Bilan mitigé suite à cette lecture.
Le thème m'intéressait, et il recoupait une thématique proposée par le Musée de la Grande Guerre, à Meaux.
Il y a une première longue (trop) sur la cavalerie, d'une centaine de pages. Ce passage ne traite pas que des chevaux, nous avons une reconstitution des batailles, et je trouve que trop d'événementiel historique tend à nous écarter du sujet même. Mais ça a au moins eu le mérite de mettre le doigt sur ce que se retrouvera dans d'autres chapitres: l'impréparation totale de l'engagement des animaux au niveau de l'Etat.
Par la suite, les chapitres / paragraphes sont beaucoup plus courts et plus rythmés, et leur longueur varie en fonction de la place plus ou moins des animaux concernés dans le conflit.
Et on découvre des aspects méconnus de l'emploi ou de la présence de certains animaux, et surtout comment ils sont perçus par les soldats qui vivaient avec eux, de bon coeur ou malgré eux, au quotidien.
J'ai particulièrement apprécié le passage consacré aux ''animaux dans le langage quotidien et l'argot des poilus''.
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Livre particulièrement documenté, de lecture facile, agréable. il m'a permis de me faire une idée très réaliste du vécu de cette terrible "boucherie", c'est vraiment le cas de le dire. Les animaux ont souffert, leurs maîtres d'infortune ont souffert de les voir agoniser ou mourir. Quand on pense que beaucoup de soldats étaient d'origine paysanne, on peut imaginer leur désarroi de voir leurs bêtes réquisitionnées puis maltraitées.
c'est dit sans pathos, même parfois , on y trouve de l'humour..l'origine du nom et du dessin de la "Vache qui rit", l'origine du titre du journal "le Canard enchaîné", l'histoire de l'ours qui accompagnait des soldats russes.! ..etc...
Livre exhaustif, documenté..
merci aux auteurs pour ces recherches.
Je recommande ce livre
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