la plupart.
J'ai lu le roman par curiosité, je ne suis jamais allée au collège ou fait d'étude supérieurs. Cependant autour de moi j'ai beaucoup d'amis qui sont allés. Alors, pour varier mes lectures et comprendre les listes de romans qui sont ‘'obligatoire'' autant dans le système scolaire Québécois et étranger. Alors, j'ai décidé de lire ce roman. Je tiens à préciser, que je me considère comme une lectrice aguerrie, je lis depuis un très jeune âge. J'ai trouvé mon mur de compréhension de lecture. le jargon Québécois, n'est pas facile à comprendre…
Alors, pour commencer ma vision de ce roman, la première chose qui m'a marquée c'est l'ennuie que j'aie ressentis de la première phrase jusqu'au dernier point du livre. Une torture, probablement que je ne l'aurais jamais terminé, heureusement ma curiosité est beaucoup plus grande que l'abandon. le second élément qui m'a frappé, c'est comme je disais plus haut, c'est l'écriture la plume le choix de mots. Qui n'a pas rendu la lecture facile.
Une époque qui n'a pas été facile, qui à eu des répercussions sur au moins deux générations celle qui allaient venir.

Temps de guerre, violence, traumatismes etc.… tout cela qui à perdurer dans l'éducation des enfants à venir, la peur de parler des femmes, qui maintenant ce dit culpabiliser.
L'auteure à bien décrit sur papier, la période cette époque, que plusieurs ont essayer de parler. Je ne suis pas tomber sous le charme de sa plume, mais il faut rendre à césar ce qui appartient à César, elle à sue bien décrire les noirceurs, la vie de la peur que les familles vivaient dans ces temps dure.

Le roman est lourd à lire si ont écartent, les mots, le jargon et l'ennuie mortel de sa lecture. le sujet est sombre, triste, très imagé et plus encore.
Alors, moi je dirais que je conseil le roman, si vous désirez apprendre plus sur le mode de vie de cette époque, dans les détails surtout. Avec toute la sincérité que je possède, si j'avais eu à le lire en classe, dans une période de temps donnée, je ne l'aurais pas réussis de 1 et j'aurais surement juste couler pour cette lecture.

Tous les goûts, sont dans la nature.
Sur cela! Bonne lecture !!
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
(«Pardon, mon Père, je ne recommencerai plus, je vous le promet, mon Père.» «Allez en paix, mon fils, et ne péchez plus.») Il allait en paix, et il recommençait le lendemain ou, si possible, le jour même de sa confession. Mais quel espoir de sentir que Dieu l'attendait dans toutes les églises, qu'il recevait ce pardon comme une nourriture contenant la précieuse énergie pour accomplir le mal, aussitôt qu'il en avait bénéficié.
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Les pieds de Grand-Mère Antoinette dominaient la chambre. Ils étaient là, tranquilles et sournois
comme deux bêtes couchées, frémissant à peine dans
leurs bottines noires, toujours prêts à se lever :
c'étaient des pieds meurtris par de longues années de
travail aux champs (lui qui ouvrait les yeux pour la
première fois dans la poussière du matin ne les voyait
pas encore, il ne connaissait pas encore la blessure
secrète à la jambe, sous le bas de laine, la cheville
gonflée sous la prison de lacets et de cuir...) des
pieds nobles et pieux (n'allaient-ils pas à léglise
chaque matin en hiver? ) des pieds vivants qui gra-
vaient pour toujours dans la mémoire de ceux qui les
voyaient une seule fois - l'image sombre de
l'autorité et de la patience.
Né sans bruit par un matin d'hiver, Emmanuel
écoutait la voix de sa grand-mère. Immense, souve-
raine, elle semblait diriger le monde
p. 7.
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Héloïse n'apercevait de cette féerie dépravée que le pied chaste d'une jeune fille foulant une mare de crapauds, comme sur d'autres images, elle avait vu une Vierge fouler la tête d'un serpent maléfique [...] Car, en peu de temps, ne cessant de comparer sa vie à l'Auberge avec le bien-être de la vie au couvent, glissant d'une satisfaction à l'autre, comme on s'évanouit de plaisir ou de douleur dans les rêves...
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... car, toujours inclinée vers la compassion elle voyait en l'homme qui piétinait sa jeunesse , sans égard pour la misère de son corps , et la solitude de son désir, l'enfant, le gros enfant des premiers appétits, suspendu à son sein, exploitant sous toutes sortes de gestes et d'emportements-- dont les uns ne semblaient pas plus ignobles que les autres à partir d'une certaine étape de délire, la soif , la grande soif du premier jour , malheureusement inassouvie, et qui faisait que l'homme venu pour goûter la caresse d'une amante désirait en même temps celle d'une mère capable de le corrompre.
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Je ne sus jamais où était l'est, et encore moins le nord, il me semblait que l'ouest se promenait autour de la maison, la tête basse, comme une personne qui s'ennuie.
- Mais rien ne presse, dit M. le Curé, on trouve toujours son chemin...
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Vidéo de Marie-Claire Blais
Spec­ta­cle hom­mage à des voix lit­téraires québé­cois­es mar­quantes qui nous ont quit­tés depuis peu, Marie-Claire Blais, François Blais, Serge Bouchard et Simon Roy. La comé­di­enne Émi­lie Bibeau lira des extraits des regretté·e·s auteur·trice·s et les écrivain·e·s Kevin Lam­bert, Hélène Bugh­in et Ayavi Lake ren­dront compte de la fil­i­a­tion que leurs pro­pres écrits entre­ti­en­nent avec les oeu­vres des disparu·e·s.
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