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3,56

sur 515 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre d'aventures intéressant et riche en rebondissements qui fait penser a la littérature populaire du XIXème siècle, dont certains romans de Jules Verne, Jean-Marie Blas de Roblès nous plonge dans un récit truculant et tentaculaire riches en rebondissements en tiroirs indéfinissable et in-racontable.

Tout part d'un diamant fabuleux qui disparaît du coffre de Lady Mac Rae. Toute une fine équipe se met en place pour poursuivre le dangereux Enjambeur Nô autour du monde...

D'autres invidividus tout aussi étranges et tout aussi truculents, rencontrés lors de leurs pérégrinations déjantées, vont rejoindre la petite bande, de Sibérie en Chine, d'Australie au Pacifique, sur la trace de ce u diamant disparu.

On suit les périples improbables et absolument déjantées de nos héros dans une plume assez désuete mais au charme certain.

De la littérature ambitieuse, avec plusieurs intrigues finement entrecroisées. pour un récit assez baroques et improbable absolument coquasse et loufoque,

Déconcertant, inventif , farfelu, parfois un peu long L'ile du Point Némo, sorti en grand format à la rentrée littéraire de 2014 est un Objet Littéraire non identifié qui ravira les fans de curiosités .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue : vol d'un gros diamant l'Ananké, découverte de 3 pieds coupés dans leurs chaussures , poursuite du terrible Enjambeur No ...

La présentation des personnages met l'eau à la bouche, nombreux, assez typés et déjantés et le flou quant aux époques traversées est surprenant .

Les références aux écrivains des romans d'aventure de notre jeunesse avec Jules Verne, Herman Melville, R.L Stevenson ,entre autres, donnent le tournis.

Alors qu'est ce qui fait que au bout d'une centaine de pages je n'ai pas apprécié ce livre ?

Les histoires parallèles m'ont dérangé : souvent crues comme si mettre un peu de pornographie (on ne peut pas appeler cela de l'érotisme ) pouvait être un plus dans un récit d'aventures .

Et puis je me suis lassée devant la pléthore de descriptions, rebondissements et personnages pour arriver finalement à un dénouement plutôt décevant, je ne l'ai pas trouvé à la hauteur du délire général .

En plus, je dois avouer que n'ayant jamais eu une grande passion pour Jules Verne, je n'ai pas pris plaisir à me plonger dans son univers.

Mais la chose qui m'a touchée véritablement est la découverte de l'existence de lecteurs dans les manufactures de cigares à la Havane avec des travailleurs (souvent des femmes ) très impliqués dans le choix des oeuvres, Victor Hugo et Alexandre Dumas en tête !

Rien que pour cela je ne regrette pas cette lecture .
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Roman policier ? Roman d'aventure ? On a vu dans cet ouvrage la marque de Conan Doyle et surtout de Jules Vernes, mais l'intrigue est mince : un diamant inestimable prétendument volé, les épisodes qui se succèdent ne se rattachant que très peu à ce point de départ. En fait, dans ce récit foutraque et déjanté, il faut surtout voir une accumulation surréaliste de faits, de monstres, d'objets scientifique à la Raymond Roussel. le personnage principal (si tant est qu'il y ait un personnage principal) ne s'appelle-t-il d'ailleurs pas Martial Canterel ? Mais le livre est bien plus long que « Locus solus » (qui est déjà assez long) et s'il est dans les premiers temps très séduisant à lire (et personnellement, je n'ai pas détesté du tout les épisodes érotico-burlesque dont il est truffé) on finit par se lasser de cette accumulation même, d'autant qu'on se contrefiche de l'intrigue, de qui fait quoi, qui est qui et comment ça marche et qu'on se contente de se laisser bercer dans sa lecture par la succession sans règle de faits surprenants. L'onirisme a ses limites et on les atteint quand on parvient au sein du nautile géant du commandant Nemo. D'énormes qualités littéraires, beaucoup d'humour, mais trop c'est trop.

