Nami et Kubita sont toujours à l'hôpital. Jirô est mis au défi d'affronter tour à tour 5 Wallmen. Tous rêvent d'être celui qui l'éliminera pour entrer dans la légende et lui voler le prestigieux titre de Master Kû. Mais une année sabbatique, même après avoir repris l'entraînement, ça affaibli un homme et les autres tueurs ne sont pas des manchots. Si Jirô arrive à les vaincre un par un, le dernier qu'il devra affronter n'est autre que celui qui l'a formé. Il lui promet que s'il ressort victorieux de tous ses combats, il lui révélera des informations capitales pour l'avenir du Japon et celle de son équipe...
Graphiquement, c'est toujours aussi extraordinaire. Des paysages à couper le souffle, des plans larges emplis de détails, des perspectives d'un réalisme étonnant. Et les attitudes des corps, tant au combat, en voltige... et des visages d'une telle expression qu'on pourrait presque se passer du texte pour comprendre ce que veulent dire les personnages. Sans oublié la toujours très belle Nami, qui illumine les pages de sa plastique merveilleuse. Les combats sont intenses, rythmés par une dynamique de mouvement, comme si les belligérants étaient photographiés avec des poses longues. Par contre, pour ce troisième opus, le scénario taille la part belle aux combats qui s'enchaînent sans temps mort. Ca tient d'avantage de la démonstration que d'une vraie histoire et ça manque un peu d'épaisseur. Mais ce merveilleux graphisme pardonne cette faiblesse et même si l'issue semblait prévisible, ce tome s'achève sur un grand mystère, glisse t'on vers une théorie du complot ? Ce qui m'agace le plus, c'est de devoir attendre le quatrième épisode et vu la complexité, la richesse graphique de cette série, j'imagine que Boichi ne peut produire un album en quelques mois. Allez, patience, la qualité du graphisme et le charme de Nami en seront la récompense.
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Un numéro sorti assez discrètement, adressé principalement aux fans de Boichi, c'est vrai, mais qui saura aussi séduire tout ceux qui apprécient les très bons dessins, de manière générale !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Ce n’est pas la vie elle-même qui importe, ce sont toutes ces choses qui la composent et que tu ne veux pas voir disparaître. Voilà pourquoi, quelque soit la difficulté, il faut tout faire pour survivre.
DR STONE | MENU MANGA #91