Le troisième volet de cette trilogie opère une rupture totale dans le récit en cours. Nous ne sommes plus dans la maison piégée mais aux côtés d'une famille juive américaine tout à fait ordinaire. Deux enfants espacés de dix ans, Simon et Nathan, dont l'aîné périra lors du Débarquement de Normandie et dont le cadet homosexuel refusera de suivre les traces de son père médecin pour “vivre sa vie” dans la drogue et la débauche avant de devenir un photographe célèbre.
Et tandis que le scénario développe les éléments de la biographie de ce fils marginal et rebelle se mettent peu à peu en place les pièces du puzzle permettant au lecteur de comprendre la nature de la maison mystérieuse et des énigmes qu'elle recèle…
Un troisième et (heureusement) dernier volet qui se termine pour moi avec non seulement un goût d'inachevé mais également le sentiment que les auteurs sont totalement passés à côté de la possibilité d'une histoire pleine de fantastique et de mystère qui aurait pu être passionnante si les ingrédients du premier tome avaient été habilement exploités.
Une fin pseudo-philosophique, que j'ai trouvée passablement capillotractée, pour une série dont la qualité et l'intérêt se sont dégradés au fur et à mesure des tomes et ne m'a pas convaincue. Dommage.
[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
Commenter  J’apprécie         382
Dernier tome d'une trilogie qui n'aura pas tenue ses promesses malgré une idée très originale et bien développée dans le T1. Dans ce dernier album nous sortons du huis-clos de cette bâtisse de tous les cauchemars pour suivre la vie de Adam Asselberg, sa vie de débauche, la place de la photographie dans sa vie et les dernières années dans une grande bâtisse de style Edwardian... tiens, lien avec les deux tomes précédents.
Ce T3 n'apporte, assez déroutant, n'est pas à la hauteur de l'ambition portée par l'histoire telle que développée dans les deux premiers tomes. Les liens sont tirés par les cheveux et les idées sous-jacentes assez ternes.
Dommage mais n'est-ce pas le risque avec le genre fantastique????
Commenter  J’apprécie         30
Dans le 168e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Bobigny, 1972 que l'on doit au scénario de Marie Bardiaux-Vaïente, au dessin de Carole Maurel et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Deux soeurs que l’on doit au scénario d’Isabelle Sivan, au dessin de Bruno Duhamel et qui est édité chez Grand angle
- La sortie de l’album Les dinosaures du paradis que l’on doit à l’auteur Mazan ainsi qu’aux éditions Futuropolis
- La sortie de l’album Vingt décembre, chroniques de l’abolition que l’on doit au scénario d’Appollo, au dessin de Téhem et que publient les éditions Dargaud
- La sortie du cinquième et dernier tome de Saint-Elme, un titre baptisé Les thermopyles que l’on doit au scénario de Serge Lehman, au dessin de Frederik Peeters et aux éditions Delcourt
- La sortie de l’album L’expert que l’on doit à l’autrice Jennifer Daniel ainsi qu’aux éditions Casterman
- La réédition dans une version collector de La bombe que l’on doit aux cénario conjoint de Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée, au dessin de Denis Rodier et qui est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
+ Lire la suite