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Oui, je suis d'accord avec toutes les critiques dithyrambiques qui saluent l'étonnant tour de force de ce livre. Ode à la lecture, fable philosophique, construction maîtrisée qui m'a beaucoup fait penser à Italo Calvino ( "Si par une nuit d'hiver..."), pastiche et références multiples de ce que le littérature a pu produire de plus jubilatoire... Et une langue riche, subtile, toujours évocatrice, parfois poétique, souvent crue et ironique.
Alors, clairement, je me sens un peu misérable et coincée du bulbe d'avouer que je n'ai finalement pas apprécié plus que cela la lecture de ce roman brillant (j'ai mis trois semaines à le finir en le picorant sans grand appétit).
Ma seule excuse sans doute est que ce livre est excessivement cérébral et qu'aucun personnage ne semble fait de chair et d'os. Je n'ai jamais réussi à m'intéresser à leurs aventures car, de fait, je me fichais bien de ce qui pouvait arriver à tous ces fantoches. C'est mon coté fleur bleu: oui, la littérature peut mener à l'orgasme mais je préfère être amoureuse de mon partenaire...
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Loufoque, délirant, complètement étonnant, ce livre saugrenu nous change du train train habituel de la littérature nombriliste ou de l'auto-fiction française.

L'histoire commence comme un polar : Martial Canterel, un opiomane qui se traîne de fumerie en fumerie, est en train de raconter la fameuse bataille de Gaugamèles. Arrive alors un nouveau personnage, John Shylock Holmes, digne descendant de son illustre ancêtre. Il vient signaler à Canterel qu'un diamant précieux a été dérobé et qu'on a retrouvé par ailleurs trois pieds droits coupés à mi-tibia, chaussés de baskets de la marque Anankè qui est aussi le nom du diamant dérobé…
L'enquête menée par les deux hommes est le départ d'un tour du monde en 80 pages (quatre fois plus, en fait), - Londres, le Transsibérien, la Chine, l'Australie, l'océan indien, jusqu'au point le plus éloigné de toute présence humaine -, dont le récit prend la forme parfaitement maîtrisée du feuilleton romanesque.

Les personnages secondaires sont tous campés à la serpe : Grimod de la Reynière, le majordome de Holmes (on retrouvera au passage la dialectique des maîtres et serviteurs), Miss Sherington, la gouvernante de Canterel, Lady MacRae et sa fille Vérity ( ! ) plongée dans le coma, jusqu'au mystérieux Enjambeur Nô, qui nous fait croire un instant à un James Bond revisité.

Il y a des histoires enchâssées – beaucoup – ce qui n'est pas sans créer des détours qui me semblent parfois inutiles : une réflexion sur le livre numérique, par exemple, des digressions sur un personnage douteux, Mr Wang, propriétaire d'une entreprise de liseuses numériques, au comportement des plus libidineux (dont je n'ai pas vu l'intérêt au milieu du récit principal) ; l'histoire de Carmen également et son mari Dieumercie Bonacieux, atteint de cécité sexuelle (là encore, quel intérêt ? ). Mais il y a aussi fort heureusement des histoires qui viennent servir le récit principal jusqu'au bouquet final sur l'île mystérieuse qui donne son titre au livre.

Il faut dire que Jean-Marie Blas de Roblès pratique avec facilité la mise en Abymes. Déjà dans Là où les tigres sont chez eux, on se demandait si on n'était pas chez Italo Calvino (Si par une nuit d'hiver un voyageur) ou encore chez Potocki et son Manuscrit trouvé à Saragosse. de nouveau, l'auteur pratique l'enchâssement, avec plus ou moins de bonheur cette fois-ci.

Mais Jean-Marie Blas de Roblès est un lecteur, indubitablement. Son livre est un ouvrage hommage aux écrivains qui le précèdent : à Jules Verne, bien sûr, Conan Doyle, ou encore Joyce, Stevenson, Cendras, Dumas, et au roman feuilleton du XIX ème siècle en général.

