Heliogabale et sa mère s'enfoncent de plus en plus dans leur folie. le pouvoir semble se résumer à leur fanatisme religieux et à leur débauche sexuelle. L'autre partie de la famille va alors prendre la décision de préparer l'avènement du neveu : le jeune Alexianus.
Encore une fois c'est les femmes qui sont les maîtres du jeu. C'est la grand-mère qui tient les rênes de l'empire romain, tandis que la mère impose ses visions folles à l'empereur Heliofabale et que la tante ourdie dans l'ombre l'ascension d'Alexianus.
C'est donc l'histoire dun terrible drame familial dans une époque où les empereurs romains ne restaient guère longtemps assis sur le trône de la ville éternelle. Les femmes n'avaient aucun pouvoir et pourtant, ici, ce sont elles quittent les ficelles n'hésitant pas à mélanger la cruauté ou le vice à leur ruse et leur sagesse.
Une biographie historique intéressante qui se conclut avec ce 3e tome. Je ne connaissais pas cette partie mouvementée de l'histoire romaine antique et c'est donc avec plaisir sud j'ai pu combler mes lacunes.
Le trait est sérieux et efficace. Les visages sont parfois un peu fluctuants mais les personnages sont faciles à identifier.
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Voici une saga que j'avais vue passer sur mon fil d'actualité Instagram et dont l'extrait m'a donne envie de me la procurer. On y voyait une femme se rebeller contre son oppresseur de mari.
Ayant déjà lu "Roxelane la joyeuse" dans la même série des Reines de sang, je me suis laissée tentée mais j'ai été déçue.
Cette fois on s'éloigne un peu du réalisme avec une météorite vénérée qui raconte l'histoire (un peu trop tiré par les cheveux pour moi) et c'est tellement axé sur le sexe qu'on en perd de vue le côté politique et historique.
Je m'attendais à une histoire de femmes qui prennent en main leur destin et se libère du joug de l'oppresseur, mais finalement les trois Julia n'ont rien de féministe ou d'heroique. Ce sont surtout des folles de mère en fille/fils qui s'accrochent désespérément au pouvoir quitte à tout y perdre. Incapable même de se rendre compte que les membres de leur propre famille sont aussi tordus qu'elles mêmes.
Bref, le côté historique recherché était beaucoup trop masqué par la luxure et la folie. Trois tomes n'étaient pas nécessaires pour raconter cette histoire selon moi.
Je donne cependant un bon point pour la qualité des illustrations.
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La surenchère, encore...
Bon, il y a peut-être un peu moins de sang et de sexe que dans les tomes précédents mais niveau morale, ce tome n'a rien à envier à ces prédécesseurs.
Le rythme est moins bon et je suis un peu dubitative sur la vieillesse physique du personnage de Héliogabale...certes, autant d'abus doit faire vieillir un homme assez vite mais on a du mal à imaginer que deux années se sont écoulées entre le premier tome et celui-ci.
Dans l'ensemble, je n'ai pas aimé. Mais je mets quand même deux étoiles 1/2 pour le final (quelle époque précaire pour les dirigeants tout de même) et pour le fait de mettre en lumière une période souvent oubliée de l'Antiquité romaine.
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Après Julia, la mère et responsable du clan des Severe, Julia 2, la fille et mère de l'empereur Heliogabale, qui a été mis sur le trône deux années auparavant, voici Julia 3, fille de la première et soeur ennemie de la seconde. Plus calme que sa soeur et surtout plus réflechie, elle partage l'ambition de sa mère, instaurer une dynastie à Rome. Elle estime que son propre fils, Alexandre est plus apte à gérer que le pauvre Heliogabale qui ne pense qu'à danser et assurer le culte de la pierre noire. Intelligent, calme, il apprend à composer et devient l'héritier de son cousin jusqu'au jour où Julia 2 comprend qu'il commence à être plus populaire que son fils et décide de passer à l'action. Et dans les années 200 et quelques, cela veut dire souvent que beaucoup de sang va être versé. Histoire véridique et relativement oubliée (voire totalement) si ce n'est la folie et les excés d'Heliogabale. Cette saga sur 3 volumes raconte des faits historiques, des maneuvres politiques aussi sanglants et fous qu'ils semblent paraitre...Vraiment intéressant et prenant comme un thriller allié à un trait réaliste plutôt séduisant. A lire.
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Les Trois Julia se termine dans une orgie violente et sanglante, à l'image de la Rome de l'époque. Les amateurs d'Histoire seront intéressés par cette lecture qui leur en apprendra sur des aspects méconnus de cette période.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Damnatio Memoriae. Un châtiment très ancien que le peuple romain a emprunté aux Grecs. Il aurait été infligé pour la première fois il y a plus de cinq cents ans, à un berger de la ville d’Ephèse qui avait décidé de brûler le grand temple de Diane bâti là-bas, et ce dans l’unique but de marquer l’Histoire. Raison pour laquelle son nom fut condamné à l’oubli.
- Elle… Elle est morte ?
- Non, ma princesse. Elle respire normalement. C’est juste que… elle ne pleure pas. Un enfant qui vient au monde en silence et sans larmes, c’est très mauvais signe. Le malheur accompagnera cette créature durant toute son existence.
- Le vrai malheur, c’est surtout que j’ai encore accouché d’une femelle, totalement inutile à la descendance de la dynastie.
Le trône de Rome trône n’est qu’un instrument de torture… Une machine à tuer particulièrement sadique, destinée à broyer les chairs et les esprits de tous les malheureux que le destin lui a désignés.
[Héliogabale] Ou alors me jeter dans le vide ?... Pourquoi pas ? Je vais bâtir une tour au cas où. Et sa base sera pavée de plaques d’or massif, incrustées de perles et de saphirs… de façon que le moment suprême venu, je puisse m’abîmer dans son éblouissante splendeur !
- De l’argent, de l’argent, toujours de l’argent...
- Inventer de mauvais présages et semer le doute au sein du peuple est long et onéreux…