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EAN : 9782847203547
448 pages
Gaïa (02/10/2013)
2.97/5   16 notes
Résumé :
Slobodan Andersson est patron de bars à Uppsala et croit régner en maître sur le monde de la nuit. Manuel, un paysan mexicain, débarque en Suède pour trouver l’homme qui a détruit la vie de ses frères. L’un est en prison, l’autre est mort. Les indiens Zapotek, la tribu de Manuel, ont un nom pour ce genre d’homme, qui vous soumet à la tentation de faire fortune, et vole votre âme à la place : l’homme des montagnes.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Kjell eriksson
Écrivain suédois auteur essentiellement de romans policiers
Le premier "Den upplysta stigen" (1999) pas encore traduit en français,
J'ai lu le second, "La terre peut bien se fissurer" ... passionnant,
Le troisième, "Le Cercueil de pierre", ... j'avais adoré,
Le quatrième, "La Princesse du Burundi",... un régal.
J'ai oublié cet auteur, je suis passée à côté des suivants, "Le Cri de l'engoulevent","Les Cruelles Étoiles de la nuit".
Me voici de retour avec "L'Homme des montagnes", publié en Suède en 2005, traduit en français en 2013.
Ses romans suivants sortis en Suède en 2007, 2008,2009 n'ont eux pas eu droit à une traduction !
Cette non lecture ne s'explique que par ma négligence car c'est un auteur qui m'avait conquise de par son approche sociale du contexte politique.

Après avoir lu tant de romans suédois ... apprendre au hasard d'un texte, qu'il n'existe plus aucun bureau de poste en Suède ... qu'Eva veut dire si on veut....que les bougies ont pour métaphore lumières vivantes ...
C'est bien la preuve qu'il y a toujours quelque chose à découvrir !
D'autres curiosités, un titre et un auteur à rechercher, "voleur de bible" de Göran Tunström.
Un vocabulaire un peu suranné, papier de ménage ?
Appellation suisse du papier absorbant,
En France, Sopalin Peut être ?
("Pas de sopalinus latin ni de sopalinos grec ! le Sopalin est en fait un nom de marque déposé à l'INPI en 1948 : il s'agit des initiales de la Société du Papier-Linge, inventrice de ce produit en papier destiné à remplacer le linge pour les usages nettoyants.
Le nom est entré dans le langage courant pour désigner l'essuie-tout, un papier très absorbant présenté sous forme de rouleau.")

L'homme des montagnes, ... une histoire d'immigration, ... une histoire qui permet de remonter les filières de drogue du Mexique à la Suède, .... une histoire compliquée, longue, embrouillée avec une multitude de personnages, pas vraiment attachants, ni le livre, ni les individus ...
Je crois qu'il y en a trop, on s'y perd, on s'accroche pour ne pas avoir l'air idiot mais pas vraiment avec plaisir, il manque un souffle d'empathie,
On se traîne de page en page, de chapitre en chapitre, on se dit, ça ne va quand même pas se passer comme ça ? Eh bien si, c'est aussi simple que ça, plutôt simpliste, sans imagination ... platitude .... et quand le final se veut rebondissement ?
Je reste sceptique et je baille !
Lassitude ....
Les livres oubliés ... un autre jour ... peut être !
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Manuel est venu en Suède pour venger ses frères, l'un est mort, l'autre est en prison. Il en veut à "l'homme des montagnes", pourtant il sait bien que ses frères avaient le choix de lui dire NON, comme lui l'a fait.
Il retrouve Slobodan et son allié Armas. En légitime défense, il tue ce dernier. Quand il découvre sur le corps de sa victime le tatouage de Quetzalcóatl, il ne peut le supporter et, de rage, il arrache le lambeau de peau représentant ce dieu aztèque. Ce qui perturbera le travail des enquêteurs !
Il se rapproche de Slobodan, il se fait embaucher dans son restaurant où il fait la connaissance d'Eve, la mère de deux adolescents dont l'un traîne avec des dealers.
Manuel est partagé entre son amour pour ses frères et le désir de vengeance, tout en sachant très bien qu'ils auraient pu choisir un autre destin !
Question : puisqu'il est convaincu de l'entière responsabilité de ses frères dans leur malheur, pourquoi insiste-t-il, lui l'homme intègre ???
