retouche au contre-jour
un fiacre dépose le soleil
au pied de la mer immobile
des gants de fine peau jouent les oiseaux
sous des arbres à moustache de chat
un rire vide le fond du ciel
il reste une marque de lèvres
l’âme se rappelle sa naissance difficile
la césarienne du premier chagrin
p.71
retouche à la honte
une troupe d'ivrognes tangue en moi
sur la largeur de la rue
l'enfance tremble à la fenêtre
p.140