Jean-Claude Bologne a raison, il existe un mysticisme athée.
On pourrait discuter sur le choix du mot "athée", peut-être eut-il mieux valu parler de mysticisme "agnostique". Mais l'idée est bien là.
Nul n'est besoin du concept d'un Dieu quelconque pour éprouver l'expérience bouleversante de l'extase.
L'appel de la nature, de l'art, l'
amour peuvent nous faire basculer, dit-il, hors du temps en un espace que découvrira peut-être bientôt la physique quantique.
S'attachant à étudier succinctement les grands élans du mysticisme occidental, l'auteur retrouve dans sa propre expérience des similitudes frappantes.
Georges Bataille,
Gide, Tournier ou encore
Ionesco sont cités, entre autres, pour avoir aussi évoqués cet appel hors de soi vers l'infini. Un court traité qui a le mérite de définir un phénomène très peu commenté par ailleurs.