De plus, en ayant laissé un cadavre derrière lui, il n'ignore pas que la police est sur ses traces. Il n'a donc plus qu'une envie, ramener son frère ( évadé, pratiquement par hasard de la prison) au Mexique où il rêve de retrouver un jour Eve.
Enquête compliquée pour Ann Lindell et son équipe. Ses problèmes de coeur sont toujours là.
Quelques cartes postales d'Uppsala et de sa région. Problèmes de société : en Suède comme chez nous, les mères seules ont du mal à joindre les deux bouts et à gérer leurs enfants adolescents. Drogue. Immigration. Police en sous-effectif. Etc…
Je ne me suis pas ennuyée en le lisant, mais … sans plus!
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Uppsala, ville de Suède, semble être le théâtre habituel des intrigues policières menées par Eriksson. Pour autant, on n'a que très peu d'informations sur la ville, les habitants, les traditions suédoises. Ici, le sujet du roman concerne un propriétaire de bar, Slobodan Andersson, mi-yougoslave mi-suédois, qui trempe dans des histoires louches de trafic de cocaïne avec son associé arménien Armas, retrouvé mort noyé dans une rivière, le tatouage arraché. L'enquête impliquera rapidement des Mexicains recrutés par les truands pour servir de passeurs.
L'originalité consiste à avoir introduit trois frères Zapotèques dans l'histoire, deux plus jeunes entraînés sur cette mauvaise pente par le bhni gui'a , l'homme des montagnes, celui qui vous tente et vole votre âme. L'aîné, Manuel, part en Suède à la recherche de Patricio qui a été arrêté et veut venger la mort du benjamin, Angel.
Il y a beaucoup de personnages dans cette histoire, parcellisés et très peu évoqués à l'exception d'Eva, femme modeste qui croit trouver enfin un peu de bonheur dans ce bar où elle a été embauchée. Beaucoup de menus événements, sans aucun rebondissement, des pistes qui finissent par laborieusement converger. L'équipe policière, conduite par Ann Lindell, personnage récurrent, ne prend pas vie et manque d'intérêt. Même le personnage d'Ann reste falot.
Sixième roman de la même série, « L'homme des montagnes » manque de chair et de nerf, c'est dommage car l'intrusion du monde indien du Mexique aurait pu être intéressante.
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Un polar suédois qui renouvelle un peu le genre ... Une héroïne policière et une intrigue très " sociales" ... Une conclusion de l'affaire inattendue et en tout cas un oeu hors normes ... On a envie de lire d'autres aventures de Ann Lindell .
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Ann Lindell, le personnage de cette série de romans policiers mène son enquête sur le milieu de la drogue tout en méditant sur ses états d'âme au niveau personnel et professionnel. C'est un roman choral avec des personnages aux vies troublées qui se retrouvent tous au restaurant " le Dakar ". Nous avons droit aux inévitables retours en arrière. Ceux concernant les amours déçues de Ann sont plutôt pénibles. L'auteur veut montrer la contradiction de son héroïne solide au boulot, et fragile dans le privé... Au final cela nous donne un scénario un peu "pâlichon" du fait aussi d'un manque de coup de théâtre qui pourrait sauver ce roman.
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critiques presse (1)
Actualitte
07 février 2014
Et le lecteur (r)éveille sa conscience, épanoui et convaincu.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Qui désire faire la fête, quand on est privé de ses forces vives ? Pour bien des jeunes, partir vers le Nord était une sorte de rite d’initiation. Manuel pensait que c’était l’une des raisons pour lesquelles Angel et Patricio désiraient tellement qu’il les emmène en Californie. Ils voulaient devenir des hommes.
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L’argent dont il disposait maintenant avait plutôt tendance à l’enivrer, au contraire. Jamais il n’en avait eu autant, et cela avec un minimum d’efforts de sa part. Il se sentait de plus en plus respectable et avait l’impression qu’on le traitait avec plus de considération qu’auparavant, pas seulement sur le banc de la place, mais partout et en toutes circonstances.
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C’est grand, l’Amérique, mais pas aussi grand que l’amour.
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Les matelots n’ont pas besoin de savoir ce que transporte le navire pour s’engager.
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On n’est jamais aussi bien trahi que par les siens
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