L'île du Point Némo, c'est aussi un peu Tintin au pays des liseuses. L'invraisemblable y côtoie le burlesque, l'imaginaire fonce à bride abattue, à tel point que parfois le lecteur s'égare. Si cet étourdissant itinéraire rocambolesque nous laisse assez souvent perplexe, il fait la part belle, comme précédemment dans le roman Là où les tigres sont chez eux, au rire, aux larmes, à la truculence et à l'érudition, mélange détonnant du roman-feuilleton revisité par l'auteur.
La fin sera à l'image de l'ensemble, loufoque et chargée de références – l'hommage à Jules Verne en étant le plus visible.
Jubilation romanesque et baroque, donc, odyssée délirante et burlesque : on ne peut nier la performance que constituent ces 457 pages. Pour ma part, je les aurais cependant volontiers condensées pour mieux en apprécier la saveur.
Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Quand Jules Verne rencontre Sir Arthur Conan Doyle et San Antonio, cela donne un roman foisonnant d'imagination, d'aventures intemporelles et de situations scabreuses. Jean-Marie Blas de Robles fait ici preuve d'un pouvoir imaginatif puissance 1 000 et d'une écriture tour à tour poétique et crue (même très crue) au point que l'on se demande d'où peut-il tirer de son esprit tant d'inspiration. Ce ne sera pas mon coup de coeur de l'année ; cependant , j'ai passé un bon moment de lecture complètement hors du temps.
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Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Sous une couverture enfantine, les éditions Zulma offre au lecteur un roman dangereusement agité du bocal, tiraillé entre l'héritage de Jules Verne, de Vian et de Houellebecq. Un étrange cocktail donc, où la pornographie se mêle à une aventure tout droit sortie des rêveries sous acide de l'auteur de "Là où les tigres sont chez eux".
Sous couvert d'un entrelacement d'histoires des plus diverses, l'auteur livre un ouvrage riche de critiques : sur la société de consommation, les dérives de la pollution, l'exclusion, un rationalisme outrancier qui ne laisse plus de place aux rêves et la dématérialisation du patrimoine littéraire.
Un livre riche certes, mais qui nous aura cependant laissé un brun déçu. Car si certains épisodes sont des plus palpitants, le passage abrupte d'une scène de sodomie gay à la découverte d'une île mystérieuse laisse quelque peu circonspect... Certains verront cette absence de cohérence comme une qualité propre au livre, d'autre, comme nous, resterons sans doute dubitatifs.
Un grand bravo malgré tout à Mr Blas de Roblès pour cette fiction déjantée qui rappellera sans nul doute à chaque adulte que face aux problèmes du quotidien l'Homme n'a rien inventé de mieux pour s'échapper que la littérature.
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Malgré les critiques dithyrambiques des autres lecteurs, L'île du Point Nemo est un roman qui m'a un peu déçue et cela pour plusieurs raisons.
Déjà, et c'est un peu le problème d'une oeuvre bénéficiant d'autant de critiques à 5 étoiles, la barre était très haute. On juge plus durement un roman dont beaucoup de bien vous a été dit qu'un autre abordé d'une façon totalement neutre et sans à priori, ni positif ni négatif. Passé ce premier écueil, il faut reconnaître qu'au bout d'un moment, c'est trop chargé. de mises en abyme en clins d'oeil, vient l'heure où ce que veut le lecteur, c'est une pause! Comme ces nourritures trop riches, délicieuses mais qui finissent par peser sur l'estomac, le roman finit par s'avérer trop empli pour être digeste et aurait mérité quelques coupes pour atteindre plus aisément son but. Je lui reproche aussi un goût certain pour la pornographie, et à ce stade le mot n'est pas trop fort. Je ne suis pas pour une auto-censure des écrivains qui nous ramèneraient à l'époque victorienne, mais il y a peut être un juste milieu, sans compter que c'est systématiquement le corps féminin qu'on retrouve rendu à l'état d'objet, celui de Louise, de Charlotte, de Nénuphar Renversée, de Carmen.... Ce n'est pas la libération des corps, c'est de l'objectification et pendant un moment j'ai été tentée de mettre deux rien que pour le principe.
Malgré cela, une note de trois pour le style, parce que ce matin je suis de bonne humeur et parce qu'il y a aussi beaucoup d'imagination, de culture, de pages palpitantes et d'amour des livres.

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Pas du tout le genre de bouquin que je lis habituellement, mais l'auteur a su m'embarquer dans sa folle aventure sur un train d'enfer, même si j'ai trouvé ça délirant, rocambolesque parfois alambiqué .
Une grande fresque foisonnante où l'auteur s'inspire des lectures et héros de son enfance ( de Sherlock Holmes à Jules Verne en passant par de multiples autres références). J'ai apprécié l'humour british qui baigne ce livre. On sort un peu étourdi de ce fouillis tourbillonnant, on se demande souvent comment l'auteur va retomber sur ses pieds, mais on retrouve la cohérence lorsque tout s'imbrique à la fin. C'est bien construit, drôlement bien ficelé.
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La recherche d'une fiction totale, mélangeant les genres et les époques, confère à ce roman un certain intérêt qui s'émousse peu à peu au fil des incohérences et des fausses surprises. Et des pages excessives... Certes les digressions sur l'histoire des liseuses cubaines forment une artère bien irriguée mais au final, le livre devient indigeste.
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